Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-05-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mai 1903 31 mai 1903
Description : 1903/05/31 (A3,N23). 1903/05/31 (A3,N23).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437462n
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières129
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS.
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 154
- .......... Page(s) .......... 155
- .......... Page(s) .......... 156
- .......... Page(s) .......... 157
- .......... Page(s) .......... 158
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 159
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 160
- .......... Page(s) .......... 160
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques, 373-396 sur papier bleu
- FIGURES
- FIG. 8: Levier monté sur roues. - Fig. 9: Machine Lamblin. - Fig. 10: Fardier.
N°23 — MAI 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 1B9
minces, contiennent une proportion de
fibres très supérieure à celle qu'offre l'A.
americana ; mais, à poids égal, elles pren-
nent plus de temps à décortiquer et néces-
sitent plus de main-d'œuvre, puisqu'il faut
traiterdavantage de ces feuilles, plus petites;
or, on met sensiblement autant de temps à
défibrer une feuille pesant 5oo grammes
qu'une autre pesant 1 kilogramme.
Les feuilles internes des A. americana,
c'est-à-dire les plus jeunes, fournissent une
fibre plus blanche et plus abondante que
celle des feuilles externes (feuilles vertes).
Cependant, M. FASIO qui ne tient pas à
épuiser les peuplements par une exploitation
trop radicale, recommande à ses fournis-
seurs de ne lui apporter q'ue des feuilles
externes.
La culture de l'Oranger à Jaffa.
Par M. M. APFELBAUM.
La culture de l'oranger règne en maîtresse
aux environs de Jaffa; elle s'étend sur un
rayon qui atteint jusqu'à quinze kilomètres
au Sud-Est de cette ville, et couvre u ne sur-
face de plus de douze cent cinquante hecta.
res dont neuf cents en vieilles plantations et
le reste en plantations récentes.
La variété qui s'y est créée, et qui est
connue sous le nom d'orange de Jaffa, jouit
d'une réputation universelle. Les bénéfices
élevés de cette culture la font propager avec
activité et l'on est frappé de constater coin-
bien d'orangeries sont en voie de création.
Les vieilles orangeries sont très divisées,
on en trouve que peu qui ont plus de trois
hectares. Par contre, les nouvelles peuvent
atteindre jusq u'à dix hectares.
La production s'est sensiblement augmen.
tée pendant ces dernières années. En 1895,
l'exportation des oranges s'élevait à deux
millions de francs. Aujourd'hui elle a atteint
le chiffre de trois millions de francs.
Terrain. — Les premières orangeries de
Jaffa ont été créées sur un sol trop argileux;
aussi, ces orangeries tendent-elles à dispa-
raître, le pourridié et autres maladies crypto-
gamiques y faisant des ravages considéra-
bles.
Les nouvelles plantations se font sur des
terrains silico-argileux, parfois même sur
des terrains tout à fait sablonneux.
Variétés. — Diverses variétés d'orangers
sont spéciales à cette région.
C'est tout d'abord l'oranger « Schamouti »
qui forme le fond des plantations. Cet arbre
a les feuilles très grandes, la tige plutôt
grêle, le fruit d'une remarquable grosseur,
d'une forme ovoïde, déprimée au sommet, la
peau donnant plutôt sur le rouge que sur
l'orange, est très épaisse, ce qui lui permet
d'affronter les longs voyages. La chair, un
peu grossière, mais très douce, ne renferme
aucune graine. C'est la vraie « oran ge de
Jaffa ».
Deux autres variétés fournissent plutôt
des fruits pour la consommation locale, ce
sont l'oranger « Beledy » dont le fruit est
rond, la peau fine et la chair très juteuse et
l'oranger « Hetmaly » dont le fruit rond et
à peau épaisse n'est pas très estimé, mais ces
deux dernières variétés donnent de plus
nombreux fruits.
Multiplication. — Les anciennes orange-
ries de Jaffa étaient greffées sur citronniers
acides. Aujourd'hui on ne greffe plus que
sur limettier (Citrus Limetta)., rarement sur
bigaradier. Ce dernier porte-greffe donne
des sujets robustes mais il a une tendance
naturelle à la biennalité, c'est-à-dire à don-
ner une bonne récolte suivie d'une moindre ;
il tarde à se mettre à fruits et est en géné-
ral moins fertile que le limettier.
La multiplication se fait le plus générale-
ment par boutures, rarement par semis.
Le bouturage se fait en février.
Les boutures qui ont vingt-cinq centi-
mètres de long sont plantées dans des pla-
tes-bandes ameublies et bien fumées, dis-
posées en contre-bas du sol. Pour les plan-
ter, l'ouvrier se sert d'un marteau en bois
minces, contiennent une proportion de
fibres très supérieure à celle qu'offre l'A.
americana ; mais, à poids égal, elles pren-
nent plus de temps à décortiquer et néces-
sitent plus de main-d'œuvre, puisqu'il faut
traiterdavantage de ces feuilles, plus petites;
or, on met sensiblement autant de temps à
défibrer une feuille pesant 5oo grammes
qu'une autre pesant 1 kilogramme.
Les feuilles internes des A. americana,
c'est-à-dire les plus jeunes, fournissent une
fibre plus blanche et plus abondante que
celle des feuilles externes (feuilles vertes).
Cependant, M. FASIO qui ne tient pas à
épuiser les peuplements par une exploitation
trop radicale, recommande à ses fournis-
seurs de ne lui apporter q'ue des feuilles
externes.
La culture de l'Oranger à Jaffa.
Par M. M. APFELBAUM.
La culture de l'oranger règne en maîtresse
aux environs de Jaffa; elle s'étend sur un
rayon qui atteint jusqu'à quinze kilomètres
au Sud-Est de cette ville, et couvre u ne sur-
face de plus de douze cent cinquante hecta.
res dont neuf cents en vieilles plantations et
le reste en plantations récentes.
La variété qui s'y est créée, et qui est
connue sous le nom d'orange de Jaffa, jouit
d'une réputation universelle. Les bénéfices
élevés de cette culture la font propager avec
activité et l'on est frappé de constater coin-
bien d'orangeries sont en voie de création.
Les vieilles orangeries sont très divisées,
on en trouve que peu qui ont plus de trois
hectares. Par contre, les nouvelles peuvent
atteindre jusq u'à dix hectares.
La production s'est sensiblement augmen.
tée pendant ces dernières années. En 1895,
l'exportation des oranges s'élevait à deux
millions de francs. Aujourd'hui elle a atteint
le chiffre de trois millions de francs.
Terrain. — Les premières orangeries de
Jaffa ont été créées sur un sol trop argileux;
aussi, ces orangeries tendent-elles à dispa-
raître, le pourridié et autres maladies crypto-
gamiques y faisant des ravages considéra-
bles.
Les nouvelles plantations se font sur des
terrains silico-argileux, parfois même sur
des terrains tout à fait sablonneux.
Variétés. — Diverses variétés d'orangers
sont spéciales à cette région.
C'est tout d'abord l'oranger « Schamouti »
qui forme le fond des plantations. Cet arbre
a les feuilles très grandes, la tige plutôt
grêle, le fruit d'une remarquable grosseur,
d'une forme ovoïde, déprimée au sommet, la
peau donnant plutôt sur le rouge que sur
l'orange, est très épaisse, ce qui lui permet
d'affronter les longs voyages. La chair, un
peu grossière, mais très douce, ne renferme
aucune graine. C'est la vraie « oran ge de
Jaffa ».
Deux autres variétés fournissent plutôt
des fruits pour la consommation locale, ce
sont l'oranger « Beledy » dont le fruit est
rond, la peau fine et la chair très juteuse et
l'oranger « Hetmaly » dont le fruit rond et
à peau épaisse n'est pas très estimé, mais ces
deux dernières variétés donnent de plus
nombreux fruits.
Multiplication. — Les anciennes orange-
ries de Jaffa étaient greffées sur citronniers
acides. Aujourd'hui on ne greffe plus que
sur limettier (Citrus Limetta)., rarement sur
bigaradier. Ce dernier porte-greffe donne
des sujets robustes mais il a une tendance
naturelle à la biennalité, c'est-à-dire à don-
ner une bonne récolte suivie d'une moindre ;
il tarde à se mettre à fruits et est en géné-
ral moins fertile que le limettier.
La multiplication se fait le plus générale-
ment par boutures, rarement par semis.
Le bouturage se fait en février.
Les boutures qui ont vingt-cinq centi-
mètres de long sont plantées dans des pla-
tes-bandes ameublies et bien fumées, dis-
posées en contre-bas du sol. Pour les plan-
ter, l'ouvrier se sert d'un marteau en bois
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