Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1903 30 avril 1903
Description : 1903/04/30 (A3,N22). 1903/04/30 (A3,N22).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374617
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières97
- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS.
Pages- .......... Page(s) .......... 99
- .......... Page(s) .......... 102
- .......... Page(s) .......... 103
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 108
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 111
- Beurre de coco. (Détails sur le fonctionnement des usines de Marseille, de Singapore, de Pondichéry).......... Page(s) .......... 114
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 128
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 355-372
- Annonces bibliographiques, sur papier bleu
[ No 22 — Avril 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 101
moins longue. Les rameaux tenaient bien en
terre, le bourrelet se formait abondant, se
couvrait plus ou moins de racines, et au
bout d'un mois ou six semaines une grande
partie des marcottes pouvait être sevrée
et mise en pépinière. Mais qu'il survint
quelques jours de sécheresse avant le
sevrage, les jeunes racines se desséchaient.
Nous avons alors choisi un procédé inter-
médiaire entre le bouturage et le marcottage.
Dès l'apparition des racines, lorsqu'elles
n'avaient que un ou deux centimètres, nous
séparions les marcottes du pied-mère et les
mettions sous châssis. Elles végétaient alors
comme des boutures.
Voici les résultats obtenus sur 7 lots com-
prenant plus de 600 marcottes.
Tableau II : Marcottage
■J) NOMBRE DE JOURS lCOULJS a
o -'-:----:- E
_j du de la mise de la mise x 5
:f) marcottage sous châssis sous châssis cn g
M , 1 à la plantation à la plantation ,' r-
d a la des premières des dernières 2
mise sous marcottes marcottes
£ châssis. reprises. reprises. 0/0'
III - 16 /,0 —
V — 20 58 100
VU HI 21 M 92
VIII 25 17. 47 91
XI 28 26 34 iOO
XII 21 30 110 71
XIV 16 41 112 95
XV 36 22 69 88
Nous avons donc obtenu ainsi d'une part
une proportion de réussite beaucoup plus
élevée et plus régulière, et une plus grande
rapidité dans l'opération.
De la saison à choisir. — On peut toute
l'année multiplier le L. owariellsis par bou-
tures ou marcottes, et les résultats que nous
avons indiqués portent sur tous les mois.
Cependant, il ressort de nos observations
que l'époque à préférer est celle où la plante
végète le mieux lorsqu'elle pousse librement,
c'est-à-dire, au commencement ou au cours
de la saison des pluies.
Ainsi, dans le Tableau 1 (Bouturage), le
lot n° XVIII a été fait le 15 février, peu de
temps avant les premières pluies qui sur-
viennent à l'époque de l'équinoxe, le lot n° IV,
au courant de la saison pluvieuse. Ce sont
eux qui montrent la plus forte réussite,
84 et 98 Le lot n° XIII au contraire, a
été fait fin octobre, à la fin de la végétation
de la liane, peu de temps avant le début de
la saison sèche ; il ne nous a donné que45
de réussite.
De même dans le Tableau II (Marcottage),
les lots nos XII et XIV ont exigé deux fois
plus de temps que les autres pour donner un
enracinement suffisant et la réussite a été très
faible pour l'un d'eux : 71 Tandis que le
n° V et le n° XI faits en pleine saison des
pluies, nousont donné, en deux mois, 100
de réussite.
Cependant, les conditions, où boutures et
marcottes se trouvaient dans les châssis,
étaient sensiblement les mêmes en toute sai-
son et d'ailleurs, le bourrelet se formait tou-
jours. Mais, en dehors des époques de végéta-
tion, il se bornait souvent à augmenter, jus-
qu'à atteindre deuxet trois fois le diamètre du
rameau, sans émettre de racines; finale-
ment, la base de la bouture ou de la marcotte
noircissait et les feuilles tombaient.
Il est incontestable que les marcottes telles
que nous les traitions, subissaient incompa-
rablement moins que les boutures l'influence
de la saison.
Tels sont les résultats de nos observations
sur la multiplication du L. owariensis.
Nous nous en voudrions de taire le nom de
M. PAUL PUY, ancien élève de l'École d'hor-
ticulture Lenôtre, qui nous aida à recueillir
ces observations. Une bonne partie du mé-
rite de cette note lui revient. Qu'il veuille
bien en recevoir ici nos meilleurs remercie-
ments.
GEORGES LE TESTU,
Ingénieur-Agronome.
moins longue. Les rameaux tenaient bien en
terre, le bourrelet se formait abondant, se
couvrait plus ou moins de racines, et au
bout d'un mois ou six semaines une grande
partie des marcottes pouvait être sevrée
et mise en pépinière. Mais qu'il survint
quelques jours de sécheresse avant le
sevrage, les jeunes racines se desséchaient.
Nous avons alors choisi un procédé inter-
médiaire entre le bouturage et le marcottage.
Dès l'apparition des racines, lorsqu'elles
n'avaient que un ou deux centimètres, nous
séparions les marcottes du pied-mère et les
mettions sous châssis. Elles végétaient alors
comme des boutures.
Voici les résultats obtenus sur 7 lots com-
prenant plus de 600 marcottes.
Tableau II : Marcottage
■J) NOMBRE DE JOURS lCOULJS a
o -'-:----:- E
_j du de la mise de la mise x 5
:f) marcottage sous châssis sous châssis cn g
M , 1 à la plantation à la plantation ,' r-
d a la des premières des dernières 2
mise sous marcottes marcottes
£ châssis. reprises. reprises. 0/0'
III - 16 /,0 —
V — 20 58 100
VU HI 21 M 92
VIII 25 17. 47 91
XI 28 26 34 iOO
XII 21 30 110 71
XIV 16 41 112 95
XV 36 22 69 88
Nous avons donc obtenu ainsi d'une part
une proportion de réussite beaucoup plus
élevée et plus régulière, et une plus grande
rapidité dans l'opération.
De la saison à choisir. — On peut toute
l'année multiplier le L. owariellsis par bou-
tures ou marcottes, et les résultats que nous
avons indiqués portent sur tous les mois.
Cependant, il ressort de nos observations
que l'époque à préférer est celle où la plante
végète le mieux lorsqu'elle pousse librement,
c'est-à-dire, au commencement ou au cours
de la saison des pluies.
Ainsi, dans le Tableau 1 (Bouturage), le
lot n° XVIII a été fait le 15 février, peu de
temps avant les premières pluies qui sur-
viennent à l'époque de l'équinoxe, le lot n° IV,
au courant de la saison pluvieuse. Ce sont
eux qui montrent la plus forte réussite,
84 et 98 Le lot n° XIII au contraire, a
été fait fin octobre, à la fin de la végétation
de la liane, peu de temps avant le début de
la saison sèche ; il ne nous a donné que45
de réussite.
De même dans le Tableau II (Marcottage),
les lots nos XII et XIV ont exigé deux fois
plus de temps que les autres pour donner un
enracinement suffisant et la réussite a été très
faible pour l'un d'eux : 71 Tandis que le
n° V et le n° XI faits en pleine saison des
pluies, nousont donné, en deux mois, 100
de réussite.
Cependant, les conditions, où boutures et
marcottes se trouvaient dans les châssis,
étaient sensiblement les mêmes en toute sai-
son et d'ailleurs, le bourrelet se formait tou-
jours. Mais, en dehors des époques de végéta-
tion, il se bornait souvent à augmenter, jus-
qu'à atteindre deuxet trois fois le diamètre du
rameau, sans émettre de racines; finale-
ment, la base de la bouture ou de la marcotte
noircissait et les feuilles tombaient.
Il est incontestable que les marcottes telles
que nous les traitions, subissaient incompa-
rablement moins que les boutures l'influence
de la saison.
Tels sont les résultats de nos observations
sur la multiplication du L. owariensis.
Nous nous en voudrions de taire le nom de
M. PAUL PUY, ancien élève de l'École d'hor-
ticulture Lenôtre, qui nous aida à recueillir
ces observations. Une bonne partie du mé-
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