Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1903 31 janvier 1903
Description : 1903/01/31 (A3,N19). 1903/01/31 (A3,N19).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437458r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 283-310. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 4
N° io - JANV. IGO3 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 29
fait partie du chapitre intitulé « Les vallées du ver-
sant oriental des Andes x :
En descendant la Quebrada, à la végétation
des hauteurs rudes et froides succède, vers
2.3oo mètres, l'exubérance des tropiques.
C'est vers cette altitude que la canne à sucre
fait son apparition. C'est également là que
commence l'aire si restreinte de la coca.
Cette plante possède en effet sa sphère
d'habitation bien définie, en dehors de la-
quelle elle croît mal ou pas du tout. Ainsi,
dans la vallée de l'Urubamba, il est bien
connu que la coca atteint sa végétation la
plus belle, et où la richesse en cocaïne est à
son maximum, entre Challay et Maranura.
La canne à sucre,dansces contrées, atteint
une production remarquable. A côté de la
culture et distillation de la canne, figurent la
culture et le travail de la coca.
Cette plante curieuse demande une terre
particulière, un sol assez pierreux, schisteux.
Elle est semée en pépinière. La graine est
très délicate et ne conserve que deux ou
trois moisson pouvoir germinatif. Le jeune
plant, trèsdélicat dans la pépinière, nécessite
un abri, qui est constitué par de la paille de
canne ou de maïs, supportée sur des perches.
Au bout de quelques mois, il est trans-
planté dans un terrain bien ameubli, au fond
de sillons dont la crète est déjà occupée par
la yuca (manioc), qui constituera un abri en
même temps qu'elle donnera un produit de
plus. Le terrain, souvent envahi par les
mauvaises herbes, demande un nettoyage
minutieux. La durée d'une plantation de
coca est très variable : elle varie, suivant les
stations, de cinq à trente ans ; cependant,
l'époque de richesse maximum en cocaïne
oscille entre trois et huit ans. C'est, du reste,
aussi la période de production maximum.
La première année de plantation, la coca
ne produit rien, et l'on ne fait que la récolte
de la plante-abri (manioc).
Progressivement, la production augmente,
pour atteindre son maximum, qui est de
quatre récoltes de feuilles par an. Chaque
récolte donne par topo (3.214 mètres car-
rés) 25 arrobes (1 arrobe = 11 kilos) ; ce qui
fait une production de 100 arrobes par an
et par topo; chiffre qui peut se maintenir
pendant 7 et 8 ans.
La récolte est faite par des femmes, payées
à raison de 20 centavos par jour. On estime
que la coca est bonne à être cueillie quand,
en pinçant le pédoncule de la feuille, il se
casse aux deux tiers supérieurs.
La récolte est étendue sur une aire, cons-
tituée par de grosses pierres d'ardoise, pour
être séchée à l'air libre.
Le séchage terminé, il ne reste plus qu'à
presser les ieuilles en ballots du poids de
une arobe. Six ballots semblables constituent
la charge d'uaie mule.
Fermentations rationnelles
Les Laboratoires Jacquemin. — Levures de bière pour
pays chauds. - Levures pour mélasses non dénitrées.
G. JACQUEMIN : Travaux du Laboratoire
de recherches scientifiques et industrielles
de Malîéville.
Cette brochure, de 48 pp., est destinée à
faire connaître les travaux des Laboratoires
Jacquemin, consacrés à l'étude des fermen-
tations rationnelles.
Les principes de ces fermentations y sont
tout d'abord espacés, surtout au point de
vue de leur mise en œuvre pratique. Leur
application à la distillerie de mélasses et de
betteraves y est spécialement décrite, ainsi
que les principes de vinification et de cidri-
fication d'après des méthodes perfectionnées.
L'auteur expose enfin un procédé lui per-
mettant de préparer une bière remarquable-
ment stable, à l'aide de levures basses dont
les conditions d'existence ont pu être spé-
cialement modifiées, et qui peuvent effectuer
la fermentation à des températures supé-
rieures à 20°C.; ce procédé serait d'une
importance capitale pour les pays tropi-
caux, où il permettrait d'éviter l'emploi
d'énormes quantités de glace, nécessité par
les procédés usuels de brasserie. Les condi-
tions de fabrication, de conservation et
d'expédition de la bière deviendraient ainsi,
d'après M. JACQUEMIN, remarquablement
simplifiées. La bière préparée avec ces levu-
res serait vendable trois semaines après son
brassage, ce qui réaliserait une économie de
fait partie du chapitre intitulé « Les vallées du ver-
sant oriental des Andes x :
En descendant la Quebrada, à la végétation
des hauteurs rudes et froides succède, vers
2.3oo mètres, l'exubérance des tropiques.
C'est vers cette altitude que la canne à sucre
fait son apparition. C'est également là que
commence l'aire si restreinte de la coca.
Cette plante possède en effet sa sphère
d'habitation bien définie, en dehors de la-
quelle elle croît mal ou pas du tout. Ainsi,
dans la vallée de l'Urubamba, il est bien
connu que la coca atteint sa végétation la
plus belle, et où la richesse en cocaïne est à
son maximum, entre Challay et Maranura.
La canne à sucre,dansces contrées, atteint
une production remarquable. A côté de la
culture et distillation de la canne, figurent la
culture et le travail de la coca.
Cette plante curieuse demande une terre
particulière, un sol assez pierreux, schisteux.
Elle est semée en pépinière. La graine est
très délicate et ne conserve que deux ou
trois moisson pouvoir germinatif. Le jeune
plant, trèsdélicat dans la pépinière, nécessite
un abri, qui est constitué par de la paille de
canne ou de maïs, supportée sur des perches.
Au bout de quelques mois, il est trans-
planté dans un terrain bien ameubli, au fond
de sillons dont la crète est déjà occupée par
la yuca (manioc), qui constituera un abri en
même temps qu'elle donnera un produit de
plus. Le terrain, souvent envahi par les
mauvaises herbes, demande un nettoyage
minutieux. La durée d'une plantation de
coca est très variable : elle varie, suivant les
stations, de cinq à trente ans ; cependant,
l'époque de richesse maximum en cocaïne
oscille entre trois et huit ans. C'est, du reste,
aussi la période de production maximum.
La première année de plantation, la coca
ne produit rien, et l'on ne fait que la récolte
de la plante-abri (manioc).
Progressivement, la production augmente,
pour atteindre son maximum, qui est de
quatre récoltes de feuilles par an. Chaque
récolte donne par topo (3.214 mètres car-
rés) 25 arrobes (1 arrobe = 11 kilos) ; ce qui
fait une production de 100 arrobes par an
et par topo; chiffre qui peut se maintenir
pendant 7 et 8 ans.
La récolte est faite par des femmes, payées
à raison de 20 centavos par jour. On estime
que la coca est bonne à être cueillie quand,
en pinçant le pédoncule de la feuille, il se
casse aux deux tiers supérieurs.
La récolte est étendue sur une aire, cons-
tituée par de grosses pierres d'ardoise, pour
être séchée à l'air libre.
Le séchage terminé, il ne reste plus qu'à
presser les ieuilles en ballots du poids de
une arobe. Six ballots semblables constituent
la charge d'uaie mule.
Fermentations rationnelles
Les Laboratoires Jacquemin. — Levures de bière pour
pays chauds. - Levures pour mélasses non dénitrées.
G. JACQUEMIN : Travaux du Laboratoire
de recherches scientifiques et industrielles
de Malîéville.
Cette brochure, de 48 pp., est destinée à
faire connaître les travaux des Laboratoires
Jacquemin, consacrés à l'étude des fermen-
tations rationnelles.
Les principes de ces fermentations y sont
tout d'abord espacés, surtout au point de
vue de leur mise en œuvre pratique. Leur
application à la distillerie de mélasses et de
betteraves y est spécialement décrite, ainsi
que les principes de vinification et de cidri-
fication d'après des méthodes perfectionnées.
L'auteur expose enfin un procédé lui per-
mettant de préparer une bière remarquable-
ment stable, à l'aide de levures basses dont
les conditions d'existence ont pu être spé-
cialement modifiées, et qui peuvent effectuer
la fermentation à des températures supé-
rieures à 20°C.; ce procédé serait d'une
importance capitale pour les pays tropi-
caux, où il permettrait d'éviter l'emploi
d'énormes quantités de glace, nécessité par
les procédés usuels de brasserie. Les condi-
tions de fabrication, de conservation et
d'expédition de la bière deviendraient ainsi,
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simplifiées. La bière préparée avec ces levu-
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