Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
L'OLIVIER AU MAROC 39
le fruit ; relativement petit, surtout comparativement à l'olive ; court, arrondi ; base parfois légèrement atténuée ou tronquée ; diamètre maximum b.asilaire ou médian ; sommet arrondi, sur- monté d'un mucron court, aigu ; huit faisceaux en moyenne ; sillons fortement accusés déterminant des bosselures saillantes.
Endocarpe extrêmement épais ; loge très réduite à section elliptique.
Amande remarquable par sa petitesse.
Maturité parait assez tardive : fin décembre 1918, quelques fruits sont encore vert ou rouges.
Aire d'expansion. — Arbre isolé, à l'angle d'un carré, dans la partie Nord-Est de la Ménara, à côté d'une parcelle occupée en 1918-1919 par du ricin.
Observations culturales. — Fruit assez intéressant par sa forme régulière, sa grande richesse en pulpe, mais assez pauvre en huile. Pourrait convenir à la confiserie, quoiqu'à ce point de vue les différences de grosseur constatées d'un fruit à l'autre soient une cause de dépréciation. Les olives tombent très facile- ment à maturité.
VARIÉTÉ NO 4 Arbre grand et très vigoureux ; branches latérales retom- bantes ; port diffus ; couvert dense ; brindilles très épaisses, très robustes sur lesquelles a été remarqué un cas de feuilles groupées par trois.
Feuilles diversement orientées, généralement redressées vers la lumière, parfois à contre-sens du rameau ; grandes, larges, cartilagineuses, vert très cendré à la face supérieure, blanc brillant à la face inférieure.
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