RENSEIGNEMENTS ÉCONOMIQUES 41
Nous ne désespérons pas, au surplus, de voir à Paris de grands
docks coloniaux avec succursales par régions économiques.
(Bulletin de VInstitut colonial.)
L'élevage du bétail en Indochine.
La question de l'élevage du bétail présente pour l'avenir
économique de l'Indochine un intérêt de premier ordre. Elle a
une production animale rustique, bien adaptée au climat, mais
en général de qualité moyenne, et nullement en rapport avec ses
possibilités et avec l'étendue des débouchés qui s'offrent à elle.
Les plateaux fertiles de l'intérieur conviennent fort bien à
l'élevage du bétail, mais l'accès en est malaisé; le rail et la route
doivent précéder la production. Les essais de sélection et de
croisements qui ont été effectués ne doivent pas être abandonnés,
mais il convient de ne pas oublier "non plus l'amélioration du
fourrage.
On évalue le cheptel de l'Indochine à environ 1.600.000
bovins et 2.660.000 porcs; les moutons sont en très petit nombre.
Les exportations ont porté en 1920 sur 19 796 bovins, et 8.677
buffles, en presque totalité faites par le Cambodge à destination
des Philippines. En outre, 16.386 porcs vivants ont été en 1920
exportés en Extrême-Orient (en 1919,47.777 avaient été exportés).
Si l'on se rappelle que la France importe environ 143.000
tonnes de viandes congelées pour 800 à 900 millions de francs,
ou se rend compte que l'Indochine ne peut encore fournir un
appoint sérieux à la Métropole.
Le Coui-rier d'Harphong estime qu'une entreprise d'élevage
intensive, viable et rémunératrice, doit porter sur 15.000 hec-
tares pour entretenir un troupeau de 9.000 à 10.000 têtes ; il pré-
conise dans ce but des groupements de capitaux.
Le Gouvernement fait un gros effort pour l'amélioration du
bétail ; le nombre des vétérinaires européens est porté de 12 en
1921 à 16 en 1922 ; celui des vétérinaires indigènes de 10 à 23 ;
les crédits ont passé de 45.000 piastres en 1921 à 240.000 en 1922.
L'Annam économique.
Des cinq pays distincts composant l'Union indochinoise,
l'Annam est avec le Laos, le moins connu, et on lui a même fait
Une réputation de pauvreté absolument injustifiée, — en le com-
Nous ne désespérons pas, au surplus, de voir à Paris de grands
docks coloniaux avec succursales par régions économiques.
(Bulletin de VInstitut colonial.)
L'élevage du bétail en Indochine.
La question de l'élevage du bétail présente pour l'avenir
économique de l'Indochine un intérêt de premier ordre. Elle a
une production animale rustique, bien adaptée au climat, mais
en général de qualité moyenne, et nullement en rapport avec ses
possibilités et avec l'étendue des débouchés qui s'offrent à elle.
Les plateaux fertiles de l'intérieur conviennent fort bien à
l'élevage du bétail, mais l'accès en est malaisé; le rail et la route
doivent précéder la production. Les essais de sélection et de
croisements qui ont été effectués ne doivent pas être abandonnés,
mais il convient de ne pas oublier "non plus l'amélioration du
fourrage.
On évalue le cheptel de l'Indochine à environ 1.600.000
bovins et 2.660.000 porcs; les moutons sont en très petit nombre.
Les exportations ont porté en 1920 sur 19 796 bovins, et 8.677
buffles, en presque totalité faites par le Cambodge à destination
des Philippines. En outre, 16.386 porcs vivants ont été en 1920
exportés en Extrême-Orient (en 1919,47.777 avaient été exportés).
Si l'on se rappelle que la France importe environ 143.000
tonnes de viandes congelées pour 800 à 900 millions de francs,
ou se rend compte que l'Indochine ne peut encore fournir un
appoint sérieux à la Métropole.
Le Coui-rier d'Harphong estime qu'une entreprise d'élevage
intensive, viable et rémunératrice, doit porter sur 15.000 hec-
tares pour entretenir un troupeau de 9.000 à 10.000 têtes ; il pré-
conise dans ce but des groupements de capitaux.
Le Gouvernement fait un gros effort pour l'amélioration du
bétail ; le nombre des vétérinaires européens est porté de 12 en
1921 à 16 en 1922 ; celui des vétérinaires indigènes de 10 à 23 ;
les crédits ont passé de 45.000 piastres en 1921 à 240.000 en 1922.
L'Annam économique.
Des cinq pays distincts composant l'Union indochinoise,
l'Annam est avec le Laos, le moins connu, et on lui a même fait
Une réputation de pauvreté absolument injustifiée, — en le com-
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