Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-09-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 septembre 1903 30 septembre 1903
Description : 1903/09/30 (A3,N27). 1903/09/30 (A3,N27).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374669
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières257
- Sommaire
- Pages
- .......... Page(s) .......... 259
- .......... Page(s) .......... 263
- .......... Page(s) .......... 269
- .......... Page(s) .......... 276
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 284
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 285
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 286
- .......... Page(s) .......... 287
- .......... Page(s) .......... 288
- .......... Page(s) .......... 288
- .......... Page(s) .......... 288
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 446-455, sur papier bleu: Zambézie, Sud-Ouest africain, Etats-Unis, Philippines, Cacao, Coton, Indigo, Grand soleil. - Chèvre Angora
- FIGURES
N° 27 — SKPT. I9O3 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 275
5 incisions en forme de V pourront être faites
autour d'un arbre de 40 pouces (112 cm.)
de circonférence (soit om. 35 de diamètre).
Les godets destinés à recueillir le latex,
ont environ deux pouces de diamètre et au-
tant de profondeur. Le latex s'écoule immé-
diatement après l'incision, et il suffit que
l'aide du « piqueur » enfonce le bord du
godet dans l'écorce; il n'est besoin ni de
clous, ni de mastic, ni de cire pour le main-
tenir en place. Un troisième ouvrier suit
avec un seau d'eau et met une petite quan-
tité de liquide dans chaque godet pour éviter
la coagulation spontanée du latex; cette pré-
caution est spécialement utile les jours où il
fait très chaud.
Tout ceci se fait de très bonne heure le
matin; 3 hommes peuvent placer 400 godets
dans leur matinée (demi-journée).
Le travail commence à 6 heures du matin,
et à 1 1 heures tous les godets devront être
enlevés et vidés dans un seau commun. Tan-
dis qu'un coolie emporte le seau de latex à
la factorerie, les autres nettoient les godets
et les replacent une seconde fois au-dessous
des mêmes entailles, pour les vider à nou-
veau de la même façon, à 3 heures après-
midi. Cette fois encore, les godets sont net-
toyés; puis les coolies grattent le caoutchouc
qui a séché dans les blessures mêmes, ils re-
cueillent ainsi ce produit inférieur qui, dans
le commerce, a nom de SCRAP ou de SERNAMBY.
Occupons nous maintenant du traite-
ment du latex récolté.
Le latex arrivant à la factorerie à l'état li-
quide, mélangé d'eau, ce qui est nécessaire
pour la suite, on le filtre, à travers une très
fine toile métallique -- une passoire à lait
par exemple — dans des bassines de fer blanc
très peu profondes (5 5 mm.) et ayant 20 cm
de côté; on l'y laisse au repos jusqu'au len-
demain matin. Ce laps de temps doit suffir
pour que tout le caoutchouc se coagule spon-
tanément et sans l'emploi d'aucune subs-
tance chimique. La plaque de caoutchouc
est alors sortie, placée sur une table et on
s'occupe à en exprimer l'eau qui reste,
d'abord en la pressant doucement avec la
main, puis au moyen d'un rouleau de bois,
que l'on passe dessus, de côté et d'autre. A
la hn, on obtient une feuille de caoutchouc
d'environ :i 8 de pouce (i5 mm.) d'épais-
seur ( 1) que l'on met à sécher à l'air, sur des
claies de bambous ou des rayonnages, cannés
à la manière d'une chaise, mais d'un tissu
moins serré. Le séchage sur les claies dure
4 à 5 jours; il est achevé en suspendant les
feuilles de caoutchouc sur des fils de métal,
tendus dans une chambre; un homme est
occupé spécialement à détacher, au fur et à
mesure, toute trace de moisissure qui appa-
raît, au moyen d'un chiffon.
Il faut environ deux mois pour que le
caoutchouc soit convenablement sec et qu'il
ne se produise plus de taches blanches (moi-
sissures). Tant que ces taches apparaissent,
c'est un signe d'humidité, et il faut continuer
la dessiccation.
Quand on a obtenu le degré de siccité
voulu, les feuilles de caoutchouc sont prêtes
pour l'embarquement. Elles sont mises dans
des caisses d'environ 18 pouces ( o m. 5o) de
côté, et 8 pouces environ (o m. 22) de haut,
ordinairement, chacune de ces caisses tient
5o lbs (= 22 kg. 6) de caoutchouc.
Le secret des hauts prix réalisés par notre
caoutchouc consiste : IO dans le filtrage du
latex, ce qui le débarrasse de toutes impu-
retés; 20 dans la minceur des feuilles, qui
permet à l'acheteur de voir que la marchan-
dise est exempte d'impuretés, de sable, etc.
Le caoutchouc Para d'origine arrive main-
tenant sur le marché en gros blocs et peut
contenir une certaine quantité d'impuretés
sans qu'on s'en aperçoive.
Aux ventes de fin 1902, à Londres, le
caoutchouc de Kepitigalla a atteint des prix
qui sont probablement les plus élevés de
tous les caoutchoucs vendus dans le monde
à la même époque ; en effet, j'ai eu la satis-
faction de constater une moyenne de
3 sh. 11 d. par Ib. (10 fr. 85 par kg.). J'es-
time que le total exporté de Ceylan en 1903
se chiffrera par 10 tonnes environ, dont
2 tonnes représentent la part qu'y contri-
buera Kepitigalla-Estate.
D'après F. J. HOLLOWAY.
(1) Ou même moins. V. plus haut, la lettre de
M. P. CIBOT. — N. DE LA R.
5 incisions en forme de V pourront être faites
autour d'un arbre de 40 pouces (112 cm.)
de circonférence (soit om. 35 de diamètre).
Les godets destinés à recueillir le latex,
ont environ deux pouces de diamètre et au-
tant de profondeur. Le latex s'écoule immé-
diatement après l'incision, et il suffit que
l'aide du « piqueur » enfonce le bord du
godet dans l'écorce; il n'est besoin ni de
clous, ni de mastic, ni de cire pour le main-
tenir en place. Un troisième ouvrier suit
avec un seau d'eau et met une petite quan-
tité de liquide dans chaque godet pour éviter
la coagulation spontanée du latex; cette pré-
caution est spécialement utile les jours où il
fait très chaud.
Tout ceci se fait de très bonne heure le
matin; 3 hommes peuvent placer 400 godets
dans leur matinée (demi-journée).
Le travail commence à 6 heures du matin,
et à 1 1 heures tous les godets devront être
enlevés et vidés dans un seau commun. Tan-
dis qu'un coolie emporte le seau de latex à
la factorerie, les autres nettoient les godets
et les replacent une seconde fois au-dessous
des mêmes entailles, pour les vider à nou-
veau de la même façon, à 3 heures après-
midi. Cette fois encore, les godets sont net-
toyés; puis les coolies grattent le caoutchouc
qui a séché dans les blessures mêmes, ils re-
cueillent ainsi ce produit inférieur qui, dans
le commerce, a nom de SCRAP ou de SERNAMBY.
Occupons nous maintenant du traite-
ment du latex récolté.
Le latex arrivant à la factorerie à l'état li-
quide, mélangé d'eau, ce qui est nécessaire
pour la suite, on le filtre, à travers une très
fine toile métallique -- une passoire à lait
par exemple — dans des bassines de fer blanc
très peu profondes (5 5 mm.) et ayant 20 cm
de côté; on l'y laisse au repos jusqu'au len-
demain matin. Ce laps de temps doit suffir
pour que tout le caoutchouc se coagule spon-
tanément et sans l'emploi d'aucune subs-
tance chimique. La plaque de caoutchouc
est alors sortie, placée sur une table et on
s'occupe à en exprimer l'eau qui reste,
d'abord en la pressant doucement avec la
main, puis au moyen d'un rouleau de bois,
que l'on passe dessus, de côté et d'autre. A
la hn, on obtient une feuille de caoutchouc
d'environ :i 8 de pouce (i5 mm.) d'épais-
seur ( 1) que l'on met à sécher à l'air, sur des
claies de bambous ou des rayonnages, cannés
à la manière d'une chaise, mais d'un tissu
moins serré. Le séchage sur les claies dure
4 à 5 jours; il est achevé en suspendant les
feuilles de caoutchouc sur des fils de métal,
tendus dans une chambre; un homme est
occupé spécialement à détacher, au fur et à
mesure, toute trace de moisissure qui appa-
raît, au moyen d'un chiffon.
Il faut environ deux mois pour que le
caoutchouc soit convenablement sec et qu'il
ne se produise plus de taches blanches (moi-
sissures). Tant que ces taches apparaissent,
c'est un signe d'humidité, et il faut continuer
la dessiccation.
Quand on a obtenu le degré de siccité
voulu, les feuilles de caoutchouc sont prêtes
pour l'embarquement. Elles sont mises dans
des caisses d'environ 18 pouces ( o m. 5o) de
côté, et 8 pouces environ (o m. 22) de haut,
ordinairement, chacune de ces caisses tient
5o lbs (= 22 kg. 6) de caoutchouc.
Le secret des hauts prix réalisés par notre
caoutchouc consiste : IO dans le filtrage du
latex, ce qui le débarrasse de toutes impu-
retés; 20 dans la minceur des feuilles, qui
permet à l'acheteur de voir que la marchan-
dise est exempte d'impuretés, de sable, etc.
Le caoutchouc Para d'origine arrive main-
tenant sur le marché en gros blocs et peut
contenir une certaine quantité d'impuretés
sans qu'on s'en aperçoive.
Aux ventes de fin 1902, à Londres, le
caoutchouc de Kepitigalla a atteint des prix
qui sont probablement les plus élevés de
tous les caoutchoucs vendus dans le monde
à la même époque ; en effet, j'ai eu la satis-
faction de constater une moyenne de
3 sh. 11 d. par Ib. (10 fr. 85 par kg.). J'es-
time que le total exporté de Ceylan en 1903
se chiffrera par 10 tonnes environ, dont
2 tonnes représentent la part qu'y contri-
buera Kepitigalla-Estate.
D'après F. J. HOLLOWAY.
(1) Ou même moins. V. plus haut, la lettre de
M. P. CIBOT. — N. DE LA R.
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