Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1923-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mars 1923 01 mars 1923
Description : 1923/03/01 (A8,N63)-1923/03/31. 1923/03/01 (A8,N63)-1923/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437067b
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
L'OLIVIER AU MAROC 85
rendements moyens comparables à ceux du Zerhoun. On
retrouve, à Fez, la variété dominante à Marrakech et à Meknès,
mais nos investigations ont été trop limitées pour préciser si
ce type domine également dans toute la région (Lemta, Chéra-
gas, Sefrou).
Séfrou constitue un centre intéressant par la beauté de ses
arbres régulièrement irrigués et productifs.
Outre les région de Marrakech, Meknès et Fez, que nous
venons de passer en revue, l'olivier se retrouve encore cultivé
dans différentes parties du Maroc, particulièrement à Ouez-
zane, sur la route de Taza (Amélil, Marnissi), au pied du Moyen
Atlas (Beni Mellal), ainsi que dans le Sous. Dans cette dernière
région, les oliveraies ne s'étendraient pas sur des surfaces aussi
importantes qu'on l'avait cru tout d'abord.
EXTRACTION DE L'HUILE PAR LES INDIGÈNES
Les méthodes employées, par les indigènes marocains dans
l'extraction de l'huile d'olive, sont aussi primitives que leurs
procédés culturaux, sinon davantage. Elles ne diffèrent pas
sensiblement de région à région. Les olives sont toujours entas-
sées au voisinage des moulins dans des silos enterrés (Aguedal),
ou dans des constructions en maçonnerie superposées à la
façon des cellules ou de loge à large ouverture et appartenant,
chacune à un récoltant différent (Fez). x
L'extraction n'a pas forcément lieu à la récolte, mais à toute
époque de l'année. On y procéde quand le propriétaire des olives
a besoin d'huile, soit pour sa propre consommation, soit pour
réaliser des fonds par la vente. La conservation des olives se
prolonge ainsi de longs mois, couramment deux ans.
Les stocks à la propriété, de même que les provisions ména-
gères, ont lieu plutôt sous forme d'olives ensilées que d'huile
extraite.
(A suivre.)
rendements moyens comparables à ceux du Zerhoun. On
retrouve, à Fez, la variété dominante à Marrakech et à Meknès,
mais nos investigations ont été trop limitées pour préciser si
ce type domine également dans toute la région (Lemta, Chéra-
gas, Sefrou).
Séfrou constitue un centre intéressant par la beauté de ses
arbres régulièrement irrigués et productifs.
Outre les région de Marrakech, Meknès et Fez, que nous
venons de passer en revue, l'olivier se retrouve encore cultivé
dans différentes parties du Maroc, particulièrement à Ouez-
zane, sur la route de Taza (Amélil, Marnissi), au pied du Moyen
Atlas (Beni Mellal), ainsi que dans le Sous. Dans cette dernière
région, les oliveraies ne s'étendraient pas sur des surfaces aussi
importantes qu'on l'avait cru tout d'abord.
EXTRACTION DE L'HUILE PAR LES INDIGÈNES
Les méthodes employées, par les indigènes marocains dans
l'extraction de l'huile d'olive, sont aussi primitives que leurs
procédés culturaux, sinon davantage. Elles ne diffèrent pas
sensiblement de région à région. Les olives sont toujours entas-
sées au voisinage des moulins dans des silos enterrés (Aguedal),
ou dans des constructions en maçonnerie superposées à la
façon des cellules ou de loge à large ouverture et appartenant,
chacune à un récoltant différent (Fez). x
L'extraction n'a pas forcément lieu à la récolte, mais à toute
époque de l'année. On y procéde quand le propriétaire des olives
a besoin d'huile, soit pour sa propre consommation, soit pour
réaliser des fonds par la vente. La conservation des olives se
prolonge ainsi de longs mois, couramment deux ans.
Les stocks à la propriété, de même que les provisions ména-
gères, ont lieu plutôt sous forme d'olives ensilées que d'huile
extraite.
(A suivre.)
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