Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 31 janvier 1903 31 janvier 1903
Description : 1903/01/31 (A3,N19). 1903/01/31 (A3,N19).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437458r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 283-310. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 4
24 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE NI, 19 - JANV. lgc,37
fermés, on trouve quelquefois, au bout de
deux mois, de petits vers qui la détériorent
promptement.
La farine de manioc est consommée le
plus souvent trempée dans l'eau additionnée
de sucre non raffiné; cette boisson, mélangée
de farine, est à la fois rafraîchissante et
nourrissante.
Après de longues marches sans eau à tra-
vers des pampas brûlées, nous avons pu
boire presque sans arrêt plus de deux litres
d'eau mélangée de farine et de sucre, sans
être jamais incommodé.
P. CIBOT.
Tourteaux de pulpe d'Elaeis.
Extraits et communications de
MM. DANIEL, FONSSAGRIVES et LE TESTU.
M. JEAN DANIEL, que nous avons eu déjà
plusieurs fois l'occasion de citer (V. An-
nonce bibliographique n° 237 dans le « J.
d'A. T. » d'octobre 1902, et p. 348 dans le
« J. d'A. T. » de novembre 1902), donne à
la p. 12 de son mémoire Le Palmier à huile
au Dahomey un curieux renseignement sur
la pulpe épuisée du fruit de ce palmier; il
estime que ce résidu pourrait s'exporter à
l'égal des tourteaux de graines oléagineu-
ses :
« Au Lagos anglais » dit-il « la pulpe
« est recueillie avec soin, séchée à l'air et
« vendue aux commerçants européens qui en
« exportent de grandes quantités en Europe
« où elle est traitée chimiquement pour en
« extraire l'huile. Ce résidu se paie environ
« 3 livres la tonne, soit 7 centimes et demi le
« kilogramme. »
Il y revient dans ses .conclusions (p.
34):
« Il faut que dès à présent le commerce de
« la pulpe soit provoqué, ce qui ne com-
« porte aucune modification dans la fabrica-
tion indigène, et que l'exportation puisse
« s'établir au Dahomey pour ce déchet qui
« est vendu couramment sur les marchés de
« Lagos M.
Cette indication de M. DANIEL nous a
fappé d'autant plus qu'on ne rénconire rien
de semblable dans la monographie agricole
la plus récente du Palmier à huile, celle de
PIIfuss. publiée il y à peine quelques mois,
dans le « Tropenflanzer. »
Nous avons cherché à nous renseigner
davantage sur la matière, et nous avons eu,
la bonne fortune de trouver quelques don-
nées complémentaires auprès de M. GEORGES-
LE TESTU, jeune ingénieur agronome qui
revient justement du Dahomey.
M. LE TIÏSTU nous dit qu'il a souvent ren-
contré sur les marchés du Dahomey des.
boules, de grosseur variable, faites avec les
fibres de la pulpe épuiséedu Palmier à huile-
et que les noirs emploient comme combus-
tibleou, plus exactement, comme allume-feu.
Il nous signale d'autre part une référence
bibliographique qui mérite d'être relevée. En
effet, on peut lire dans FONSSAGRIVES, Notice-
sur le Dahomey à l'occasion de r Exposition
Universelle de 1900, p. 354 (Nous citons.
textuellement, sans essayer de corriger les
termes employés pour désigner les diverses
parties du fruit) :
« Pulpes. — Après avoir enlevé l'huile
« pour la soumettre à l'action de la chaleur,
« on retire des premiers récipients la pulpe-
« des amandes de palme que les indigènes
« utilisent pour la cuisson de leurs aliments -T
« aussi est-il impossible de s'en procurer au
« Dahomey. Sur la Côte d'Or anglaise, au
« contraire, on en expédie de grandes quan-
« tités en Éurope où elles sont sou-
« mises à une action chimique qui leur fait
« rendre de 3o à 35 d'huile de pal-
« me. »
Nous regrettons de ne pas posséder de cor-
respondants réguliers au Lagos; mais ces
pulpes désséchées d'Elæis ne sauraient
guère s'exporter qu'à destination de Liver-
pool, qui est le grand marché des colonies.
anglaises de l'Afrique occidentale. Nous se-
rions très obligés à nos amis dans ce port
de vouloir bien nous communiquer des dé-
tails circonstanciés concernant le commerce
de ce sous-produit.
fermés, on trouve quelquefois, au bout de
deux mois, de petits vers qui la détériorent
promptement.
La farine de manioc est consommée le
plus souvent trempée dans l'eau additionnée
de sucre non raffiné; cette boisson, mélangée
de farine, est à la fois rafraîchissante et
nourrissante.
Après de longues marches sans eau à tra-
vers des pampas brûlées, nous avons pu
boire presque sans arrêt plus de deux litres
d'eau mélangée de farine et de sucre, sans
être jamais incommodé.
P. CIBOT.
Tourteaux de pulpe d'Elaeis.
Extraits et communications de
MM. DANIEL, FONSSAGRIVES et LE TESTU.
M. JEAN DANIEL, que nous avons eu déjà
plusieurs fois l'occasion de citer (V. An-
nonce bibliographique n° 237 dans le « J.
d'A. T. » d'octobre 1902, et p. 348 dans le
« J. d'A. T. » de novembre 1902), donne à
la p. 12 de son mémoire Le Palmier à huile
au Dahomey un curieux renseignement sur
la pulpe épuisée du fruit de ce palmier; il
estime que ce résidu pourrait s'exporter à
l'égal des tourteaux de graines oléagineu-
ses :
« Au Lagos anglais » dit-il « la pulpe
« est recueillie avec soin, séchée à l'air et
« vendue aux commerçants européens qui en
« exportent de grandes quantités en Europe
« où elle est traitée chimiquement pour en
« extraire l'huile. Ce résidu se paie environ
« 3 livres la tonne, soit 7 centimes et demi le
« kilogramme. »
Il y revient dans ses .conclusions (p.
34):
« Il faut que dès à présent le commerce de
« la pulpe soit provoqué, ce qui ne com-
« porte aucune modification dans la fabrica-
tion indigène, et que l'exportation puisse
« s'établir au Dahomey pour ce déchet qui
« est vendu couramment sur les marchés de
« Lagos M.
Cette indication de M. DANIEL nous a
fappé d'autant plus qu'on ne rénconire rien
de semblable dans la monographie agricole
la plus récente du Palmier à huile, celle de
PIIfuss. publiée il y à peine quelques mois,
dans le « Tropenflanzer. »
Nous avons cherché à nous renseigner
davantage sur la matière, et nous avons eu,
la bonne fortune de trouver quelques don-
nées complémentaires auprès de M. GEORGES-
LE TESTU, jeune ingénieur agronome qui
revient justement du Dahomey.
M. LE TIÏSTU nous dit qu'il a souvent ren-
contré sur les marchés du Dahomey des.
boules, de grosseur variable, faites avec les
fibres de la pulpe épuiséedu Palmier à huile-
et que les noirs emploient comme combus-
tibleou, plus exactement, comme allume-feu.
Il nous signale d'autre part une référence
bibliographique qui mérite d'être relevée. En
effet, on peut lire dans FONSSAGRIVES, Notice-
sur le Dahomey à l'occasion de r Exposition
Universelle de 1900, p. 354 (Nous citons.
textuellement, sans essayer de corriger les
termes employés pour désigner les diverses
parties du fruit) :
« Pulpes. — Après avoir enlevé l'huile
« pour la soumettre à l'action de la chaleur,
« on retire des premiers récipients la pulpe-
« des amandes de palme que les indigènes
« utilisent pour la cuisson de leurs aliments -T
« aussi est-il impossible de s'en procurer au
« Dahomey. Sur la Côte d'Or anglaise, au
« contraire, on en expédie de grandes quan-
« tités en Éurope où elles sont sou-
« mises à une action chimique qui leur fait
« rendre de 3o à 35 d'huile de pal-
« me. »
Nous regrettons de ne pas posséder de cor-
respondants réguliers au Lagos; mais ces
pulpes désséchées d'Elæis ne sauraient
guère s'exporter qu'à destination de Liver-
pool, qui est le grand marché des colonies.
anglaises de l'Afrique occidentale. Nous se-
rions très obligés à nos amis dans ce port
de vouloir bien nous communiquer des dé-
tails circonstanciés concernant le commerce
de ce sous-produit.
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