Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1903 31 janvier 1903
Description : 1903/01/31 (A3,N19). 1903/01/31 (A3,N19).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437458r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 283-310. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 4
o 19 - JANV. 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 23
p b
ICoffea cauritiana; le Coffea Humblotiana
ont la grainene renferme pas de caféine (1).
~S~
Le cours de Culture du Muséum
Nos lecteurs habitant Paris, nous sauront
ré de leur signaler le cours de Cultures
oloniales professé au Muséum (Jardin des
lantes), par M. le prof. COSTANTIN, le suc-
cesseur. de MAXIME CORNU. Les leçons,
(accessibles à tous, ont lieu le mercredi à
kine heure, dans l'amphithéatre desanciennes
[galeries d'Anatomie comparée, et sont
accompagnées de présentations d'échantil-
ons, et de projections.
La première leçon a eu lieu le 17 dé-
embre; la clôture aura lieu en avril.
Pour cette année scolaire, M. COSTANTIN
a choisi pour objets : 1) Les plantes à caout-
houc; 2) Les moisissures industrielles
d'Extrême-Orient.
P,S. -Au moment de mettre sous presse,
nous apprenons la création au Muséum, pour
e mois de mars, d'un enseignement colonial
iouveau, destiné à remplacer les Leçons aux
Voyageurs, reconnues insuffisantes, parce
ue trop brèves.
Réparation et conservation de la farine
de manioc sur le Rio Beni.
Par M. PAUL CIBOT.
M. P. DES GROTTES ayant signalé, dans le
no 16, la difficulté qu'on éprouve, à la Martinique,
à conserver en bon état la farine de manioc au-
delà d'un petit nombre de jours, M. PAUL CIBOT
veut bien nous communiquer à son tour les sou-
Avenirs que lui a laissé ce produit alimentaire, d'un
usage général dans le bassin de l'Amazone. Notre
orrespondant s'en est nourri lui-même et en a
nourri une nombreuse équipe d'ouvriers, sur le
| Rio Beni (Bolivie), pendant près de six ans; il en
K a acheté, il en a aussi produit sur place. Il résulte
I de ce témoignage qu'avec certaines précautions la
[ farine de manioc se conserve pendant plusieurs
1 mois, non seulement en flacons —ce qu'atteste
aussi M. DES GROTTES — mais en simples sacs
bien conditionnés,
La farine de manioc, consommée soit par
i les seringueros (récolteurs de caoutchouc) au
1 (1) Un mémoire de M. BERTRAND, de l'Institut Pas-
r teur, sur l'intérêt qu'offre cette espèce, a paru dans le
! « Bulletin du Jardin Cotoniat e.
I
,
cours de leur séjour dans les forêts, soit par
les équipages des pirogues qui font les trans-
ports du caoutchouc et des marchandises est
tirée de l'espèce dite manioc doux.
La plantation se fait en terrain léger, au
commencement de la saison des pluies. On
fait à la bêche de petits trous rectangulaires
de o m. 20 de long sur o m. 15 de large et
om. 13 de profondeur, distants de 1 mètre.
Dans chaque trou on dispose, en long,
deux tronçons de branche bien mûre (boutu-
res) de o m. 3o de long et sur lesquels doivent
exister au moins deux bourgeons; ils sont
posés en sens contraire, l'une des extrémités
de chaque bouture dépassant de quelques
centimètres l'orifice du trou et l'autre tou-
chant le fond de celui-ci; puis le trou est
rempli de terre que l'on tasse légèrement.
Au bout de douze mois environ, on a des
tubercules, plus ou moins développés, sui-
vant la nature du terrain, et qui sont bons
à arracher ; après un an, les tubercules
deviennent fibreux et perdent le délicieux
goût de châtaigne que la cuisson sous la
cendre développe chez ceux qui sont mangés
à temps.
Pour faire la farine, les tubercules sont
d'abord épluchés, c'est-à-dire débarrassés
d'une écorce très mince, de quelques milli-
mètres d'épaisseur à peine et qui se détache
assez facilement au couteau; puis, ils sont
lavés à l'eau froide, pour enlever les par-
celles de terre et les impuretés.
Hs sont passés ensuite sur des râpes de
fer blanc, et la pulpe qui résulte de ce râpage,
est mise à sécher sur des claies ou des toiles,
sans lavage; on ne lave que lorsqu'il s'agit
d'extraire l'amidon dont se servent les
femmes pour empeser leurs jupons.
La farine séchée est passée au feu dans
des « tiestos » (grands plats de terre cuite)
où elle est bien grillée; puis, refroidie, elle
est mise dans des paniers fins ou des sacs de
toile forte; et nous en avons conservé ainsi
en bon état pendant plusieurs mois. Dans
des dames-jeannes en verre nous en avons
gardé plus de six mois, mais il faut recon-
naitre qu'au bout de ce temps la farine pre-
nait un goût amer et piquant.
Dans celle qui est conservée en sacs, mal
p b
ICoffea cauritiana; le Coffea Humblotiana
ont la grainene renferme pas de caféine (1).
~S~
Le cours de Culture du Muséum
Nos lecteurs habitant Paris, nous sauront
ré de leur signaler le cours de Cultures
oloniales professé au Muséum (Jardin des
lantes), par M. le prof. COSTANTIN, le suc-
cesseur. de MAXIME CORNU. Les leçons,
(accessibles à tous, ont lieu le mercredi à
kine heure, dans l'amphithéatre desanciennes
[galeries d'Anatomie comparée, et sont
accompagnées de présentations d'échantil-
ons, et de projections.
La première leçon a eu lieu le 17 dé-
embre; la clôture aura lieu en avril.
Pour cette année scolaire, M. COSTANTIN
a choisi pour objets : 1) Les plantes à caout-
houc; 2) Les moisissures industrielles
d'Extrême-Orient.
P,S. -Au moment de mettre sous presse,
nous apprenons la création au Muséum, pour
e mois de mars, d'un enseignement colonial
iouveau, destiné à remplacer les Leçons aux
Voyageurs, reconnues insuffisantes, parce
ue trop brèves.
Réparation et conservation de la farine
de manioc sur le Rio Beni.
Par M. PAUL CIBOT.
M. P. DES GROTTES ayant signalé, dans le
no 16, la difficulté qu'on éprouve, à la Martinique,
à conserver en bon état la farine de manioc au-
delà d'un petit nombre de jours, M. PAUL CIBOT
veut bien nous communiquer à son tour les sou-
Avenirs que lui a laissé ce produit alimentaire, d'un
usage général dans le bassin de l'Amazone. Notre
orrespondant s'en est nourri lui-même et en a
nourri une nombreuse équipe d'ouvriers, sur le
| Rio Beni (Bolivie), pendant près de six ans; il en
K a acheté, il en a aussi produit sur place. Il résulte
I de ce témoignage qu'avec certaines précautions la
[ farine de manioc se conserve pendant plusieurs
1 mois, non seulement en flacons —ce qu'atteste
aussi M. DES GROTTES — mais en simples sacs
bien conditionnés,
La farine de manioc, consommée soit par
i les seringueros (récolteurs de caoutchouc) au
1 (1) Un mémoire de M. BERTRAND, de l'Institut Pas-
r teur, sur l'intérêt qu'offre cette espèce, a paru dans le
! « Bulletin du Jardin Cotoniat e.
I
,
cours de leur séjour dans les forêts, soit par
les équipages des pirogues qui font les trans-
ports du caoutchouc et des marchandises est
tirée de l'espèce dite manioc doux.
La plantation se fait en terrain léger, au
commencement de la saison des pluies. On
fait à la bêche de petits trous rectangulaires
de o m. 20 de long sur o m. 15 de large et
om. 13 de profondeur, distants de 1 mètre.
Dans chaque trou on dispose, en long,
deux tronçons de branche bien mûre (boutu-
res) de o m. 3o de long et sur lesquels doivent
exister au moins deux bourgeons; ils sont
posés en sens contraire, l'une des extrémités
de chaque bouture dépassant de quelques
centimètres l'orifice du trou et l'autre tou-
chant le fond de celui-ci; puis le trou est
rempli de terre que l'on tasse légèrement.
Au bout de douze mois environ, on a des
tubercules, plus ou moins développés, sui-
vant la nature du terrain, et qui sont bons
à arracher ; après un an, les tubercules
deviennent fibreux et perdent le délicieux
goût de châtaigne que la cuisson sous la
cendre développe chez ceux qui sont mangés
à temps.
Pour faire la farine, les tubercules sont
d'abord épluchés, c'est-à-dire débarrassés
d'une écorce très mince, de quelques milli-
mètres d'épaisseur à peine et qui se détache
assez facilement au couteau; puis, ils sont
lavés à l'eau froide, pour enlever les par-
celles de terre et les impuretés.
Hs sont passés ensuite sur des râpes de
fer blanc, et la pulpe qui résulte de ce râpage,
est mise à sécher sur des claies ou des toiles,
sans lavage; on ne lave que lorsqu'il s'agit
d'extraire l'amidon dont se servent les
femmes pour empeser leurs jupons.
La farine séchée est passée au feu dans
des « tiestos » (grands plats de terre cuite)
où elle est bien grillée; puis, refroidie, elle
est mise dans des paniers fins ou des sacs de
toile forte; et nous en avons conservé ainsi
en bon état pendant plusieurs mois. Dans
des dames-jeannes en verre nous en avons
gardé plus de six mois, mais il faut recon-
naitre qu'au bout de ce temps la farine pre-
nait un goût amer et piquant.
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