Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-08-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 août 1903 31 août 1903
Description : 1903/08/31 (A3,N26). 1903/08/31 (A3,N26).
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Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
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- Sommaire
Pages- .......... Page(s) .......... 227
- .......... Page(s) .......... 230
- .......... Page(s) .......... 236
- .......... Page(s) .......... 238
- .......... Page(s) .......... 240
- .......... Page(s) .......... 242
- .......... Page(s) .......... 245
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, §§ 431-445, sur papier bleu: Italie, Etats-Unis, Floride, Jamaïque, Sâo-Paulo, Japon, Java, Formose. - Tabac, Coton, Cowpea, Canne, Thé, Camphre, Ramie, Ananas, Gutta-percha, Caoutchouc Intisy, Maté, Quinquina, Kapok, Indigo, Vigne. - Apiculture
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 253
244 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE No 26 - AOUT 1903
plantules, qui arrivent taillées en STUMPS,
dans des tubes de bambous. Ce procédé
permettrait de sauver des risques de la tra-
vgrsée plus de la moitié des guttiers.
« Sur la rivière de Johore où M. DE JOUF-
FROY d'ABBANs, Consul de France, avait o b-
tenu du Sultan le monopole de l'achat des
feuilles, les guttiers sont encore abondants.
Pendant les quelques journées passées dans
le pays en sa compagnie, plusieurs excur-
sions m'ont permis de me rendre compte de
la richesse de ces terres. Au bord de la rivière
Temoun, en particulier, dans une forêt au-
trefois débroussée par la hache et. le feu,
pour la culture des ananas, nombreux sont
les Palaquium repartis vigoureusement des
souches carbonisées. Au bord de la rivière
Nepah, dans une forêt encore vierge, un
bouquet de cent Palaquium environ, s'é-
tayent encore sur la côte et dans le thalweg
marécageux; certain sont fort beaux, et,
quoique poussés surtout en hauteur, ont
encore, à un mètre du sol, de 5o à 60 centi-
mètres de circonférence ; quelques arbres
coupés au ras du sol, sont partis en buissons
très riches, très fournis. A quelque cent
mètres de l'habitation, deux vieux guttiers
étaient en fleurs lors de mon passage, en
mars, et tout autour de la maison une cin-
quantaine de jéunes arbustes, transplantés
depuis un an environ, semblaient pousser
avec vigueur.
« Les Anglais auraient, paraît-il, mainte-
nant, l'intention de pousser la culture des
Palaquium, suivant, en cela du reste, l'exem-
ple de toutes les nations européennes. Pen-
dant mon séjour à Java, j'ai vu passer suc-
cessivement plusieurs missions étrangères,
chargées d'étudier les procédés de culture
employés par les Hollandais, et surtout de
se procurer, tant à Bornéo- qu'à Sumatra,
les jeunes arbres ou graines nécessaires à
leurs essais : des Américains qui voudraient
introduire les guttiers aux Philippines (1),
des envoyés de l'État indépendant du
(1) Ces îles en renferment, peut-être, déjà de spon-
tanés. Il est de fait que les Chinois en exportent plu-
sieurs qualités deguttas. L'administration américaine
a publié plusieurs rapports sur la matière. —
N. DE LA R.
Congo, des Allemands qui se préoccu-
pent de la Nouvelle-Guinée (1).
« D'après M. STUHUIANN, Directeur de
l'Agriculture de l'Est-Africain Allemand,
les seuls essais d'introduction, faits dans
cette colonie avec quatre Palaquium Treubii,
ont échoué. D'après M. SCHLECHTER, PREUSS
aurait mieux réussi au Cameroun. Depuis
peu de temps, les Allemands ont repris leurs
essais sur une échelle plus vaste, au moyen
de plants achetés à la Société belge du « Ba-
rito ».
« La France a fait de son côté des efforts
sérieux; la mission SERULLAS d'abord,cellede
M. RAOUL ensuite, ont toutes deux cherché
à recueillir les plantules nécessaires à nos
essais. Les arbrisseaux rapportés par RoUL,
soit des pépinières de Tjikeumeuh, soit de la
côte occidentale de Sumatra, ont permis au
Ministère des Colonies de répandre ses es-
sences dans quelques-unes de nos colonies.
M. BOURDARIE emporta au Congo quelques
serres Ward; revenant de l'intérieur à Libre-
ville, peu de temps après son départ, j'ai pu
constater les résultats : quelques pieds con-
fiés à un colon étaient morts ; sur les quel-
ques arbrisseaux donnés à la Mission, deux
avaient survécu mais le R. P. KLAINE ne
croyait pas pouvoir les conserver. L'absence
du Directeur du jardin, rapatrié pour ma-
ladie, avait arrêté tout essai, et les plantules
laissées dans les serres semblaient en fort
mauvais état.
« Un autre envoi, confié à M. HENRI LE-
COMTE, se composait de 325 Palaquium; 97
furent laissés à la Guadeloupe, 106 à la
Martinique, 87 à la Guyane. On n'en a ja-
mais eu de nouvelles depuis.
« A plusieurs reprises, l'Indo-Chine a
tenté l'introduction des vrais Palaquium.
Dans ces dernières années, M. JACQUET, Di-
recteur de l'Agriculture au Tonkin, fut en-
voyé à Singapour pour acheter des jeunes
marcottes. La" plupart périrent pendant le
voyage; en 1899, il ne restait plus qu'une
centaine de pieds: 20 à Nha-trang, 20 à Thu-
(1) Dans cette colonie également, il y a, paraît-il, des
guttiers spontanés; la découverte est de SCHLECBTBR;
il reste encore quelque doute sur la qualité du pro-
duit. — N. DE LA R.
plantules, qui arrivent taillées en STUMPS,
dans des tubes de bambous. Ce procédé
permettrait de sauver des risques de la tra-
vgrsée plus de la moitié des guttiers.
« Sur la rivière de Johore où M. DE JOUF-
FROY d'ABBANs, Consul de France, avait o b-
tenu du Sultan le monopole de l'achat des
feuilles, les guttiers sont encore abondants.
Pendant les quelques journées passées dans
le pays en sa compagnie, plusieurs excur-
sions m'ont permis de me rendre compte de
la richesse de ces terres. Au bord de la rivière
Temoun, en particulier, dans une forêt au-
trefois débroussée par la hache et. le feu,
pour la culture des ananas, nombreux sont
les Palaquium repartis vigoureusement des
souches carbonisées. Au bord de la rivière
Nepah, dans une forêt encore vierge, un
bouquet de cent Palaquium environ, s'é-
tayent encore sur la côte et dans le thalweg
marécageux; certain sont fort beaux, et,
quoique poussés surtout en hauteur, ont
encore, à un mètre du sol, de 5o à 60 centi-
mètres de circonférence ; quelques arbres
coupés au ras du sol, sont partis en buissons
très riches, très fournis. A quelque cent
mètres de l'habitation, deux vieux guttiers
étaient en fleurs lors de mon passage, en
mars, et tout autour de la maison une cin-
quantaine de jéunes arbustes, transplantés
depuis un an environ, semblaient pousser
avec vigueur.
« Les Anglais auraient, paraît-il, mainte-
nant, l'intention de pousser la culture des
Palaquium, suivant, en cela du reste, l'exem-
ple de toutes les nations européennes. Pen-
dant mon séjour à Java, j'ai vu passer suc-
cessivement plusieurs missions étrangères,
chargées d'étudier les procédés de culture
employés par les Hollandais, et surtout de
se procurer, tant à Bornéo- qu'à Sumatra,
les jeunes arbres ou graines nécessaires à
leurs essais : des Américains qui voudraient
introduire les guttiers aux Philippines (1),
des envoyés de l'État indépendant du
(1) Ces îles en renferment, peut-être, déjà de spon-
tanés. Il est de fait que les Chinois en exportent plu-
sieurs qualités deguttas. L'administration américaine
a publié plusieurs rapports sur la matière. —
N. DE LA R.
Congo, des Allemands qui se préoccu-
pent de la Nouvelle-Guinée (1).
« D'après M. STUHUIANN, Directeur de
l'Agriculture de l'Est-Africain Allemand,
les seuls essais d'introduction, faits dans
cette colonie avec quatre Palaquium Treubii,
ont échoué. D'après M. SCHLECHTER, PREUSS
aurait mieux réussi au Cameroun. Depuis
peu de temps, les Allemands ont repris leurs
essais sur une échelle plus vaste, au moyen
de plants achetés à la Société belge du « Ba-
rito ».
« La France a fait de son côté des efforts
sérieux; la mission SERULLAS d'abord,cellede
M. RAOUL ensuite, ont toutes deux cherché
à recueillir les plantules nécessaires à nos
essais. Les arbrisseaux rapportés par RoUL,
soit des pépinières de Tjikeumeuh, soit de la
côte occidentale de Sumatra, ont permis au
Ministère des Colonies de répandre ses es-
sences dans quelques-unes de nos colonies.
M. BOURDARIE emporta au Congo quelques
serres Ward; revenant de l'intérieur à Libre-
ville, peu de temps après son départ, j'ai pu
constater les résultats : quelques pieds con-
fiés à un colon étaient morts ; sur les quel-
ques arbrisseaux donnés à la Mission, deux
avaient survécu mais le R. P. KLAINE ne
croyait pas pouvoir les conserver. L'absence
du Directeur du jardin, rapatrié pour ma-
ladie, avait arrêté tout essai, et les plantules
laissées dans les serres semblaient en fort
mauvais état.
« Un autre envoi, confié à M. HENRI LE-
COMTE, se composait de 325 Palaquium; 97
furent laissés à la Guadeloupe, 106 à la
Martinique, 87 à la Guyane. On n'en a ja-
mais eu de nouvelles depuis.
« A plusieurs reprises, l'Indo-Chine a
tenté l'introduction des vrais Palaquium.
Dans ces dernières années, M. JACQUET, Di-
recteur de l'Agriculture au Tonkin, fut en-
voyé à Singapour pour acheter des jeunes
marcottes. La" plupart périrent pendant le
voyage; en 1899, il ne restait plus qu'une
centaine de pieds: 20 à Nha-trang, 20 à Thu-
(1) Dans cette colonie également, il y a, paraît-il, des
guttiers spontanés; la découverte est de SCHLECBTBR;
il reste encore quelque doute sur la qualité du pro-
duit. — N. DE LA R.
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