Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1903 31 janvier 1903
Description : 1903/01/31 (A3,N19). 1903/01/31 (A3,N19).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437458r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
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- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 283-310. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 4
28 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE N° 19 — JANV. 1903
:Les essences de Citrus en Italie
D'après M. WUNTSCH
Le « Bulletin des Sciences pharmaceutiques «
d'août iqo2 donne, à l'occasion d'une analyse
bibliographique, des détails fort précis sur les pro-
cédés de fabrication en usage en Italie; ils sont
empruntés à un travail allemand, de M. WUNTSCH,
qui a paru dans les six premiers numéros de 1902
de la « Pharmaceutische Post » de Vienne et paraît
très important. Nous allons tâcherde nous procu-
rer l'original ; en attendant, il faut nous conten-
ter de l'analyse, d'ailleurs très bien faite. Dans un
de nos prochains numéros nous publierons, sur
la fabrication des essences à l'aide de machines,
une très intéressante lettre d'Amérique de M.
SHEEHAN, qui attend son tour dans nos dossiers
depuis plusieurs mois déjà. Depuis un certain
temps, ce Journal se trouve beaucoup trop petit
pour loger l'avalanche de matériaux qui nous ar-
rivent de tous côtés.
Le siège de l'orangeret du citronnier dans
l'île de Sicile, se trouve dans les plaines le
long de la côte; la culture de la bergamote
se fait dans la Calabre. L'exportation des
essences de Messine était en 1899 de 627.114
kg, avec une valeur de 8.155.482 lires*, de
Reggio, 89.890 kg., avec une valeur de
1.528.130 lires. L'essence de citron est ob-
tenue du citronnier, Ciirus Limonum Risso;
l'essence de bergamote, du Citrus bergamia
Risso ; l'essence de mandarines, du Citrus
madurensis LOUREIRO ; l'essence d'oranges,
du Citrus Aurantium Risso ; l'essence d'o-
ranges amères, du Citrus Bigaradia Risso.
Pour la production de l'essence, ne servent
que des fruitsnon mûrs, chassés par le vent
sirocco, ou des fruits endommagés; les
beaux fruits sont encaissés pour l'exporta-
tion. Pour l'obtention de la plus grande
quantité des essences de la Sicile et de la
Calabre, on presse, en général, les écorces à
la main. Pour les citrons et les oranges, on
se sert ordinairement de la méthode à l'é-
ponge ; c'est-à-dire que l'ouvrier, après y
avoir fait des incisions avec un couteau,
presse l'écorce fortement sur une éponge.
L'éponge, remplie d'essence, est vidée dans
un vase en grès. Il est à noter que l'éponge
doit être renouvelée après quelques jours,
• parce qu'elle perd bien vite la faculté de su-
cer l'essence.
Pour l'essence de bergamote, la méthode
à la machine est préférée. On a essayé d'em-
ployer cette méthode aussi pour les citrons et
les oranges, mais on a dû y renoncer bien-
tôt, parce que la machine ne convient que-
pour des fruits de même grandeur et com-
plètement ronds. On a calculé que pour
60.000 livres siciliennes d'essence de berga-
mote, il a fallu un travail de soixante-quinze
jours avec deux cent dix-huit machines,donr
chacune est maniée par deux personnes.
Depuis quelques années, surgissent des
fabriques avec des machines à vapeur, dont
la plus ancienne est celle de SANDERSON, à
Messine. Ces machines ne sont montrées que
très rarement auxétrangers, leur construc-
tion est tenue secrète.
En moyenne, on compte, pour 1 kg. d'es-
sence : 2.3oo citrons, 1.800 bergamotes,.
2.400 oranges, 5,400 mandarines.
L'essence ainsi obtenue est mélangée de
suc. Celui-ci, ainsi que les impuretés, se dé-
posent. On filtre à plusieurs reprises, et l'es-
sence est mise en vente dans de petits bal-
lons en cuivre étamé.
Une troisième méthode pour obtenir l'es-
sence, la distillation, est rarement usitée:
l'essence, quoique plus claire, est moindre;,
elle a une odeur moins forte et moins suave..
L'ouvrier travaille, en général, seize heu-
res par jour, pour gagner 2 fr. 5o. Il coupe
ordinairement le fruit le matin, lave l'écorce.
et la laisse sécher jusqu'au soir. Il com-
mence son véritable travail vers 1 heuredans
la nuit.
Le citronnier, fleurissant pendant toute
l'année, porte des fruits quatre fois par an.
Pour l'essence, on se sert généralement des
fruits d'hiver.
Culture et exploitation de la coca
au Pérou.
M. ALBERTO PEDROSO nous signale, dans tes
Rapports au Ministère de l'Agriculture du Pérou,
de MM. VANDERGHEM, VAN HOORDE, MICHEL
MARIE et DECLERQ (in-121, 212 pp.; en française
éd. off., Lima 1902) une page sur la coca, que nos.
abonnés liront avec intérêt, après ce que M. O. DE
SANTA-CRUZ leur a dit de la même culture en Bo-
livie (v. « J. d'A. T. Il, n° IÍ., p. 345). Cettepage
:Les essences de Citrus en Italie
D'après M. WUNTSCH
Le « Bulletin des Sciences pharmaceutiques «
d'août iqo2 donne, à l'occasion d'une analyse
bibliographique, des détails fort précis sur les pro-
cédés de fabrication en usage en Italie; ils sont
empruntés à un travail allemand, de M. WUNTSCH,
qui a paru dans les six premiers numéros de 1902
de la « Pharmaceutische Post » de Vienne et paraît
très important. Nous allons tâcherde nous procu-
rer l'original ; en attendant, il faut nous conten-
ter de l'analyse, d'ailleurs très bien faite. Dans un
de nos prochains numéros nous publierons, sur
la fabrication des essences à l'aide de machines,
une très intéressante lettre d'Amérique de M.
SHEEHAN, qui attend son tour dans nos dossiers
depuis plusieurs mois déjà. Depuis un certain
temps, ce Journal se trouve beaucoup trop petit
pour loger l'avalanche de matériaux qui nous ar-
rivent de tous côtés.
Le siège de l'orangeret du citronnier dans
l'île de Sicile, se trouve dans les plaines le
long de la côte; la culture de la bergamote
se fait dans la Calabre. L'exportation des
essences de Messine était en 1899 de 627.114
kg, avec une valeur de 8.155.482 lires*, de
Reggio, 89.890 kg., avec une valeur de
1.528.130 lires. L'essence de citron est ob-
tenue du citronnier, Ciirus Limonum Risso;
l'essence de bergamote, du Citrus bergamia
Risso ; l'essence de mandarines, du Citrus
madurensis LOUREIRO ; l'essence d'oranges,
du Citrus Aurantium Risso ; l'essence d'o-
ranges amères, du Citrus Bigaradia Risso.
Pour la production de l'essence, ne servent
que des fruitsnon mûrs, chassés par le vent
sirocco, ou des fruits endommagés; les
beaux fruits sont encaissés pour l'exporta-
tion. Pour l'obtention de la plus grande
quantité des essences de la Sicile et de la
Calabre, on presse, en général, les écorces à
la main. Pour les citrons et les oranges, on
se sert ordinairement de la méthode à l'é-
ponge ; c'est-à-dire que l'ouvrier, après y
avoir fait des incisions avec un couteau,
presse l'écorce fortement sur une éponge.
L'éponge, remplie d'essence, est vidée dans
un vase en grès. Il est à noter que l'éponge
doit être renouvelée après quelques jours,
• parce qu'elle perd bien vite la faculté de su-
cer l'essence.
Pour l'essence de bergamote, la méthode
à la machine est préférée. On a essayé d'em-
ployer cette méthode aussi pour les citrons et
les oranges, mais on a dû y renoncer bien-
tôt, parce que la machine ne convient que-
pour des fruits de même grandeur et com-
plètement ronds. On a calculé que pour
60.000 livres siciliennes d'essence de berga-
mote, il a fallu un travail de soixante-quinze
jours avec deux cent dix-huit machines,donr
chacune est maniée par deux personnes.
Depuis quelques années, surgissent des
fabriques avec des machines à vapeur, dont
la plus ancienne est celle de SANDERSON, à
Messine. Ces machines ne sont montrées que
très rarement auxétrangers, leur construc-
tion est tenue secrète.
En moyenne, on compte, pour 1 kg. d'es-
sence : 2.3oo citrons, 1.800 bergamotes,.
2.400 oranges, 5,400 mandarines.
L'essence ainsi obtenue est mélangée de
suc. Celui-ci, ainsi que les impuretés, se dé-
posent. On filtre à plusieurs reprises, et l'es-
sence est mise en vente dans de petits bal-
lons en cuivre étamé.
Une troisième méthode pour obtenir l'es-
sence, la distillation, est rarement usitée:
l'essence, quoique plus claire, est moindre;,
elle a une odeur moins forte et moins suave..
L'ouvrier travaille, en général, seize heu-
res par jour, pour gagner 2 fr. 5o. Il coupe
ordinairement le fruit le matin, lave l'écorce.
et la laisse sécher jusqu'au soir. Il com-
mence son véritable travail vers 1 heuredans
la nuit.
Le citronnier, fleurissant pendant toute
l'année, porte des fruits quatre fois par an.
Pour l'essence, on se sert généralement des
fruits d'hiver.
Culture et exploitation de la coca
au Pérou.
M. ALBERTO PEDROSO nous signale, dans tes
Rapports au Ministère de l'Agriculture du Pérou,
de MM. VANDERGHEM, VAN HOORDE, MICHEL
MARIE et DECLERQ (in-121, 212 pp.; en française
éd. off., Lima 1902) une page sur la coca, que nos.
abonnés liront avec intérêt, après ce que M. O. DE
SANTA-CRUZ leur a dit de la même culture en Bo-
livie (v. « J. d'A. T. Il, n° IÍ., p. 345). Cettepage
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