Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 55
sur 650.000 hectares. Comparée à celle de 1909, cette produc- tion paraît encore faible puisque à cette date on enregistre plus de 700.000 tonnes de blé sur 500.000 hectares et 450.000 tonnes d'orge. Il est vrai que le rapport de 1922 signale des cultures importantes de céréales de printemps, et de plus il faut se garder d'accorder aux nombres des statistiques une exacti- tude qu'en bien des pays de civilisation avancée elles ne peu- vent pas obtenir. Il reste que ces régions sont éminemment aptes aux cultures de céréales et l'on espère sous peu les voir couvrir des surfaces considérables.
Le maïs et le sorgho surtout à cause de leur résistance à la sécheresse, pourront contribuer à accroître la production en céréales.
Les légumineuses sont nombreuses, vesce : fève, pois chiche, lentille, haricot, lupin, luzerne en terre irriguée.
Le coton, produit surtout dans le gouvernement d'Alep, donne environ 2.000 tonnes par an d'un duvet riche, à brin court, produit par la variété Yerli.
Sans compter la région cuphratienne et la Haute-Mésopota- mie « dans laquelle les possibilités sont pour ainsi dire illi- mitées » on trouve près de Lattaquié, Alexandrette, Tripoli, environ 300.000 hectares de terres irrigables capables de don- ner, par an, 35 à 40.000 tonnes de fibres. Une station expéri- mentale est créée dans la plaine d'Akkar.
Le tabac surtout cultivé dans les Alaouites et le Grand Liban donne, entre autres, la qualité fumiguée dite « Abou Riha » exportée en presque totalité en Angleterre et en Amé- rique. En réalité, la Syrie est importatrice de tabac car les for- malités exigées par la Dette Publique Ottomane, qui en a le monopole là-bas, nuisent beaucoup à l'extension de la culture.
Le ricin figure parmi les cultures qui peuvent s'accroître.
Quant aux plantes aromatiques, elles paraissent abandonnées.
Les arbres fruitiers restent une importante source de richesse, mais surtout locale. On doit remarquer que l'abri- cotier, cependant, donne une exportation se chiffrant par mil- liers de tonnes.
La méthode de culture des terres adoptée par les indigènes
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