Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1903 31 janvier 1903
Description : 1903/01/31 (A3,N19). 1903/01/31 (A3,N19).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437458r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 28
- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- .......... Page(s) .......... 32
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 283-310. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 4
;z JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE ? 19 - JANV. igo3
Heureusement point. Au contraire, cette
étude est si complexe qu'elle n'est que rare-
ment faite et que le commerce ne s'en sert
jamais.
Mais, si, nil'analyse chimique, ni l'analyse
physique ne jouent un rôle lors de l'achat ou
de la vente de la gutta, comment en fixe-t-on
là valeur? Jusqu'ici, personne n'a pu donner
une réponse suffisante à cette question. Aussi
est-il de la plus haute importance pour ceux
qui veulent se livrer à la culture de ces ar-
bres que l'on cherche à étendre notre savoir
sur ce point. Il y va d'un intérêt pratique,
considérable.
Quelles sont au juste les causes qui ren-
dent difficile l'évaluation des guttas ? L'une
des principales est la sophistication extrême
des produits offerts au commerce. La de-
mande croissante, causée par le développe-
ment du réseau de câbles sous-marins, ren-
dit de plus en plus impossible aux indigènes
de s'en tenir exclusivement aux mêmes es-
pèces et ils se mirent à les mélanger avec le
produit d'autres guttifères. Les Chinois éga-
lement, entre les mains desquels les produits
bruts se centralisaient avant de parvenir aux
marchés européens ne restèrent pas en ar-
rière et connurent vite l'art des mélanges,
qu'ils poussèrent même plus loin que les
collecteurs de la forêt. Tous deux sont liés
par leur intérêt de ne pas vendre leur secret.
C'est pourquoi il est devenu impossible de
connaître la provenance des guttas du mar-
ché européen. Les fabricants de câble, a
leur tour, craignant la concurrence, tien-
nent secret tout ce qui touche à la gutta.
Tout ce qu'on sait, c'est que, dans l'indus-
trie, une gutta-percha riche en gutta pure
n'est pas employée telle quelle; on la mé-
lange avec une espèce à teneur inférieure.
La gutta-percha riche provient d'un petit
nombre d'espèces végétales, tandis que les
guttas pauvres sont le produit d'espècesplus
nombreuses.
Les corps qui constituent la majeure
partie des gunas pauvres sont encore fort
peu connus; on ne sait même pas quelle
influence ces corps onr sur la gutta propre-
ment dite. M. M. van KOMBURGH et TROMP
DE HAAS en tirent cette conclusion : que jus-
qu'à plus ample informé, il paraît logique de
payer une gutta-percha d'autant plus cher
qu'elle contiendra plus de gutta proprement
dite.
.Si les fabricants decâbles, disent-ils, vou-
laient nous tendre la main dans notre essai
de payer la gutta-percha sur une base plus
rationnelle on pourrait mettre fin aux abus
des négociants. Les Chinois n'auraient plus
aucun profit à mélanger les diverses gutta et
on ne tarderait pas à voir s'améliorer la
situation des consommateurs ainsi que des
producteurs.
Or l'analyse chimique permet de distin-
guer les guttas riches et pauvres. Une gutta
à teneur supérieure en gutta pure a, en
général, une plus grande valeur commerciale,
et, c'est celles-là que recherche le planteur.
C'est évidemment aussi les guttas riches
qui devront fixer l'attention du planteur.
Les Palaquium, auxquels appartiennent
les plus importants producteurs de gutta,
renferment plusieurs espèces à peine diffé-
renciées au point de vue botanique, mais
donnant des produits très différents en qua-
lité. Le planteur est souvent dans le doute
au sujet de l'espèce; l'analyse chimique est
là pour le tirer d'embarras. Le tout était de
trouver une méthode d'analyse exacte, et
cependant assez rapide pour pouvoir servir à
de pareilles sélections.
Les méthodes publiées soit par OBACH, par
GRASSE et d'autres ne répondaient pas à ce
but. MM. VAN ROMBURGH et TROMP DE HAAS
en ont élaboré une nouvelle dont ils donnent
une description complète, qu'il est inutile de
reproduire ici.
Cette méthode fut d'abord appliquée à la
recherche de la pureté des types plantés
dans le Jardin d'Essais de Buitenzorg. Dans
le terrain occupé par les Palaquium, bor-
neense se trouvaient des individus suspects.
Ayant en vue la production de graines pour
étendre la plantation de Tjipetir, où l'on ne
cultivera que les guttas à teneur élevée, la
Direction s'inquiéta de pousser l'examen à
fond. On incisa chacun de ces arbres et on
recueillit un peu de gutta pour l'analyse. Les
résultats lurent, pour ëix arbres, de Si à
86 de gutta pure; mais un septième n'en
Heureusement point. Au contraire, cette
étude est si complexe qu'elle n'est que rare-
ment faite et que le commerce ne s'en sert
jamais.
Mais, si, nil'analyse chimique, ni l'analyse
physique ne jouent un rôle lors de l'achat ou
de la vente de la gutta, comment en fixe-t-on
là valeur? Jusqu'ici, personne n'a pu donner
une réponse suffisante à cette question. Aussi
est-il de la plus haute importance pour ceux
qui veulent se livrer à la culture de ces ar-
bres que l'on cherche à étendre notre savoir
sur ce point. Il y va d'un intérêt pratique,
considérable.
Quelles sont au juste les causes qui ren-
dent difficile l'évaluation des guttas ? L'une
des principales est la sophistication extrême
des produits offerts au commerce. La de-
mande croissante, causée par le développe-
ment du réseau de câbles sous-marins, ren-
dit de plus en plus impossible aux indigènes
de s'en tenir exclusivement aux mêmes es-
pèces et ils se mirent à les mélanger avec le
produit d'autres guttifères. Les Chinois éga-
lement, entre les mains desquels les produits
bruts se centralisaient avant de parvenir aux
marchés européens ne restèrent pas en ar-
rière et connurent vite l'art des mélanges,
qu'ils poussèrent même plus loin que les
collecteurs de la forêt. Tous deux sont liés
par leur intérêt de ne pas vendre leur secret.
C'est pourquoi il est devenu impossible de
connaître la provenance des guttas du mar-
ché européen. Les fabricants de câble, a
leur tour, craignant la concurrence, tien-
nent secret tout ce qui touche à la gutta.
Tout ce qu'on sait, c'est que, dans l'indus-
trie, une gutta-percha riche en gutta pure
n'est pas employée telle quelle; on la mé-
lange avec une espèce à teneur inférieure.
La gutta-percha riche provient d'un petit
nombre d'espèces végétales, tandis que les
guttas pauvres sont le produit d'espècesplus
nombreuses.
Les corps qui constituent la majeure
partie des gunas pauvres sont encore fort
peu connus; on ne sait même pas quelle
influence ces corps onr sur la gutta propre-
ment dite. M. M. van KOMBURGH et TROMP
DE HAAS en tirent cette conclusion : que jus-
qu'à plus ample informé, il paraît logique de
payer une gutta-percha d'autant plus cher
qu'elle contiendra plus de gutta proprement
dite.
.Si les fabricants decâbles, disent-ils, vou-
laient nous tendre la main dans notre essai
de payer la gutta-percha sur une base plus
rationnelle on pourrait mettre fin aux abus
des négociants. Les Chinois n'auraient plus
aucun profit à mélanger les diverses gutta et
on ne tarderait pas à voir s'améliorer la
situation des consommateurs ainsi que des
producteurs.
Or l'analyse chimique permet de distin-
guer les guttas riches et pauvres. Une gutta
à teneur supérieure en gutta pure a, en
général, une plus grande valeur commerciale,
et, c'est celles-là que recherche le planteur.
C'est évidemment aussi les guttas riches
qui devront fixer l'attention du planteur.
Les Palaquium, auxquels appartiennent
les plus importants producteurs de gutta,
renferment plusieurs espèces à peine diffé-
renciées au point de vue botanique, mais
donnant des produits très différents en qua-
lité. Le planteur est souvent dans le doute
au sujet de l'espèce; l'analyse chimique est
là pour le tirer d'embarras. Le tout était de
trouver une méthode d'analyse exacte, et
cependant assez rapide pour pouvoir servir à
de pareilles sélections.
Les méthodes publiées soit par OBACH, par
GRASSE et d'autres ne répondaient pas à ce
but. MM. VAN ROMBURGH et TROMP DE HAAS
en ont élaboré une nouvelle dont ils donnent
une description complète, qu'il est inutile de
reproduire ici.
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recherche de la pureté des types plantés
dans le Jardin d'Essais de Buitenzorg. Dans
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neense se trouvaient des individus suspects.
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étendre la plantation de Tjipetir, où l'on ne
cultivera que les guttas à teneur élevée, la
Direction s'inquiéta de pousser l'examen à
fond. On incisa chacun de ces arbres et on
recueillit un peu de gutta pour l'analyse. Les
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