Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1923-03-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 mars 1923 01 mars 1923
Description : 1923/03/01 (A8,N63)-1923/03/31. 1923/03/01 (A8,N63)-1923/03/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437067b
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
L'OLIVIER AU MAROC 79
Kelaa, Ouleds Kelouf), forme une plantation pleine, bien isolée
et souvent très distante des autres plantations, de sorte que
l'olivier est réparti par plages étendues, mais indépendantes
qui, vues à vol d'oiseau, doivent former sur l'immensité gri-
sâtre de la plaine de Marrakech de larges taches de verdure
nettement délimitées.
Dans toute cette région, l'olivier est soumis à l'irrigation
que permet soit l'utilisation des eaux souterraines par le sys-
tème des rétara en usage aux environs immédiats de la capitale
du Sud, soit par des séguia, dérivant des oueds qu'alimentent
les neiges de l'Atlas (O. Tessaoud, O. R'dat, O. Tensift et leurs
affluents ).
La localisation des oliveraies est toujours déterminée ici par
les possibilités d'irrigation, mais de vastes surfaces sont arro-
sables qui ne sont pas occupées par l'olivier, notamment chez les
Shrarna. Il semble plutôt que les oliveraies ont été limitées par
les facilités de surveillance. Ainsi elles sont souvent défendues
par des murs d'enceinte élevés (Aguedal, Ménara), ou par des
larges haies de cactus (Dar el Assouli), ou bien groupées au
voisinage des agglomérations (El Kelaa, Tcharidj). Les nou-
velles plantations sont très rares et ainsi l'expansion de l'olivier
semble avoir été arrêtée, dans le pays, depuis de longues années.
Une seule variété (celle que nous avons désignée par le n° 1)
forme le fond de toutes ces plantations.
Le système de multiplication qui paraît avoir été adopté
est le bouturage, car les rejets du pied sont du même type que
les branches supérieures et on ne voit pas trace de greffage.
Nous avons vu, chez les Ouleds Khlouf, un nouveau plantier
donnant une idée de la méthode indigène.
Dans un trou circulaire de om,50 à om,60 de diamètre et de
même profondeur on place trois boutures provenant de bran-
ches ou de rejets de pied, de om,03 à om,05 de diamètre et de
om,50 à om,60 de longueur et enterrées jusqu'à om,03 à om,04
du sommet. La mise en place a lieu soit en novembre-décembre,
soit en mars-avril. On arrose dès la plantation et, par la suite,
selon les besoins et les disponibilités en eau. Les premières
olives apparaissent vers la cinquième année.
Kelaa, Ouleds Kelouf), forme une plantation pleine, bien isolée
et souvent très distante des autres plantations, de sorte que
l'olivier est réparti par plages étendues, mais indépendantes
qui, vues à vol d'oiseau, doivent former sur l'immensité gri-
sâtre de la plaine de Marrakech de larges taches de verdure
nettement délimitées.
Dans toute cette région, l'olivier est soumis à l'irrigation
que permet soit l'utilisation des eaux souterraines par le sys-
tème des rétara en usage aux environs immédiats de la capitale
du Sud, soit par des séguia, dérivant des oueds qu'alimentent
les neiges de l'Atlas (O. Tessaoud, O. R'dat, O. Tensift et leurs
affluents ).
La localisation des oliveraies est toujours déterminée ici par
les possibilités d'irrigation, mais de vastes surfaces sont arro-
sables qui ne sont pas occupées par l'olivier, notamment chez les
Shrarna. Il semble plutôt que les oliveraies ont été limitées par
les facilités de surveillance. Ainsi elles sont souvent défendues
par des murs d'enceinte élevés (Aguedal, Ménara), ou par des
larges haies de cactus (Dar el Assouli), ou bien groupées au
voisinage des agglomérations (El Kelaa, Tcharidj). Les nou-
velles plantations sont très rares et ainsi l'expansion de l'olivier
semble avoir été arrêtée, dans le pays, depuis de longues années.
Une seule variété (celle que nous avons désignée par le n° 1)
forme le fond de toutes ces plantations.
Le système de multiplication qui paraît avoir été adopté
est le bouturage, car les rejets du pied sont du même type que
les branches supérieures et on ne voit pas trace de greffage.
Nous avons vu, chez les Ouleds Khlouf, un nouveau plantier
donnant une idée de la méthode indigène.
Dans un trou circulaire de om,50 à om,60 de diamètre et de
même profondeur on place trois boutures provenant de bran-
ches ou de rejets de pied, de om,03 à om,05 de diamètre et de
om,50 à om,60 de longueur et enterrées jusqu'à om,03 à om,04
du sommet. La mise en place a lieu soit en novembre-décembre,
soit en mars-avril. On arrose dès la plantation et, par la suite,
selon les besoins et les disponibilités en eau. Les premières
olives apparaissent vers la cinquième année.
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