Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-06-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 juin 1929 01 juin 1929
Description : 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30. 1929/06/01 (A22,N245)-1929/06/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64370769
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
Pages.- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
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- .......... Page(s) .......... 691
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- Renseignements divers:
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608 - BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
en rondelle pour chaque tonneau». A remarquer que le mot
rondelle nVst pas, dans ce texte, synonyme de rang, car huit rangs
de sardines superposés ne sauraient former un tonneau. Les
sardines, après un séjour dans le sel, étaient soigneusement lavées,
puis placées dans des barils où on les pressait pour en faire sortir
l'huile qui en eût amené la putréfaction.
La guerre de sept ans arrêta le développement de l'industrie
des presses et des salaisons. La perte du Canada donna le mono-
pole de la rogue aux armateurs de Bergen qui, abusant de leur
situation, firent payer trop cher cet appât indispensable.
Fumage. — Le fumage était également pratiqué, à la même
époque, mais en quantité moindre, pour les sardines qui étaient
fumées à la manière des harengs saurs. On les appelait
« sorettes ».
Anchoisage. — L'anchoisage fit aussi son apparition dans le
pays, au milieu du XVIIe siècle. Il paraît être d'origine provençale.
Pour tous ces procédés de préparation, CAMBRY (membre
du conseil du département, qui fit alors une inspection dans le
Finistère à la suite de laquelle il fit paraître son fameux «VoJage»)
écrivait en 1794 : «On prépare de 12.000 à 15.000 barils et jus-
qu'à 30.000 dans les années abondantes, sans y comprendre
7.0CO à 8.000 barils de sardines anchoisées. Les chasse-marées
de la côte de Vannes en enlèvent une égale quantité pour les
ports de Nantes, La Rochelle et Bordeaux ; des chevaux en
transportent dans l'intérieur des terres ; c'est une manne inappré-
ciable dont les produits peuvent quadrupler ; elle procure une
nourriture abondante, substantielle, agréable aux habitants les
plus pauvres de la campagne. »
En effet, à cette époque, la sardine pressée, ou fumée surtout,
n'étaitqu'eapartie seulement consommée dansle pays Bas Breton.
La plus forte part du produit de la pêche était transportée alors à
Saint-Malo, Nantes, La Rochelle, Bordeaux et Saint-Sébastien. De
Bordeaux, les barils se répandaient en Guyenne, en Languedoc,
en Espagne, sur les côtes de la Méditerranée et dans tout le
Levant. Dans tout le midi de l'Europe, la sardine était très
appréciée, et même, l'auteur de «l'encyclopédie méthodique»
affirmait que les Turcs prenaient ce poisson comme une espèce
de médecine lorsqu'ils étaient malades.
Fritures (conserves).- Elles n'ont commencé à apparaître,
dans le pays, pour les sardines, qu'après la réussite des expé-
riences du chevalier APPERT en 1804. La première fabrique de
en rondelle pour chaque tonneau». A remarquer que le mot
rondelle nVst pas, dans ce texte, synonyme de rang, car huit rangs
de sardines superposés ne sauraient former un tonneau. Les
sardines, après un séjour dans le sel, étaient soigneusement lavées,
puis placées dans des barils où on les pressait pour en faire sortir
l'huile qui en eût amené la putréfaction.
La guerre de sept ans arrêta le développement de l'industrie
des presses et des salaisons. La perte du Canada donna le mono-
pole de la rogue aux armateurs de Bergen qui, abusant de leur
situation, firent payer trop cher cet appât indispensable.
Fumage. — Le fumage était également pratiqué, à la même
époque, mais en quantité moindre, pour les sardines qui étaient
fumées à la manière des harengs saurs. On les appelait
« sorettes ».
Anchoisage. — L'anchoisage fit aussi son apparition dans le
pays, au milieu du XVIIe siècle. Il paraît être d'origine provençale.
Pour tous ces procédés de préparation, CAMBRY (membre
du conseil du département, qui fit alors une inspection dans le
Finistère à la suite de laquelle il fit paraître son fameux «VoJage»)
écrivait en 1794 : «On prépare de 12.000 à 15.000 barils et jus-
qu'à 30.000 dans les années abondantes, sans y comprendre
7.0CO à 8.000 barils de sardines anchoisées. Les chasse-marées
de la côte de Vannes en enlèvent une égale quantité pour les
ports de Nantes, La Rochelle et Bordeaux ; des chevaux en
transportent dans l'intérieur des terres ; c'est une manne inappré-
ciable dont les produits peuvent quadrupler ; elle procure une
nourriture abondante, substantielle, agréable aux habitants les
plus pauvres de la campagne. »
En effet, à cette époque, la sardine pressée, ou fumée surtout,
n'étaitqu'eapartie seulement consommée dansle pays Bas Breton.
La plus forte part du produit de la pêche était transportée alors à
Saint-Malo, Nantes, La Rochelle, Bordeaux et Saint-Sébastien. De
Bordeaux, les barils se répandaient en Guyenne, en Languedoc,
en Espagne, sur les côtes de la Méditerranée et dans tout le
Levant. Dans tout le midi de l'Europe, la sardine était très
appréciée, et même, l'auteur de «l'encyclopédie méthodique»
affirmait que les Turcs prenaient ce poisson comme une espèce
de médecine lorsqu'ils étaient malades.
Fritures (conserves).- Elles n'ont commencé à apparaître,
dans le pays, pour les sardines, qu'après la réussite des expé-
riences du chevalier APPERT en 1804. La première fabrique de
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