Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1929 01 juin 1929
Description : 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30. 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64370769
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
- Aller à la page de la table des matières569
- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 673
- .......... Page(s) .......... 673
- .......... Page(s) .......... 680
- .......... Page(s) .......... 680
- .......... Page(s) .......... 685
- .......... Page(s) .......... 685
- .......... Page(s) .......... 688
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 689
- .......... Page(s) .......... 691
- .......... Page(s) .......... 691
- .......... Page(s) .......... 692
- .......... Page(s) .......... 696
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 710
- .......... Page(s) .......... 712
- .......... Page(s) .......... 713
ÉTUDES GÉNÉRALES 641
par la France- était, au total de 37.000 tonnes seulement; la
majeure partie des exportations était dirigée sur l'Allemagne.
La guerre interrompit presque complètement l'exploitation
des forêts coloniales. A la faveur de demandes de bois
d'acajou pour l'aviation, ceite exploitation reprit légèrement à
la Côte d'Ivoire en 1918. Mais au Gabon, il fallut attendre
1920 ; les demandes d'okoumé étant restées très, faibles jusqu'à
ce moment.
Les quantités de bois exporté, restées très réduites de ce fait
en 1919 ( 34.000 tonnes ) augmentèrent alors rapidement,
atteignant 115.000 tonnes en 1920, puis 124.000 tonnes en 1921,
183.000 tonnes en 1922,216 000 tonnes en 1923, 353.000tonnes
en 1924,374.000 tonnes en 1925, 424.000 tonnes en 1926. Elles
ont atteint 545.000 tonnes en 1927, et je crois pouvoir dire que
pour 1928, elles auraient approché de 60').000 tonnes, si la
descente des bois vers les ports d'embarquement n'avait pas
été entravée, au Gabon, pendant le deuxième semestre, par l'in-
suffisance des crues des rivières.
Ces quantités ne sont pas dirigèes entièrement sur la métro-
pole. Nous ne devons pas trop nous en plaindre, car nous n'avons
pas chez nous l'utilisation de tous les bois d'ébénisterie, ni de
tous les bois de déroulage fournis par nos Colonies. Nous en
• réserver l'exclusivité serait, par conséquent, d'une assez mau-
vaise politique. Au surplus les expéditions faites sur l'étranger,
compensent en partie les achats de bois communs dont nous
pouvons difficilement nous passer et que nous continuerons proba-
blement. toujours à faire dans d'autres pays. Expédiée entière-
ment ou non sur la France, la production coloniale de bois
contribue donc à l'amélioration de notre balance et à la bonne
tenue de notre change.
Il pourrait néanmoins y avoir avantage à recevoir une pro-
portion plus forte de notre production coloniale, quitte à
réexporter, après usinage, les quantités excédant nos besoins.
L'installation de fabriques de placage ou de contreplaqués, près
de nos' grands ports, favoriserait certainement la réalisation
de ce vœu.
Les importations de bois coloniaux en France suivent
cependant une progression intéressante :
Alors qu'en 1913, année la plus favorable d'avant-guerre,
nous recevions, avec 37.000 tonnes, 17 seulement de la pro-
duction totale, nos importations ont atteint 149.000 tonnes en
Bull. 245 22 a
par la France- était, au total de 37.000 tonnes seulement; la
majeure partie des exportations était dirigée sur l'Allemagne.
La guerre interrompit presque complètement l'exploitation
des forêts coloniales. A la faveur de demandes de bois
d'acajou pour l'aviation, ceite exploitation reprit légèrement à
la Côte d'Ivoire en 1918. Mais au Gabon, il fallut attendre
1920 ; les demandes d'okoumé étant restées très, faibles jusqu'à
ce moment.
Les quantités de bois exporté, restées très réduites de ce fait
en 1919 ( 34.000 tonnes ) augmentèrent alors rapidement,
atteignant 115.000 tonnes en 1920, puis 124.000 tonnes en 1921,
183.000 tonnes en 1922,216 000 tonnes en 1923, 353.000tonnes
en 1924,374.000 tonnes en 1925, 424.000 tonnes en 1926. Elles
ont atteint 545.000 tonnes en 1927, et je crois pouvoir dire que
pour 1928, elles auraient approché de 60').000 tonnes, si la
descente des bois vers les ports d'embarquement n'avait pas
été entravée, au Gabon, pendant le deuxième semestre, par l'in-
suffisance des crues des rivières.
Ces quantités ne sont pas dirigèes entièrement sur la métro-
pole. Nous ne devons pas trop nous en plaindre, car nous n'avons
pas chez nous l'utilisation de tous les bois d'ébénisterie, ni de
tous les bois de déroulage fournis par nos Colonies. Nous en
• réserver l'exclusivité serait, par conséquent, d'une assez mau-
vaise politique. Au surplus les expéditions faites sur l'étranger,
compensent en partie les achats de bois communs dont nous
pouvons difficilement nous passer et que nous continuerons proba-
blement. toujours à faire dans d'autres pays. Expédiée entière-
ment ou non sur la France, la production coloniale de bois
contribue donc à l'amélioration de notre balance et à la bonne
tenue de notre change.
Il pourrait néanmoins y avoir avantage à recevoir une pro-
portion plus forte de notre production coloniale, quitte à
réexporter, après usinage, les quantités excédant nos besoins.
L'installation de fabriques de placage ou de contreplaqués, près
de nos' grands ports, favoriserait certainement la réalisation
de ce vœu.
Les importations de bois coloniaux en France suivent
cependant une progression intéressante :
Alors qu'en 1913, année la plus favorable d'avant-guerre,
nous recevions, avec 37.000 tonnes, 17 seulement de la pro-
duction totale, nos importations ont atteint 149.000 tonnes en
Bull. 245 22 a
Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
En savoir plus sur l'OCR
En savoir plus sur l'OCR
Le texte affiché peut comporter un certain nombre d'erreurs. En effet, le mode texte de ce document a été généré de façon automatique par un programme de reconnaissance optique de caractères (OCR). Le taux de reconnaissance estimé pour ce document est de 99.96%.
- Auteurs similaires Agence économique des territoires africains sous mandat Agence économique des territoires africains sous mandat /services/engine/search/sru?operation=searchRetrieve&version=1.2&maximumRecords=50&collapsing=true&exactSearch=true&query=(dc.creator adj "Agence économique des territoires africains sous mandat" or dc.contributor adj "Agence économique des territoires africains sous mandat")
-
-
Page
chiffre de pagination vue 77/162
- Recherche dans le document Recherche dans le document https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/search/ark:/12148/bpt6k64370769/f77.image ×
Recherche dans le document
- Partage et envoi par courriel Partage et envoi par courriel https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/share/ark:/12148/bpt6k64370769/f77.image
- Téléchargement / impression Téléchargement / impression https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/download/ark:/12148/bpt6k64370769/f77.image
- Acheter une reproduction Acheter une reproduction https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/pa-ecommerce/ark:/12148/bpt6k64370769
- Acheter le livre complet Acheter le livre complet https://numba.cirad.fr/services/ajax/action/indisponible/achat/ark:/12148/bpt6k64370769
Facebook
Twitter