RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 597
L'élevage calédonien et les conserves de viande.
Nous avons exposé la situation critique dans laquelle le
manque de débouchés allait placer l'élevage calédonien.
Nous avons fait connaître également à la suite de quelles
circonstances les fabricants de conserves n'avaient pu participer
aux adjudications auxquelles une décision bienveillante les
avait admises.
La question a fort heureusement rebondi et doit avoir reçu
aujourd'hui une solution heureuse, quoique partielle.
Elle aura été due à l'activité de M. HAGEN, directeur de la
, Muéo Meat and Co. Cette société, a manifesté en effet le désir de
soumissionner à la prochaine adjudication de conserves pour
une quantité de 450 tonnes, livrables au cours de l'année 1923.
Selon les règlements en usage, une commission est allée
examiner si l'aménagement et l'outillage de l'usine répondant
aux conditions présentées par le cahier des charges du ministère
de la Guerre. Cette commission fut composée de MM. CRANE,
intendant militaire, GENEVRAY, docteur et directeur de l'Institut
microbiologique, et RIGAUT, chef du Service des travaux publics.
Par câble, il fut demandé au Ministre de la Guerre que la fabri-
cation locale soit placée sous le contrôle d'une personnalité
désignée par le Ministre de la Guerre et que la réception soit
opérée par une commission comprenant le directeur de l'Institut
microbiologique. Il a été, en outre, sollicité que l'adjudication
ait lieu dans les bureaux du gouvernement, à Nouméa.
Tous les éleveurs devront savoir gré à M. N. HAGEN de son
initiative et des multiples démarches qu'il a dû poursuivre, sans
se lasser, et sans s'arrêter à quelques mauvaises volontés.
LA RENOMMÉE DES CONSERVES CALÉDONIENNES
Par le bateau Louqsor, qui a quitté Nouméa le 30 août, ont
été expédiées 2.500 boîtes de langue de bœuf provenant des
l'usine Muéo Meat and Co, à destination de la Compagnie de
Messageries maritimes pour la consommation des passagers et du
personnel sur les diverses lignes de la compagnie.
Cette fourniture a été obtenue malgré la concurrence de plu-
sieurs importantes fabriques de conserves. A noter encore que
la compagnie a acheté à l'usine de Muéo la production de ses
conserves de langue de bœuf pour l'année 1923.
(L'Océanie française.)
Bull. 184-185
39
L'élevage calédonien et les conserves de viande.
Nous avons exposé la situation critique dans laquelle le
manque de débouchés allait placer l'élevage calédonien.
Nous avons fait connaître également à la suite de quelles
circonstances les fabricants de conserves n'avaient pu participer
aux adjudications auxquelles une décision bienveillante les
avait admises.
La question a fort heureusement rebondi et doit avoir reçu
aujourd'hui une solution heureuse, quoique partielle.
Elle aura été due à l'activité de M. HAGEN, directeur de la
, Muéo Meat and Co. Cette société, a manifesté en effet le désir de
soumissionner à la prochaine adjudication de conserves pour
une quantité de 450 tonnes, livrables au cours de l'année 1923.
Selon les règlements en usage, une commission est allée
examiner si l'aménagement et l'outillage de l'usine répondant
aux conditions présentées par le cahier des charges du ministère
de la Guerre. Cette commission fut composée de MM. CRANE,
intendant militaire, GENEVRAY, docteur et directeur de l'Institut
microbiologique, et RIGAUT, chef du Service des travaux publics.
Par câble, il fut demandé au Ministre de la Guerre que la fabri-
cation locale soit placée sous le contrôle d'une personnalité
désignée par le Ministre de la Guerre et que la réception soit
opérée par une commission comprenant le directeur de l'Institut
microbiologique. Il a été, en outre, sollicité que l'adjudication
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Tous les éleveurs devront savoir gré à M. N. HAGEN de son
initiative et des multiples démarches qu'il a dû poursuivre, sans
se lasser, et sans s'arrêter à quelques mauvaises volontés.
LA RENOMMÉE DES CONSERVES CALÉDONIENNES
Par le bateau Louqsor, qui a quitté Nouméa le 30 août, ont
été expédiées 2.500 boîtes de langue de bœuf provenant des
l'usine Muéo Meat and Co, à destination de la Compagnie de
Messageries maritimes pour la consommation des passagers et du
personnel sur les diverses lignes de la compagnie.
Cette fourniture a été obtenue malgré la concurrence de plu-
sieurs importantes fabriques de conserves. A noter encore que
la compagnie a acheté à l'usine de Muéo la production de ses
conserves de langue de bœuf pour l'année 1923.
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Bull. 184-185
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