Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1923-01-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 01 janvier 1923 01 janvier 1923
Description : 1923/01/01 (A8,N61)-1923/01/31. 1923/01/01 (A8,N61)-1923/01/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6437065h
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
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- SOMMAIRE
Pages- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
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LE COMMERCE DES CAFÉS - - 19
On voit ainsi que le prix de 540 francs répond à celui de
468 fr. 90 les 100 kilos à Nouméa, mais de ce prix il convient
encore de déduire les frais dans la colonie, transport au port
d'embarquement, conservation de la marchandise en attendant
le départ d'un navire, les frais de banque et un bénéfice nor-
mal pour l'intermédiaire qui a de gros risques.
Il ne faut pas oublier qu'il s'écoule de longs mois entre, le
jour de l'achat et celui de la revente, et que les fluctuations
importantes des cours occasionnent des aléas qu'il est impos-
sible d'éviter avec des arbitrages car ces cafés sont trop peu
abondants, très disparates et ne font pas aliment au marché à
terme. Pour cette raison, il y a donc lieu de réserver une marge
variant suivant les conditions des marchés à l'époque des achats.
Mode de vente en France..- Avant de vous entretenir de cer-
taines considérations générales, il me reste à vous dire quelques
mots sur les modes de vente des cafés en France.
Nous avons vu, tout à l'heure, que la base des prix des cafés
était établie aux 50 kilos. C'est aussi de cette façon que s'opèrent
les marchés avec la clientèle de l'intérieur, tout au moins avec
le commerce de gros.
Il existe dans diverses villes françaises des entrepôts réels des
douanes, tels ceux d'Austerlitz, Saint-Ouen, la Villette etc., à
Paris où les négociants du Havre ont la faculté de faire suivre
leurs cafés après un séjour prolongé dans les entrepôts havrais.
Certains acheteurs, profitant de cet avantage, se font expédier
leurs cafés non dédouanés, ce qui leur permet de les conserver à
leur portée et de les dédouaner au fur et à mesure de leurs
besoins. Ils économisent ainsi les intérêts des droits de douane
pendant un certain temps et ils ont aussi, de ce chef, une facilité
- de trésorerie qui n'est pas négligeable. Les affaires traitées
ainsi s'appellent « Ventes sous suite de douane ou sous suite
d'entrepôt ».
-Pour leurs clients habitant les villes moins favorisées, les
fournisseurs havrais se mettent à leur disposition pour acquitter
les droits de douane, en leur lieu et place, lors de la sortie des
cafés de l'entrepôt. (A suivre).
On voit ainsi que le prix de 540 francs répond à celui de
468 fr. 90 les 100 kilos à Nouméa, mais de ce prix il convient
encore de déduire les frais dans la colonie, transport au port
d'embarquement, conservation de la marchandise en attendant
le départ d'un navire, les frais de banque et un bénéfice nor-
mal pour l'intermédiaire qui a de gros risques.
Il ne faut pas oublier qu'il s'écoule de longs mois entre, le
jour de l'achat et celui de la revente, et que les fluctuations
importantes des cours occasionnent des aléas qu'il est impos-
sible d'éviter avec des arbitrages car ces cafés sont trop peu
abondants, très disparates et ne font pas aliment au marché à
terme. Pour cette raison, il y a donc lieu de réserver une marge
variant suivant les conditions des marchés à l'époque des achats.
Mode de vente en France..- Avant de vous entretenir de cer-
taines considérations générales, il me reste à vous dire quelques
mots sur les modes de vente des cafés en France.
Nous avons vu, tout à l'heure, que la base des prix des cafés
était établie aux 50 kilos. C'est aussi de cette façon que s'opèrent
les marchés avec la clientèle de l'intérieur, tout au moins avec
le commerce de gros.
Il existe dans diverses villes françaises des entrepôts réels des
douanes, tels ceux d'Austerlitz, Saint-Ouen, la Villette etc., à
Paris où les négociants du Havre ont la faculté de faire suivre
leurs cafés après un séjour prolongé dans les entrepôts havrais.
Certains acheteurs, profitant de cet avantage, se font expédier
leurs cafés non dédouanés, ce qui leur permet de les conserver à
leur portée et de les dédouaner au fur et à mesure de leurs
besoins. Ils économisent ainsi les intérêts des droits de douane
pendant un certain temps et ils ont aussi, de ce chef, une facilité
- de trésorerie qui n'est pas négligeable. Les affaires traitées
ainsi s'appellent « Ventes sous suite de douane ou sous suite
d'entrepôt ».
-Pour leurs clients habitant les villes moins favorisées, les
fournisseurs havrais se mettent à leur disposition pour acquitter
les droits de douane, en leur lieu et place, lors de la sortie des
cafés de l'entrepôt. (A suivre).
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