Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-04-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 avril 1929 01 avril 1929
Description : 1929/04/01 (A22,N243)-1929/04/30. 1929/04/01 (A22,N243)-1929/04/30.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437075w
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
- Études générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 375
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- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 412
- .......... Page(s) .......... 418
- .......... Page(s) .......... 421
384 BULLETIN DE L'AGENCE GÉNÉRALE DES COLONIES
Lajeunesse a été détournée des traditions nationales, désaxée
pour avoir reçu une éducation toute littéraire et britannique
inapte à former des caractères d'asiatiques.
L'administration centrale de l'Empire adoptant la manière
de voir que préconisaient les universités vers 1835, avait cru
bon de faire donner aux jeunes Hindous un enseignement en
langue anglaise et entièrement britannique, espérant, par ce
moyen, développer en eux des goûts, des opinions, une intel-
ligence, une morale d'Anglais. C'était vouloir ignorer systéma-
tiquement des siècles d'une civilisation qui eut son originalité
et sa grandeur.
Ce système préparait une réaction falale ; les effets s'en font
sentir aujourd'hui.
Aussi quand vint le moment d'organiser l'enseignement des
populations noires dans leurs possessions africaines les Anglais
décidèrent d'avoir recours à des méthodes différentes. Opposés
à l'assimilation parce qu'ils l'estiment indigne et impra-
ticable, ils se sont confirmés dans l'opinion que l'évolution des
indigènes devait être rechèrcbée par l'amélioration des instilu-
tions tribales et que l'éducation n'était souhaitable qu'autant
qu'elle pouvait être adaptée au milieu et répandue dans la masse
grâce à l'usage exclusif des idiomes locaux.
Cette thèse est maintenant officielle en Angleterre et on peut
considérer que les directives de la politique anglaise actuelle en
Afrique à l'égard des indigènes en découle directement.
M. Henry LAEOURET, professeur à l'école des langues
orientales vivantes et à l'école coloniale, expose dans Y Afrique
Française l'ensemble des méthodes que nos voisins s'efforcent
d'appliquer en Afrique pour atteindre le but qu'ils se sont
proposé, il considère les divers aspects de la question, et formule
plusieurs objections, il examine ensuite les améliorations qui
pourraient être introduites dans l'enseignement indigène de
nos possessions en tenant compte des résultats obtenus à côté de
nous. Nous donnons ci-après de larges extraits de sa très
suggestive étude.
« Bien que le but poursuivi par nos voisins soit d'améliorer
l'Africain et non de chercher à le transformer en une ridicule
imitation d'Européen, il est admis, cependant, que l'élite des
nègres recevra une éducation supérieure pour qu'elle
puisse remplir dans la société le rôle qui lui revient.
On prévoit même que cette éducation pourra être très complète
Lajeunesse a été détournée des traditions nationales, désaxée
pour avoir reçu une éducation toute littéraire et britannique
inapte à former des caractères d'asiatiques.
L'administration centrale de l'Empire adoptant la manière
de voir que préconisaient les universités vers 1835, avait cru
bon de faire donner aux jeunes Hindous un enseignement en
langue anglaise et entièrement britannique, espérant, par ce
moyen, développer en eux des goûts, des opinions, une intel-
ligence, une morale d'Anglais. C'était vouloir ignorer systéma-
tiquement des siècles d'une civilisation qui eut son originalité
et sa grandeur.
Ce système préparait une réaction falale ; les effets s'en font
sentir aujourd'hui.
Aussi quand vint le moment d'organiser l'enseignement des
populations noires dans leurs possessions africaines les Anglais
décidèrent d'avoir recours à des méthodes différentes. Opposés
à l'assimilation parce qu'ils l'estiment indigne et impra-
ticable, ils se sont confirmés dans l'opinion que l'évolution des
indigènes devait être rechèrcbée par l'amélioration des instilu-
tions tribales et que l'éducation n'était souhaitable qu'autant
qu'elle pouvait être adaptée au milieu et répandue dans la masse
grâce à l'usage exclusif des idiomes locaux.
Cette thèse est maintenant officielle en Angleterre et on peut
considérer que les directives de la politique anglaise actuelle en
Afrique à l'égard des indigènes en découle directement.
M. Henry LAEOURET, professeur à l'école des langues
orientales vivantes et à l'école coloniale, expose dans Y Afrique
Française l'ensemble des méthodes que nos voisins s'efforcent
d'appliquer en Afrique pour atteindre le but qu'ils se sont
proposé, il considère les divers aspects de la question, et formule
plusieurs objections, il examine ensuite les améliorations qui
pourraient être introduites dans l'enseignement indigène de
nos possessions en tenant compte des résultats obtenus à côté de
nous. Nous donnons ci-après de larges extraits de sa très
suggestive étude.
« Bien que le but poursuivi par nos voisins soit d'améliorer
l'Africain et non de chercher à le transformer en une ridicule
imitation d'Européen, il est admis, cependant, que l'élite des
nègres recevra une éducation supérieure pour qu'elle
puisse remplir dans la société le rôle qui lui revient.
On prévoit même que cette éducation pourra être très complète
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