Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1903 31 janvier 1903
Description : 1903/01/31 (A3,N19). 1903/01/31 (A3,N19).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437458r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
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- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 32
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- .......... Page(s) .......... 32
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 283-310. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 4
1
N" 19 — JANV. 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 27
datée de Penang, 24 septembre 1901. M. Curtis
-est l'un des pionniers de la culture du caoutchouc
dans la presqu'île de Malacca. C'est au « India
Rubber World » qu'il écrit (numéro de décembre
1901) et c'est la Rédaction de ce périodique qui a
ajouté le commentaire. Nousavons déjà eu souvent
4'occasion de citer M. CURTIS dans le « J. d'A. T. »
en particulier dans les nos 2 et 5 (août et novem-
bre 1901). L'arbre même dont il s'agit, célèbre
par ses hauts rendements, a été décrit en détail
dans ces numéros.
Nous aurons d'ailleurs, probablement, à y re-
tenir encore très prochainement; car il nous
semble avoir aperçu, dans la presse locale de ces
derniers mois, des cotes de caoutchouc d'Hevea,
de même provenance, et qui se rapprochaient
bien davantage de celles du Para d'origine; l'hy-
pothèse du « I.-R.-World », sur la dégénérescence
de l'espèce par la faute du climat, apparaîtrait en
ce cas comme prématurée.
Nous allons faire des recherches pour retrou-
ver le document en question. En attendant, on
tira toujours avec intérêt la communication du
directeur de la Station de Penang :
Un Hevea brasiliensis de Waterfall (Pe-
vnang) a été saigné cinq fois dans l'espace d'un
peu moins de trois ans; il a donné 12 livres 1/3
-de caoutchouc sec, marchand, en quatre fois;
-et 2 livres à la dernière saignée. L'arbre ne
donne aucun signe d'épuisement. Il est âgé
de-16 ans. Il est d'ailleurs dans un terrain -
-sablonneux sec, qui ne lui convient pas ; dans
un- sol approprié, tel que le possèdent la plu-
part des colons de la région, le même arbre
aurait certainement atteint en huit ans les
proportions quenouslui voyons aujourd'hui.
Commentaire du « I.-R.-World » :
Lecaoutchoucrecueilli a été, après coagula-
tion spontanée, exposé àla fumée de coquilles
de noix de coco, puis laminé ; dans les cas où
le latex s'est trouvé mélangé d'eau de pluie,
on a hâté la coagulation par l'addition d'alun
ou d'alcool. Ce n'est donc plus du tout le pro-
cédé de coagulation classique/ par l'action
directe de la fumée chaude de noix sur le
latex frais, telle qu'elle se pratique au Brésil.
Le caoutchouc de M. CURTIS a été soigneu-
sement étudié par les spécialistes ; il vaut
6a cents la livre, en supposant que le Para fin
soit à 80 cents; il ressemble d'ailleurs plu-
tôt au caoutchouc de Pernambuco qu'à celui
de Para. Il est beaucoup plus mou que le
Parafin et même que le Para inférieur (Ser-
namby) , et ne leur estnullement comparable
comme fibre. Il est, ensomme, de fibre courte
et ne saurait convenir à la fabrication des
fils, des bandes élastiques, etc.
En solution, il s'altère rapidement et ne
saurait donc entrer dans la composition des
ciments de haute qualité. Enfin, avec le temps
il se ramollit, tandis que le caoutchouc de
Para vrai durcit en s'oxydant. La cause de
ces différences de propriétés réside probable-
ment dans le mode de coagulation, qui ne
vaut pas le procédé de la fumigation directe.
Peut-être aussi y a-t-il altération de l'arbre
lui-même, transportéedansun climat qui n'est
pas exactement celui de son pays d'origine.
En résumé, la caoutchouc de Penang a de
la valeur, il se vendra toujours bien ; mais il
n'est pas l'égal du Para fin, ni même du Ser-
: namby de l'Amazone.
Les chevaux au Concours agricole
de Tananarive.
Extrait d'une lettre adressée au « Bulletin de
Renseignements coloniaux » par son corres-
pondant de Tananarive, à l'occasion du 4e Con-
cours agricole, qui s'est tenu dans cette ville du 16
au 18 mai 1902 :
L'exposition chevaline constituait la plus.
importante section de ce Concours. On ne
comptait pas moins de trois cents Équidés,
prouvant par l'élégance de leurs formes, la
régularité de leurs aplombs et la force de
leur charpente, que le problème de la trans-
formation et de l'amélioration de la race
locale était en partie résolu. Le système du
métissage, consistant à développer les apti-
tudes et à fixer les caractères de la race par
des croisements continus des étalons euro-
péens ou arabes avec des juments du pays, a
produit les résultats qu'on en attendait et
que l'exhibition de cette année a pleinement
confirmés. On peut dire que Madagascar est
aujourd'hui doté d'une race chevaline adaptée
à son climat, possédant les qualités des
espèces importées, tout en présentant, selon
les lois zoologiques connues, les qualités
de résistance et de sobriété de leur souche
d'origine qui en font des animaux de toute,
première qualité. C'est là un grand point
acquis, tant pour l'industrie des transports
que pour l'agriculture dans la Grande Ile.
N" 19 — JANV. 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 27
datée de Penang, 24 septembre 1901. M. Curtis
-est l'un des pionniers de la culture du caoutchouc
dans la presqu'île de Malacca. C'est au « India
Rubber World » qu'il écrit (numéro de décembre
1901) et c'est la Rédaction de ce périodique qui a
ajouté le commentaire. Nousavons déjà eu souvent
4'occasion de citer M. CURTIS dans le « J. d'A. T. »
en particulier dans les nos 2 et 5 (août et novem-
bre 1901). L'arbre même dont il s'agit, célèbre
par ses hauts rendements, a été décrit en détail
dans ces numéros.
Nous aurons d'ailleurs, probablement, à y re-
tenir encore très prochainement; car il nous
semble avoir aperçu, dans la presse locale de ces
derniers mois, des cotes de caoutchouc d'Hevea,
de même provenance, et qui se rapprochaient
bien davantage de celles du Para d'origine; l'hy-
pothèse du « I.-R.-World », sur la dégénérescence
de l'espèce par la faute du climat, apparaîtrait en
ce cas comme prématurée.
Nous allons faire des recherches pour retrou-
ver le document en question. En attendant, on
tira toujours avec intérêt la communication du
directeur de la Station de Penang :
Un Hevea brasiliensis de Waterfall (Pe-
vnang) a été saigné cinq fois dans l'espace d'un
peu moins de trois ans; il a donné 12 livres 1/3
-de caoutchouc sec, marchand, en quatre fois;
-et 2 livres à la dernière saignée. L'arbre ne
donne aucun signe d'épuisement. Il est âgé
de-16 ans. Il est d'ailleurs dans un terrain -
-sablonneux sec, qui ne lui convient pas ; dans
un- sol approprié, tel que le possèdent la plu-
part des colons de la région, le même arbre
aurait certainement atteint en huit ans les
proportions quenouslui voyons aujourd'hui.
Commentaire du « I.-R.-World » :
Lecaoutchoucrecueilli a été, après coagula-
tion spontanée, exposé àla fumée de coquilles
de noix de coco, puis laminé ; dans les cas où
le latex s'est trouvé mélangé d'eau de pluie,
on a hâté la coagulation par l'addition d'alun
ou d'alcool. Ce n'est donc plus du tout le pro-
cédé de coagulation classique/ par l'action
directe de la fumée chaude de noix sur le
latex frais, telle qu'elle se pratique au Brésil.
Le caoutchouc de M. CURTIS a été soigneu-
sement étudié par les spécialistes ; il vaut
6a cents la livre, en supposant que le Para fin
soit à 80 cents; il ressemble d'ailleurs plu-
tôt au caoutchouc de Pernambuco qu'à celui
de Para. Il est beaucoup plus mou que le
Parafin et même que le Para inférieur (Ser-
namby) , et ne leur estnullement comparable
comme fibre. Il est, ensomme, de fibre courte
et ne saurait convenir à la fabrication des
fils, des bandes élastiques, etc.
En solution, il s'altère rapidement et ne
saurait donc entrer dans la composition des
ciments de haute qualité. Enfin, avec le temps
il se ramollit, tandis que le caoutchouc de
Para vrai durcit en s'oxydant. La cause de
ces différences de propriétés réside probable-
ment dans le mode de coagulation, qui ne
vaut pas le procédé de la fumigation directe.
Peut-être aussi y a-t-il altération de l'arbre
lui-même, transportéedansun climat qui n'est
pas exactement celui de son pays d'origine.
En résumé, la caoutchouc de Penang a de
la valeur, il se vendra toujours bien ; mais il
n'est pas l'égal du Para fin, ni même du Ser-
: namby de l'Amazone.
Les chevaux au Concours agricole
de Tananarive.
Extrait d'une lettre adressée au « Bulletin de
Renseignements coloniaux » par son corres-
pondant de Tananarive, à l'occasion du 4e Con-
cours agricole, qui s'est tenu dans cette ville du 16
au 18 mai 1902 :
L'exposition chevaline constituait la plus.
importante section de ce Concours. On ne
comptait pas moins de trois cents Équidés,
prouvant par l'élégance de leurs formes, la
régularité de leurs aplombs et la force de
leur charpente, que le problème de la trans-
formation et de l'amélioration de la race
locale était en partie résolu. Le système du
métissage, consistant à développer les apti-
tudes et à fixer les caractères de la race par
des croisements continus des étalons euro-
péens ou arabes avec des juments du pays, a
produit les résultats qu'on en attendait et
que l'exhibition de cette année a pleinement
confirmés. On peut dire que Madagascar est
aujourd'hui doté d'une race chevaline adaptée
à son climat, possédant les qualités des
espèces importées, tout en présentant, selon
les lois zoologiques connues, les qualités
de résistance et de sobriété de leur souche
d'origine qui en font des animaux de toute,
première qualité. C'est là un grand point
acquis, tant pour l'industrie des transports
que pour l'agriculture dans la Grande Ile.
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
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