Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-03-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 mars 1903 31 mars 1903
Description : 1903/03/31 (A3,N21). 1903/03/31 (A3,N21).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437460t
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
- Aller à la page de la table des matières65
- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 88
- .......... Page(s) .......... 89
- .......... Page(s) .......... 90
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 91
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 92
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 93
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 94
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 95
- .......... Page(s) .......... 96
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 338-354. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 91
N° 21 — MARS 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 81
ou d'autres matériaux quelconques, disposés
de manière à ne pas gêner la jeune plante
dans son développement. D'après M. VON
MECHEL, il n'est pas rare de voir les jeunes
plantes de gambir fleurir dès la première
année.
A l'époque de la taille, les arbustes sont
ici coupés beaucoup plus bas que dans les
plantations chinoises. De cette façon, la
plante est naturellement amenée à se rami-
fier bien davantage, et même il n'est pas rare
de voir sortir de terre de nouvelles tiges.
D'après tout ce que j'ai.vu jusqu'ici en fait
de gambir, je considère comme le plus ra-
tionel de tailler les arbrisseaux à 1 mètre
environ, mais il faut, avant tout, veiller à ce
qu'ils ne meurent pas de pourriture. Pour
éviter cet accident, M. VON MECHEL fait ra-
mener la terre tout autour du pied, opérant
ainsi d'une manière très pratique un véritable
buttage, qui détermine la formation de ra-
cines fraîches sur les parties couvertes des
nouvelles pousses. Si les vieilles racines
viennent à mourir, il n'en résulte aucun
dommage, puisqu'il y a toujours des racines
fraithes. Ce processus peut aller si loin, le
temps aidant, que plusieurs pieds se forment
là où l'on n'en avait planté qu'un. Je consi-
dère ce buttage du gambir comme très re-
commandable.
Une autre innovation de M. VON MECHEL
consiste dans l'usage du sécateur pour la
taille des rameaux du gambir, au lieu des
couteaux employés par les Chinois. Le séca-
teur permet d'obtenir une section nette, tan-
dis qu'avec le couteau, quand on taille ra-
pidement, on brise beaucoup plus qu'on ne
coupe.
Chaque ouvrier employé à la taille doit
rapporter dans sa journée une quantité dé-
terminée de rameaux, qu'on contrôle à la
balance. Les gens portent habituellement les
rameaux par deux bottes à la fois, suspen-
dues aux deux bouts d'une perche pesant
ensemble environ 60 kilos. Les rameaux sont
broyés par un simple hache-paille.
Les diverses nouveautés introduites dans
la culture du gambir par M. VON MECHEL
et le traitement rationnel qu'il fait subir à la
matière première, lui permettent d'obtenir
un produit très uniforme et de haute qua-
lité, que les Javanais mastiquent de préfé-
rence à celui des Chinois.
Cette prédilection des consommateurs Ja-
vanais explique pourquoi, M. VON MECHEL
fait de jolis bénéfices. Toutes les autres plan-
tations de gambir dirigées par des Euro-
péens ne préparent que le gambir moins
cher, servant à la teinturerie et destiné au
marché européen, et elles ne parviennent
pas à se tirer d'affaire.
Pour créer sur le marché une marque spé-
ciale, tous les morceaux de gambir préparés
à la ferme de M. VON MECHEL sont marqués
d'une étoile à cinq branches, avec un I au
centre.
Si le travail continue à être dirigé avec la
même précision le jour où les cultures de
Djapoera-Estate auront été étendues à de
plus grandes surfaces, M. VON MECHEL arri-
vera à fournir de gambir toute l'île de Java.
PARTIE COIUlERCIftLE
Le Marché du Caoutchouc
Par MM. HECHT FRÈRES & Cie.
Para fia. — Dès le commencement du
mois de mars, le mouvement de hausse, un
peu artificiel, causé par deux gros spécula-
teurs, n'a pas tardé à s'arrêter sous l'in-
fluence de ventes importantes, faites par les
mêmes spéculateurs qui ont brusquement
changé de position. De fortes quantités de
caoutchoucs ont ainsi changé de mains à des
prix décroissants, et le cours le plus bas qui
ait été coté pour Haut-Amazône disponible
a été 10 francs. Le Bas-Aniazône n'a d'ail-
leurs donné lieu qu'à des transactions res-
ou d'autres matériaux quelconques, disposés
de manière à ne pas gêner la jeune plante
dans son développement. D'après M. VON
MECHEL, il n'est pas rare de voir les jeunes
plantes de gambir fleurir dès la première
année.
A l'époque de la taille, les arbustes sont
ici coupés beaucoup plus bas que dans les
plantations chinoises. De cette façon, la
plante est naturellement amenée à se rami-
fier bien davantage, et même il n'est pas rare
de voir sortir de terre de nouvelles tiges.
D'après tout ce que j'ai.vu jusqu'ici en fait
de gambir, je considère comme le plus ra-
tionel de tailler les arbrisseaux à 1 mètre
environ, mais il faut, avant tout, veiller à ce
qu'ils ne meurent pas de pourriture. Pour
éviter cet accident, M. VON MECHEL fait ra-
mener la terre tout autour du pied, opérant
ainsi d'une manière très pratique un véritable
buttage, qui détermine la formation de ra-
cines fraîches sur les parties couvertes des
nouvelles pousses. Si les vieilles racines
viennent à mourir, il n'en résulte aucun
dommage, puisqu'il y a toujours des racines
fraithes. Ce processus peut aller si loin, le
temps aidant, que plusieurs pieds se forment
là où l'on n'en avait planté qu'un. Je consi-
dère ce buttage du gambir comme très re-
commandable.
Une autre innovation de M. VON MECHEL
consiste dans l'usage du sécateur pour la
taille des rameaux du gambir, au lieu des
couteaux employés par les Chinois. Le séca-
teur permet d'obtenir une section nette, tan-
dis qu'avec le couteau, quand on taille ra-
pidement, on brise beaucoup plus qu'on ne
coupe.
Chaque ouvrier employé à la taille doit
rapporter dans sa journée une quantité dé-
terminée de rameaux, qu'on contrôle à la
balance. Les gens portent habituellement les
rameaux par deux bottes à la fois, suspen-
dues aux deux bouts d'une perche pesant
ensemble environ 60 kilos. Les rameaux sont
broyés par un simple hache-paille.
Les diverses nouveautés introduites dans
la culture du gambir par M. VON MECHEL
et le traitement rationnel qu'il fait subir à la
matière première, lui permettent d'obtenir
un produit très uniforme et de haute qua-
lité, que les Javanais mastiquent de préfé-
rence à celui des Chinois.
Cette prédilection des consommateurs Ja-
vanais explique pourquoi, M. VON MECHEL
fait de jolis bénéfices. Toutes les autres plan-
tations de gambir dirigées par des Euro-
péens ne préparent que le gambir moins
cher, servant à la teinturerie et destiné au
marché européen, et elles ne parviennent
pas à se tirer d'affaire.
Pour créer sur le marché une marque spé-
ciale, tous les morceaux de gambir préparés
à la ferme de M. VON MECHEL sont marqués
d'une étoile à cinq branches, avec un I au
centre.
Si le travail continue à être dirigé avec la
même précision le jour où les cultures de
Djapoera-Estate auront été étendues à de
plus grandes surfaces, M. VON MECHEL arri-
vera à fournir de gambir toute l'île de Java.
PARTIE COIUlERCIftLE
Le Marché du Caoutchouc
Par MM. HECHT FRÈRES & Cie.
Para fia. — Dès le commencement du
mois de mars, le mouvement de hausse, un
peu artificiel, causé par deux gros spécula-
teurs, n'a pas tardé à s'arrêter sous l'in-
fluence de ventes importantes, faites par les
mêmes spéculateurs qui ont brusquement
changé de position. De fortes quantités de
caoutchoucs ont ainsi changé de mains à des
prix décroissants, et le cours le plus bas qui
ait été coté pour Haut-Amazône disponible
a été 10 francs. Le Bas-Aniazône n'a d'ail-
leurs donné lieu qu'à des transactions res-
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