Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-04-30
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 30 avril 1903 30 avril 1903
Description : 1903/04/30 (A3,N22). 1903/04/30 (A3,N22).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64374617
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ETUDES ET DOSSIERS.
Pages- .......... Page(s) .......... 99
- .......... Page(s) .......... 102
- .......... Page(s) .......... 103
- .......... Page(s) .......... 105
- .......... Page(s) .......... 106
- .......... Page(s) .......... 108
- .......... Page(s) .......... 110
- .......... Page(s) .......... 111
- Beurre de coco. (Détails sur le fonctionnement des usines de Marseille, de Singapore, de Pondichéry).......... Page(s) .......... 114
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITÉS
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 124
- .......... Page(s) .......... 125
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 126
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 127
- .......... Page(s) .......... 128
- .......... Page(s) .......... 128
- LIVRES NOUVEAUX
- .......... Page(s) .......... 355-372
- Annonces bibliographiques, sur papier bleu
N° 22 — AVRIL 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 123
un trieur-décortiqueur, et l'envoya à Aden,
où il travailla bien jusqu'au jour où, mal-
heureusement, il eut besoin de réparations.
Quoique le dommage fût de peu d'impor-
tance et eût été, dans des circonstances ordi-
naires, facile à réparer, les artisans indigènes
ne voulurent pas s'en occuper, disant que
la machine était a morte », qu'Allah le vou-
lait ainsi et qu'il ne fallait pas défier la Pro-
vidence, en essayant de rappeler la machine
à la vie. La machine fut plus tard renvoyée à
New-York.
Rappelons que Raoul a donné dans son volume
Le Café quelques bonnes pages sur le café en
Arabie, d'après un document de W. C. PALGRAVE
datant de 1862-1863.
*
* *
La « New-York Merchant's Revue » emprunte
à une source, qui n'est point nommément dési-
gnée, la note suivante que nous avons recueillie
à notre tour dans le « Indian GardeningandPlan-
ting » du 5 juin 1902:
« Le « Times of India » pense que la dimi-
nution de l'importance d'Aden, comme port
d'exportation de café d'Arabie, aura vrai-
semblablement une grande répercussion sur
le marché international des cafés. A Hodei-
dah et à Jeddah, on n'a jamais pris aucune
mesure pour empêcher l'admission des cafés
de Java et autres, et leur démarquage en
café soit disant d'Arabie. A Aden, au con-
traire, de telles fraudes sont pratiquement
impossibles : Chaque once de café qui arrive
à Aden par terre ou par mer, est inspectée,
enregistrée, et on délivre des bons de sortie
réguliers à tous les marchands de café.
« Le vrai Moka n'est jamais importé autre-
ment que sous un emballage spécial, inva-
riable, et qui est fabriqué dans les districts
producteurs, en Arabie. La plus grande
partie du Moka est dirigée s.ur Marseille, et
les consignataires de cette ville n'accepte-
raient aucun café comme Moka d'origine s'il
ne venait pas sous cet emballage. On a bien
tenté d'établir un commerce de ces enve-
loppes, de les envoyer d'Aden à Hodeidah ou
à Jeddah, pour pouvoir ensuite expédier de
ces villes en Europe, comme Mokas d'ori-
gine, des cafés de Java et d'Abyssinie; mais
le c Port Trust]) d'Aden ne permet passes
entreprises ingénieuses de cette nature ;
si bien que la tentative a échoué jusqu'à
présent. Mais si Aden renonce à son trafic;
si tout le Moka doit aller dorénavant à
Hodeidah et à Jeddah, l'authenticité de cette
qualité pourrait se trouver gravement com-
promise. »
La n N.-Y. Merchant's Review » commente en
ces termes l'information ci-dessus :
-« On a une tendance à exagérer l'impor-
tance commerciale du café Moka. Il ne tient
en réalité qu'une faible place dans le corn.
merce des. cafés.
« En premier lieu, la réputation du Moka
est surfaite. L'idée courante, que le Moka est
le roi des café est certainement erronée.
La fève du vrai Moka est petite, de forme
défectueuse et a un arome âcre. Il ne pour-
rait en être autrement, car le climat et le sol
de l'Arabie ne sont pas propres à la pro-
duction d'un café vraiment bon. Le pseudo-
Moka, produit au Brésil, est de beaucoup
supérieur à la provenance authentique dont
il usurpe le nom. Si le public était moins
routinier, il y a longtemps que la réputation
du Moka se serait évanouie, et que les sortes
les plus fines du Brésil auraient pris dans
l'estime du public la place que leur accordent
déjà des spécialistes.
a Quant au café de Java, les qualités les
meilleures de cette provenance sont très su-
périeures au Moka d'origine; leur produc-
tion est d'ailleurs relativement limitée. De
même que « Moka », « Java » est devenu
surtout un terme de convention commer-
ciale, qui n'a plus ou peu de signification
géographique; il correspond seulement à U8
type de qualité.
« Un café de qualité inférieure, étiqueté
« Moka » ou a Java » se vend plus facile-
ment qu'un café vraiment supérieur, mais
qui serait présenté comme « Rio » ou a San-
tos », portant sa marque véritable.
Le public, d'autre part, n'a pas besoin
que son café favori lui soit fourni sous un
nom de provenance. Les différents termes
énumérés sont ainsi dépourvus de significa-
tion réelle actuellement. Tous ces « Java a
et « Moka » sont absolument surannés. La
un trieur-décortiqueur, et l'envoya à Aden,
où il travailla bien jusqu'au jour où, mal-
heureusement, il eut besoin de réparations.
Quoique le dommage fût de peu d'impor-
tance et eût été, dans des circonstances ordi-
naires, facile à réparer, les artisans indigènes
ne voulurent pas s'en occuper, disant que
la machine était a morte », qu'Allah le vou-
lait ainsi et qu'il ne fallait pas défier la Pro-
vidence, en essayant de rappeler la machine
à la vie. La machine fut plus tard renvoyée à
New-York.
Rappelons que Raoul a donné dans son volume
Le Café quelques bonnes pages sur le café en
Arabie, d'après un document de W. C. PALGRAVE
datant de 1862-1863.
*
* *
La « New-York Merchant's Revue » emprunte
à une source, qui n'est point nommément dési-
gnée, la note suivante que nous avons recueillie
à notre tour dans le « Indian GardeningandPlan-
ting » du 5 juin 1902:
« Le « Times of India » pense que la dimi-
nution de l'importance d'Aden, comme port
d'exportation de café d'Arabie, aura vrai-
semblablement une grande répercussion sur
le marché international des cafés. A Hodei-
dah et à Jeddah, on n'a jamais pris aucune
mesure pour empêcher l'admission des cafés
de Java et autres, et leur démarquage en
café soit disant d'Arabie. A Aden, au con-
traire, de telles fraudes sont pratiquement
impossibles : Chaque once de café qui arrive
à Aden par terre ou par mer, est inspectée,
enregistrée, et on délivre des bons de sortie
réguliers à tous les marchands de café.
« Le vrai Moka n'est jamais importé autre-
ment que sous un emballage spécial, inva-
riable, et qui est fabriqué dans les districts
producteurs, en Arabie. La plus grande
partie du Moka est dirigée s.ur Marseille, et
les consignataires de cette ville n'accepte-
raient aucun café comme Moka d'origine s'il
ne venait pas sous cet emballage. On a bien
tenté d'établir un commerce de ces enve-
loppes, de les envoyer d'Aden à Hodeidah ou
à Jeddah, pour pouvoir ensuite expédier de
ces villes en Europe, comme Mokas d'ori-
gine, des cafés de Java et d'Abyssinie; mais
le c Port Trust]) d'Aden ne permet passes
entreprises ingénieuses de cette nature ;
si bien que la tentative a échoué jusqu'à
présent. Mais si Aden renonce à son trafic;
si tout le Moka doit aller dorénavant à
Hodeidah et à Jeddah, l'authenticité de cette
qualité pourrait se trouver gravement com-
promise. »
La n N.-Y. Merchant's Review » commente en
ces termes l'information ci-dessus :
-« On a une tendance à exagérer l'impor-
tance commerciale du café Moka. Il ne tient
en réalité qu'une faible place dans le corn.
merce des. cafés.
« En premier lieu, la réputation du Moka
est surfaite. L'idée courante, que le Moka est
le roi des café est certainement erronée.
La fève du vrai Moka est petite, de forme
défectueuse et a un arome âcre. Il ne pour-
rait en être autrement, car le climat et le sol
de l'Arabie ne sont pas propres à la pro-
duction d'un café vraiment bon. Le pseudo-
Moka, produit au Brésil, est de beaucoup
supérieur à la provenance authentique dont
il usurpe le nom. Si le public était moins
routinier, il y a longtemps que la réputation
du Moka se serait évanouie, et que les sortes
les plus fines du Brésil auraient pris dans
l'estime du public la place que leur accordent
déjà des spécialistes.
a Quant au café de Java, les qualités les
meilleures de cette provenance sont très su-
périeures au Moka d'origine; leur produc-
tion est d'ailleurs relativement limitée. De
même que « Moka », « Java » est devenu
surtout un terme de convention commer-
ciale, qui n'a plus ou peu de signification
géographique; il correspond seulement à U8
type de qualité.
« Un café de qualité inférieure, étiqueté
« Moka » ou a Java » se vend plus facile-
ment qu'un café vraiment supérieur, mais
qui serait présenté comme « Rio » ou a San-
tos », portant sa marque véritable.
Le public, d'autre part, n'a pas besoin
que son café favori lui soit fourni sous un
nom de provenance. Les différents termes
énumérés sont ainsi dépourvus de significa-
tion réelle actuellement. Tous ces « Java a
et « Moka » sont absolument surannés. La
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