Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1903 31 août 1903
Description : 1903/08/31 (A3,N26). 1903/08/31 (A3,N26).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437465w
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
Pages- .......... Page(s) .......... 227
- .......... Page(s) .......... 230
- .......... Page(s) .......... 236
- .......... Page(s) .......... 238
- .......... Page(s) .......... 240
- .......... Page(s) .......... 242
- .......... Page(s) .......... 245
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 431-445, sur papier bleu: Italie, Etats-Unis, Floride, Jamaïque, Sâo-Paulo, Japon, Java, Formose. - Tabac, Coton, Cowpea, Canne, Thé, Camphre, Ramie, Ananas, Gutta-percha, Caoutchouc Intisy, Maté, Quinquina, Kapok, Indigo, Vigne. - Apiculture
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 253
232 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 26 — AOÛT I9O3
NORTH-BORNEO, on avait, il y a quelques
années, fait des plantations importantes de
camphriers; en 1899 on exporta du terri-
toire de la Compagnie pour 39.000 dollars
de camphre ; mais en 1900 ce chiffre tomba
à 25 .000 dollars ; les colons anglais de Bor-
néo délaissent de plus en plus le camphre,
l'opium, le cachou, le chanvre, le café et le
poivre, pour se consacrer presque entière-
ment à la culture du tabac, qui, durant ces
dernières années, a pris là un développe-
ment si remarquable.
GEORGES DE RICCl.
L'Hevea en Amazonie, au Pérou et en Bolivie.
A propos du second volume de M. PLANE. — Conditions économiques générales. — Rendements par arbre
et par estrada. Densité de peuplement. — Les essais de culture de l'Hevea, sur le Madeira. Comparaison
avec l'Asie. — Calculs, statistiques, prévisions, etc.
Par M. P. CIBOT.
A. PLANE: L'Amazonie. 1 vol. in-16. 15 gra-
vures. 2 cartes. Pion, éditeur. Paris,
1903. Prix : 4 fr.
- Après avoir, dans un volume précédent,
Le Pérou (1), décrit les Andes et les hauts
plateaux où prennent naissance les fleuves
qui forment plus bas, par leur réunion,
l'Amazone, le Fleuve-M'er, M. PLANE nous
fait un tableau de l'Amazonie dont il a par-
couru les principales artères.
Son but, dans cette seconde étude, a été
de donner un aperçu de l'avenir économi-
que de ce vaste territoire dont la superficie
égale celle de toute l'Europe occidentale, et
il a envisagé les diverses ressources qui pou-
vaient, dans l'avenir, en assurer la prospé-
périté.
L'agriculture, dans ces terrains d'une ferti-
lité inouïe, et l'élevage, dans les immenses
pampas de l'intérieur, seront, à n'en pas dou-
ter, les deux facteurs de cette richesse future;
mais, selon nous, cet avenir est plus éloigné
que ne le croit l'auteur ; l'accroissement de
la population par la natalité est lent et la
population nomade qui vit dans les serin-
gales (2) vient des autres provinces du Bré-
sil; c'est un simple déplacement temporaire,
et lorsque la fièvre du caoutchouc se pas-
sera, les populations regagneront en grande
partie leurs pays d'origine où elles trouve-
ront un climat moins pénible que celui des
rives de l'Amazone.
(1) V. « J. d'A. T. » n° 22, p. 110.
(2; hxploitation de caoutchouc d'Hevea.
En Amazonie on ne parle que de caout-
chouc et tout gravite autour de ce produit
qui occupe, par suite de ce fait, la place pré-
pondérante dans l'étude de M. PLANE.
Manaos, située sur le rio Negro, capitale
de l'état d'Amazonas, est la ville où se cen-
tralise le commerce du caoutchouc. Depuis
1898, époque à laquelle nous y sommes
passé, l'aspect de ce vaste entrepôt a consi-
dérablement changé; son étendue s'est
accrue en même temps que l'exportation du
caoutchouc a monté dans ce port : de
6.000 tonnes en 1898, à 16.000 tonnes en
1902.
Nous passons avec l'auteur, au cours de
son récit imagé, quelques bons moments en
face des aspects grandioses des fleuves et de
la végétation puissante de leurs rives; nous
sommes touchés de l'hospitalité cordiale que
reçoit l'étranger lorsqu'il se présente dans la
plus humble case, sans autre titre que celui
d'hôte inattendu ; — mais nous en passons
de bien mauvais aussi, à bord des vapeurs
qui remontent les rivières. Le confortable le
plus élémentaire y est inconnu, il faut accro-
cher son hamac sur le pont, à côté de ceux
des autres passagers, dans une promiscuité
parfois gênante; le menu n'est guère varié et
les « feijoës » (haricots) nageant dans une
sauce noirâtre, la « carne seca » ou « pacote »,
le « pirarucù », que l'on assaisonne de « fa-
rinha » (farine de manioc) en guise de pain,
ne sont pas bien réjouissants. Nous ne par-
lons pas des moustiques, plus terribles que
les jaguars.
NORTH-BORNEO, on avait, il y a quelques
années, fait des plantations importantes de
camphriers; en 1899 on exporta du terri-
toire de la Compagnie pour 39.000 dollars
de camphre ; mais en 1900 ce chiffre tomba
à 25 .000 dollars ; les colons anglais de Bor-
néo délaissent de plus en plus le camphre,
l'opium, le cachou, le chanvre, le café et le
poivre, pour se consacrer presque entière-
ment à la culture du tabac, qui, durant ces
dernières années, a pris là un développe-
ment si remarquable.
GEORGES DE RICCl.
L'Hevea en Amazonie, au Pérou et en Bolivie.
A propos du second volume de M. PLANE. — Conditions économiques générales. — Rendements par arbre
et par estrada. Densité de peuplement. — Les essais de culture de l'Hevea, sur le Madeira. Comparaison
avec l'Asie. — Calculs, statistiques, prévisions, etc.
Par M. P. CIBOT.
A. PLANE: L'Amazonie. 1 vol. in-16. 15 gra-
vures. 2 cartes. Pion, éditeur. Paris,
1903. Prix : 4 fr.
- Après avoir, dans un volume précédent,
Le Pérou (1), décrit les Andes et les hauts
plateaux où prennent naissance les fleuves
qui forment plus bas, par leur réunion,
l'Amazone, le Fleuve-M'er, M. PLANE nous
fait un tableau de l'Amazonie dont il a par-
couru les principales artères.
Son but, dans cette seconde étude, a été
de donner un aperçu de l'avenir économi-
que de ce vaste territoire dont la superficie
égale celle de toute l'Europe occidentale, et
il a envisagé les diverses ressources qui pou-
vaient, dans l'avenir, en assurer la prospé-
périté.
L'agriculture, dans ces terrains d'une ferti-
lité inouïe, et l'élevage, dans les immenses
pampas de l'intérieur, seront, à n'en pas dou-
ter, les deux facteurs de cette richesse future;
mais, selon nous, cet avenir est plus éloigné
que ne le croit l'auteur ; l'accroissement de
la population par la natalité est lent et la
population nomade qui vit dans les serin-
gales (2) vient des autres provinces du Bré-
sil; c'est un simple déplacement temporaire,
et lorsque la fièvre du caoutchouc se pas-
sera, les populations regagneront en grande
partie leurs pays d'origine où elles trouve-
ront un climat moins pénible que celui des
rives de l'Amazone.
(1) V. « J. d'A. T. » n° 22, p. 110.
(2; hxploitation de caoutchouc d'Hevea.
En Amazonie on ne parle que de caout-
chouc et tout gravite autour de ce produit
qui occupe, par suite de ce fait, la place pré-
pondérante dans l'étude de M. PLANE.
Manaos, située sur le rio Negro, capitale
de l'état d'Amazonas, est la ville où se cen-
tralise le commerce du caoutchouc. Depuis
1898, époque à laquelle nous y sommes
passé, l'aspect de ce vaste entrepôt a consi-
dérablement changé; son étendue s'est
accrue en même temps que l'exportation du
caoutchouc a monté dans ce port : de
6.000 tonnes en 1898, à 16.000 tonnes en
1902.
Nous passons avec l'auteur, au cours de
son récit imagé, quelques bons moments en
face des aspects grandioses des fleuves et de
la végétation puissante de leurs rives; nous
sommes touchés de l'hospitalité cordiale que
reçoit l'étranger lorsqu'il se présente dans la
plus humble case, sans autre titre que celui
d'hôte inattendu ; — mais nous en passons
de bien mauvais aussi, à bord des vapeurs
qui remontent les rivières. Le confortable le
plus élémentaire y est inconnu, il faut accro-
cher son hamac sur le pont, à côté de ceux
des autres passagers, dans une promiscuité
parfois gênante; le menu n'est guère varié et
les « feijoës » (haricots) nageant dans une
sauce noirâtre, la « carne seca » ou « pacote »,
le « pirarucù », que l'on assaisonne de « fa-
rinha » (farine de manioc) en guise de pain,
ne sont pas bien réjouissants. Nous ne par-
lons pas des moustiques, plus terribles que
les jaguars.
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