Titre : Journal d'agriculture tropicale : agricole, scientifique et commercial / dir. Jean Vilbouchevitch
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1903-01-31
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343782789
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 6892 Nombre total de vues : 6892
Description : 31 janvier 1903 31 janvier 1903
Description : 1903/01/31 (A3,N19). 1903/01/31 (A3,N19).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437458r
Source : CIRAD, 2012-235759
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 14/02/2013
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- Sommaire
- ÉTUDES ET DOSSIERS
- PARTIE COMMERCIALE
- ACTUALITES
- .......... Page(s) .......... 22
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 23
- .......... Page(s) .......... 24
- .......... Page(s) .......... 25
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 26
- .......... Page(s) .......... 27
- .......... Page(s) .......... 28
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- .......... Page(s) .......... 29
- .......... Page(s) .......... 30
- .......... Page(s) .......... 31
- .......... Page(s) .......... 32
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- .......... Page(s) .......... 32
- LIVRES NOUVEAUX
- Annonces bibliographiques 283-310. sur papier bleu
- FIGURES
- .......... Page(s) .......... 4
1
N° 19 — JANV. 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 1 1
«. La culture de la canne dans nos colo-
« nies peut encore procurer des bénéfices
« suffisants ; pour cela il faut renoncer aux
a errements anciens. L'exemple des colonies
« anglaises est là, de même que celui des îles
« Hawaï et de Java, pour donner un salu-
« taire exemple aux habitants découragés de
« nos colonies françaises ».
La Culture des Arbres à gutta et la sélection chimique.
Les plantations du gouvernement, à Java. — Fraudes et mélanges. — Guttas riches
et guttas pauvres. - L'analyse, guide du cultivateur et du négociant.
P. VAN ROMBURGH et W. R. TROMP DE HAAS :
Importance de l'analyse chimique pour
la culture des arbres à gutta-percha.
Gr. 8°, 12 pp. Publié (en français) dans le
n° XV du « Bulletin de l'Institut botani-
que de Buitenzorg». Imprimerie de l'Ins-
titut, 1 902.
Ce travail, daté de juillet 1902, offre assez
d'intérêt pratique pour mériter une notice
bibliographique un peu détaillée ;
Depuis bien des années, disent les auteurs,
la rareté croissante de la gutta-psrcha, cet
isolant si précieux pour l'industrie des câbles
télégraphiques, attire l'attention de tous.
Il y a déjà cinquante ans que le Gouver-
nement des Indes Néerlandaises s'est rendu
compte de l'importance qu'aurait la culture
de ces arbres. On a installé à Soekadana, à
Pontianak, à Mampawa et à Sambas des
plantations qui, par suite de diverses cir-
; constances, ont entièrement péri. En 1856,
deux milliers de plantes ont été apportées
de Bornéo à Java et mises en terre en Ban-
ten, dans les Préanger et près de Poerwo-
kerto (Banjoemas). A ce dernier endroit, il
en reste encore 55 pieds en vie tandis que
tous les autres ont disparu.
En 1883, fut installé à Tjipetir, près Tji-
badak (Préanger, Java), un jardin d'essais,
où les meilleures espèces furent mises en
culture sur une assez gtande échelle. En
mêmetemps on fit de plus petites plantations
dans le Jardin d'Essais, à Buitenzorg.
En 1900, on décida d'étendre la plantation
de Tjipetir jusqu'à concurrence de 15 hec-
tares, à planter avec les meilleures espèces.
! C'est à MM. BEAUYIS^GE et BURCK que l'on
doit l'étude serrée de l'origine botanique des
diverses guttas de la Malaisie, étude qui fut
complétée par le Dr BOERLAGE au moyen des
matériaux recueillis par M. VAN ROMBURGH
dans ses missions à Bornéo et Sumatra.
Les caractères botaniques des différentes
espèces sont tels, que dans beaucoup de
cas, surtout s'il s'agit de plantes à cultiver,
il est extrêmement difficile de reconnaître
si l'on a affaire à une espèce qu'il vaut la
peine de cultiver. Dans ces cas douteux,
l'analyse chimique est un auxiliaire excel-
lent.
Les guttas du commerce ne sont que rare-
ment le produit d'une seule espèce d'arbres.
Presque toujours, ce sont des mélanges de
gommes de provenance variée, mélanges faits
par les chercheurs de gutta ou par les négo-
ciants chinois et souvent additionnés de
grandes quantités d'écorce et autres impu-
retés. Faire un choix dans ce chaos de mé-
langes est un problème que doit résoudre
pourtant le fabricant de câbles. Les négo
- ciants eux-mêmes ont besoin d'une grande
expérience pour ne pas être dupes des col-
lecteurs; il est même plutôt douteux qu'ils
y arrivent dans tous les cas.
L'analyse serait d'un grand secours au
commerce, si l'on ne se basait pas surtout
sur les propriétés physiques de la gutta-per
cha. D'après les fabricants, on trouve des
sortes de gutta dont la composition chimique
fait croire qu'elles se prêteraient à l'isole-
ment des câbles, tandis que la pratique dé-
montre le contraire. Il serait donc impor-
tant de posséder des méthodes simples d'es-
sai des propriétés physiques; il n'y en a mal
N° 19 — JANV. 1903 JOURNAL D'AGRICULTURE TROPICALE 1 1
«. La culture de la canne dans nos colo-
« nies peut encore procurer des bénéfices
« suffisants ; pour cela il faut renoncer aux
a errements anciens. L'exemple des colonies
« anglaises est là, de même que celui des îles
« Hawaï et de Java, pour donner un salu-
« taire exemple aux habitants découragés de
« nos colonies françaises ».
La Culture des Arbres à gutta et la sélection chimique.
Les plantations du gouvernement, à Java. — Fraudes et mélanges. — Guttas riches
et guttas pauvres. - L'analyse, guide du cultivateur et du négociant.
P. VAN ROMBURGH et W. R. TROMP DE HAAS :
Importance de l'analyse chimique pour
la culture des arbres à gutta-percha.
Gr. 8°, 12 pp. Publié (en français) dans le
n° XV du « Bulletin de l'Institut botani-
que de Buitenzorg». Imprimerie de l'Ins-
titut, 1 902.
Ce travail, daté de juillet 1902, offre assez
d'intérêt pratique pour mériter une notice
bibliographique un peu détaillée ;
Depuis bien des années, disent les auteurs,
la rareté croissante de la gutta-psrcha, cet
isolant si précieux pour l'industrie des câbles
télégraphiques, attire l'attention de tous.
Il y a déjà cinquante ans que le Gouver-
nement des Indes Néerlandaises s'est rendu
compte de l'importance qu'aurait la culture
de ces arbres. On a installé à Soekadana, à
Pontianak, à Mampawa et à Sambas des
plantations qui, par suite de diverses cir-
; constances, ont entièrement péri. En 1856,
deux milliers de plantes ont été apportées
de Bornéo à Java et mises en terre en Ban-
ten, dans les Préanger et près de Poerwo-
kerto (Banjoemas). A ce dernier endroit, il
en reste encore 55 pieds en vie tandis que
tous les autres ont disparu.
En 1883, fut installé à Tjipetir, près Tji-
badak (Préanger, Java), un jardin d'essais,
où les meilleures espèces furent mises en
culture sur une assez gtande échelle. En
mêmetemps on fit de plus petites plantations
dans le Jardin d'Essais, à Buitenzorg.
En 1900, on décida d'étendre la plantation
de Tjipetir jusqu'à concurrence de 15 hec-
tares, à planter avec les meilleures espèces.
! C'est à MM. BEAUYIS^GE et BURCK que l'on
doit l'étude serrée de l'origine botanique des
diverses guttas de la Malaisie, étude qui fut
complétée par le Dr BOERLAGE au moyen des
matériaux recueillis par M. VAN ROMBURGH
dans ses missions à Bornéo et Sumatra.
Les caractères botaniques des différentes
espèces sont tels, que dans beaucoup de
cas, surtout s'il s'agit de plantes à cultiver,
il est extrêmement difficile de reconnaître
si l'on a affaire à une espèce qu'il vaut la
peine de cultiver. Dans ces cas douteux,
l'analyse chimique est un auxiliaire excel-
lent.
Les guttas du commerce ne sont que rare-
ment le produit d'une seule espèce d'arbres.
Presque toujours, ce sont des mélanges de
gommes de provenance variée, mélanges faits
par les chercheurs de gutta ou par les négo-
ciants chinois et souvent additionnés de
grandes quantités d'écorce et autres impu-
retés. Faire un choix dans ce chaos de mé-
langes est un problème que doit résoudre
pourtant le fabricant de câbles. Les négo
- ciants eux-mêmes ont besoin d'une grande
expérience pour ne pas être dupes des col-
lecteurs; il est même plutôt douteux qu'ils
y arrivent dans tous les cas.
L'analyse serait d'un grand secours au
commerce, si l'on ne se basait pas surtout
sur les propriétés physiques de la gutta-per
cha. D'après les fabricants, on trouve des
sortes de gutta dont la composition chimique
fait croire qu'elles se prêteraient à l'isole-
ment des câbles, tandis que la pratique dé-
montre le contraire. Il serait donc impor-
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