Titre : Bulletin de l'Agence générale des colonies
Auteur : Agence économique des territoires africains sous mandat. Auteur du texte
Éditeur : [s.n.] (Melun)
Éditeur : [s.n.][s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1929-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42445178p
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 23647 Nombre total de vues : 23647
Description : 01 janvier 1929 01 janvier 1929
Description : 1929/01/01 (A22,N240)-1929/01/31. 1929/01/01 (A22,N240)-1929/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Description : Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1 Appartient à l’ensemble documentaire : RfnHisg1
Description : Collection numérique : Bibliothèque Francophone... Collection numérique : Bibliothèque Francophone Numérique
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437072n
Source : CIRAD, 2012-231802
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 17/12/2012
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- SOMMAIRE DÉTAILLÉ:
- pages
- Etudes générales (Voir couverture).
- Informations:
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 55
- .......... Page(s) .......... 56
- .......... Page(s) .......... 56
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 59
- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 62
- .......... Page(s) .......... 65
- .......... Page(s) .......... 65
- .......... Page(s) .......... 68
- Statistiques. Rapports commerciaux:
- .......... Page(s) .......... 78
- Renseignements divers:
- .......... Page(s) .......... 84
- .......... Page(s) .......... 86
INFORMATIONS 61
pirations qui relâchent et affaiblissent les parties solides à un
point excessif. Le plus souvent, sans un petit verre de liqueur
spiritueuse en se mettant à table, la faiblesse de l'estomac ne
permettrait pas de recevoir le quart des aliments nécessaires à
la réparation et au renouvellement des humeurs.
Je suis si persuadé de ces vérités, conclut M. DAZILLE, que
lorsqu'on a refusé du vin aux nègres dans les hôpitaux du Roi où
j'ai été chargé de la totalité ou d'une partie des malades, j'ai
recueilli les mr il' eurs effets d'une espèce de punch fait avec du
tafia destiné pour les pansements des blessés, que je leur ai
préparé et distribué suivant leur état. »
On constate donc que les deux modes d'emploi du rhum
usités actuellement aux Antilles — punch sec, ou hydrolat de
rhum sucré et aromatisé au zeste de citron — ne sont qu'une
survivance des préparations déjà recommandées par les
médecins de jadis.
A l'époque présente, dans la pratique médicale, on utilise
uniquement l'alcool comme un aliment respiratoire et antipyré-
tique. C'est un stimulant indiqué dans les affections à forme
adynamique avec asthénie cardiaque. Il est précieux, en parti-
culier — ici, nous nous reportons encore aux observations du
docteur SPIRE — , dans les états de dépression, grippe, choléra,
dans les anémies provoquées par des hémorragies, dans les
broncho-pneumonies, les pneumonies, etc. Le rhum est
particulièrement désigné pour ces usages, en raison de ses
qualités de pureté et de l'absence d'éther qui le caractérise. Soit,
en effet, qu'il soit distillé dans des usines, soit qu'il provienne
des alambics installés dans les exploitations agricoles, le rhum
provient toujours du traitement des mélasses de canne ou du
vesou et, par conséquent, ne peut être nocif comme les alcools
dits « industriels ».
Les propriétés'médicales du rhum sont fort intéressantes
pour nos Colonies productrices de cet alcool auxquelles elles
assurent d'importants débouchés. Le fait n'a pas échappé aux
personnalités participant à la « Semaine des Rhums coloniaux ».
Aussi, cette assemblée a-t-elle émis le vœu que la plus grande
diffusion soit donnée à cet avis de son Comité médical :
« Le rhum colonial français n'est aucunement préjudiciable à
la santé quand il est consommé à des doses modérées ; ce spiri-
tueux supérieur, provenant de la distillation des jus de canne ou
mélasses de canne, n'a aucun point commun avec les alcools
pirations qui relâchent et affaiblissent les parties solides à un
point excessif. Le plus souvent, sans un petit verre de liqueur
spiritueuse en se mettant à table, la faiblesse de l'estomac ne
permettrait pas de recevoir le quart des aliments nécessaires à
la réparation et au renouvellement des humeurs.
Je suis si persuadé de ces vérités, conclut M. DAZILLE, que
lorsqu'on a refusé du vin aux nègres dans les hôpitaux du Roi où
j'ai été chargé de la totalité ou d'une partie des malades, j'ai
recueilli les mr il' eurs effets d'une espèce de punch fait avec du
tafia destiné pour les pansements des blessés, que je leur ai
préparé et distribué suivant leur état. »
On constate donc que les deux modes d'emploi du rhum
usités actuellement aux Antilles — punch sec, ou hydrolat de
rhum sucré et aromatisé au zeste de citron — ne sont qu'une
survivance des préparations déjà recommandées par les
médecins de jadis.
A l'époque présente, dans la pratique médicale, on utilise
uniquement l'alcool comme un aliment respiratoire et antipyré-
tique. C'est un stimulant indiqué dans les affections à forme
adynamique avec asthénie cardiaque. Il est précieux, en parti-
culier — ici, nous nous reportons encore aux observations du
docteur SPIRE — , dans les états de dépression, grippe, choléra,
dans les anémies provoquées par des hémorragies, dans les
broncho-pneumonies, les pneumonies, etc. Le rhum est
particulièrement désigné pour ces usages, en raison de ses
qualités de pureté et de l'absence d'éther qui le caractérise. Soit,
en effet, qu'il soit distillé dans des usines, soit qu'il provienne
des alambics installés dans les exploitations agricoles, le rhum
provient toujours du traitement des mélasses de canne ou du
vesou et, par conséquent, ne peut être nocif comme les alcools
dits « industriels ».
Les propriétés'médicales du rhum sont fort intéressantes
pour nos Colonies productrices de cet alcool auxquelles elles
assurent d'importants débouchés. Le fait n'a pas échappé aux
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Aussi, cette assemblée a-t-elle émis le vœu que la plus grande
diffusion soit donnée à cet avis de son Comité médical :
« Le rhum colonial français n'est aucunement préjudiciable à
la santé quand il est consommé à des doses modérées ; ce spiri-
tueux supérieur, provenant de la distillation des jus de canne ou
mélasses de canne, n'a aucun point commun avec les alcools
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