Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1903 31 janvier 1903
Description : 1903/01/31 (A3,N19). 1903/01/31 (A3,N19).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437458r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 32
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- .......... Page(s) .......... 32
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 283-310. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 4
N° 19— JANV. I9O3 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 21
Sur la qualité des cacaos de San-Thomé
et de quelques autres provenances.
Lettre de M. HAROLD HAMEL SMITH.
Un de vos lecteurs de San-Thomé me de-
mande des explications au sujet de la phrase
-suivante de mon étude statistique Le ca-
caoyer en Afrique, publiée dans le n° 16 du
« J. d'A. T. » :
« Depuis un certain temps on a vu arriver
des lots de cacao de San-Thomé très amé-
liorés. »
Je m'occupe de cacao à Londres de-
puis 1883; en comparant ce que j'y ai vu à
cette époque et ce qu'on y vend aujourd'hui,
je ne puis que répéter: Les cacaos de San-
Thomé, et aussi ceux de Grenade, ont beau-
coup gagné comme aspect et préparation.
Par contre, les cacaos de Trinidad accusent
aujourd'hui, en général, une fermentation
plutôt moins parfaite que jadis; la raison
est que les producteurs n'y trouvent pas
ieur compte, à prolonger la fermentation.
A en juger par les lots offerts à Londres,
Haïti aurait fort besoin de s'occuper
davantage de ses cacaos: les gens devraient
.au moins les bien sécher et ne pas les laisser
moisir. H. HAROLD SMITH.
Maté
Relevé dans un document allemand :
La production du maté ou « thé du Para-
guay) devient de plus en plus considérable.
Une seule société, « Industrial Paraguay »,
a fourni, en 1900, 3.463.593 kilos. La pro-
ductiontotalea été de 6. 348.242 kilos. La plus
grande partie est exportée vers l'Argentine.
Les essais faits jusqu'à ce jour pour intro-
duire le maté dans le commerce euro-
péen n'ont pas grandement réussi, car la
-manière dont le produit est préparé dans
son pays d'origine ne convient pas aux
Européens; en effet, dans ce pays, le maté
est finement pulvérisé, infusé dans l'eau et
aspiré par une pipette métallique. Cepen-
dant, dans ces derniers temps on a importé
à Hambourg, du maté de fabrication alle-
mande qui peut être employé comme le
thé de Chine, et il est possible que ce pio-
duit arrive à vaincre la prévention actuelle.
Le commerce de la banane
aux Etats-Unis
De M. E. DE WILDEMAN, dans la « Belgique
coloniale » du 20 juillet 1902 :
On ne se fait qu'une idée généralement
imparfaite du mouvementcommercial auquel
donne lieu la banane. Les Yankee, très fru-
givores, en font une consommation consi-
dérable.
En 1892, l'importation aux Etats-Unis se
chiffrait à 25.728.000 francs; en 1893, elle
atteignait 27.470.000 francs; en 1898
35.400.048 francs.
En 1880, la République de Costa-Rica en-
voyait aux Etats-Unis, à titre d'essai, un
chargement de 400 régimes de bananes.
Quatre ans plus tard il y avait au Costa-Rica
35o plantations avec 600.000 plants et l'ex-
portation était de 425.000 régimes. En 1898,
les expéditions étaient portées à 2.331.536 ;
elles atteindront bientôt 3 millions de ré-
gimes.
La Jamaïque expédie chaque année plus
de 4.000.000 de régimes, valant plus de
1 '/2 million de dollars.
Cuba, Porto-Rico, le Costa-Rica, la Ré-
publique dominicaine, le Nicaragua, la Co-
lombie, le Honduras, les îles Hawaï et
d'autres pays circonvoisins expédient annuel-
lement aux Etats-Unis des millions de
régimes.
Les principaux ports d'arrivée sont New-
York, la Nouvelle-Orléans, Philadelphie,
Boston, Baltimore, San Francisco, Mobile,
Savannah.
Les variétés les plus appréciées sur les
marchés américains sont : la variété Marti-
nique ou Jamaïque à gros fruits jaunes, dite
figue La Rose, la variété de Cuba qui a des
fruits courts et moins gros, avec une écorce
d'un rouge foncé, la variété de la Trinité
dite banane Gros Michel. L'Amérique cen-
trale fournit une variété très grosse, à peau
rosâtre.
Ces données seront comparées utilement avec
celles que nous avons publiées dans les nos 11, 15
et 16 du « J. d'A. T. ».
à
Sur la qualité des cacaos de San-Thomé
et de quelques autres provenances.
Lettre de M. HAROLD HAMEL SMITH.
Un de vos lecteurs de San-Thomé me de-
mande des explications au sujet de la phrase
-suivante de mon étude statistique Le ca-
caoyer en Afrique, publiée dans le n° 16 du
« J. d'A. T. » :
« Depuis un certain temps on a vu arriver
des lots de cacao de San-Thomé très amé-
liorés. »
Je m'occupe de cacao à Londres de-
puis 1883; en comparant ce que j'y ai vu à
cette époque et ce qu'on y vend aujourd'hui,
je ne puis que répéter: Les cacaos de San-
Thomé, et aussi ceux de Grenade, ont beau-
coup gagné comme aspect et préparation.
Par contre, les cacaos de Trinidad accusent
aujourd'hui, en général, une fermentation
plutôt moins parfaite que jadis; la raison
est que les producteurs n'y trouvent pas
ieur compte, à prolonger la fermentation.
A en juger par les lots offerts à Londres,
Haïti aurait fort besoin de s'occuper
davantage de ses cacaos: les gens devraient
.au moins les bien sécher et ne pas les laisser
moisir. H. HAROLD SMITH.
Maté
Relevé dans un document allemand :
La production du maté ou « thé du Para-
guay) devient de plus en plus considérable.
Une seule société, « Industrial Paraguay »,
a fourni, en 1900, 3.463.593 kilos. La pro-
ductiontotalea été de 6. 348.242 kilos. La plus
grande partie est exportée vers l'Argentine.
Les essais faits jusqu'à ce jour pour intro-
duire le maté dans le commerce euro-
péen n'ont pas grandement réussi, car la
-manière dont le produit est préparé dans
son pays d'origine ne convient pas aux
Européens; en effet, dans ce pays, le maté
est finement pulvérisé, infusé dans l'eau et
aspiré par une pipette métallique. Cepen-
dant, dans ces derniers temps on a importé
à Hambourg, du maté de fabrication alle-
mande qui peut être employé comme le
thé de Chine, et il est possible que ce pio-
duit arrive à vaincre la prévention actuelle.
Le commerce de la banane
aux Etats-Unis
De M. E. DE WILDEMAN, dans la « Belgique
coloniale » du 20 juillet 1902 :
On ne se fait qu'une idée généralement
imparfaite du mouvementcommercial auquel
donne lieu la banane. Les Yankee, très fru-
givores, en font une consommation consi-
dérable.
En 1892, l'importation aux Etats-Unis se
chiffrait à 25.728.000 francs; en 1893, elle
atteignait 27.470.000 francs; en 1898
35.400.048 francs.
En 1880, la République de Costa-Rica en-
voyait aux Etats-Unis, à titre d'essai, un
chargement de 400 régimes de bananes.
Quatre ans plus tard il y avait au Costa-Rica
35o plantations avec 600.000 plants et l'ex-
portation était de 425.000 régimes. En 1898,
les expéditions étaient portées à 2.331.536 ;
elles atteindront bientôt 3 millions de ré-
gimes.
La Jamaïque expédie chaque année plus
de 4.000.000 de régimes, valant plus de
1 '/2 million de dollars.
Cuba, Porto-Rico, le Costa-Rica, la Ré-
publique dominicaine, le Nicaragua, la Co-
lombie, le Honduras, les îles Hawaï et
d'autres pays circonvoisins expédient annuel-
lement aux Etats-Unis des millions de
régimes.
Les principaux ports d'arrivée sont New-
York, la Nouvelle-Orléans, Philadelphie,
Boston, Baltimore, San Francisco, Mobile,
Savannah.
Les variétés les plus appréciées sur les
marchés américains sont : la variété Marti-
nique ou Jamaïque à gros fruits jaunes, dite
figue La Rose, la variété de Cuba qui a des
fruits courts et moins gros, avec une écorce
d'un rouge foncé, la variété de la Trinité
dite banane Gros Michel. L'Amérique cen-
trale fournit une variété très grosse, à peau
rosâtre.
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