Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
Les Concasseurs à noix de palme (-1)
par
G. PASSELÈGUE lugénieur agronome Chargé de cours à l'Institut National d'Agronomie Coloniale Chef de travaux à la Station d'essais de machines
Nous avons vu, précédemment, comment se posait le pro- blème du concassage des noix de palme et celui de la sépara- tion des coques et des amandes, et combien il était désirable que ce travail fût effectué au moyen de machines, dont l'em- ploi entraînerait de nombreux avantages, en particulier une économie de main-d'œuvre et une augmentation de production - Mais si la nécessité du concassage mécanique paraît assez évidente, la réalisation en devient beaucoup plus difficile.
En compulsant les prospectus ou les catalogues des construc- teurs français et étrangers, on arrive à dresser une listé assez longue de machines bien différentes les unes des autres, à la fois comme principe, comme poids, comme encombrement, comme débit, comme prix d'achat, etc. ; il n'y a qu'un point qui est commun à toutes ces machines, d'après leurs vendeurs respectifs : c'est la qualité du travail exécuté. Pour ne parler que des machines déclarées comme pouvant fonctionner à bras à un homme, la plus légère pèse 30 kilos, la plus lourde 230 kilos, les prix varient de 600 à 3.350 francs, les débits, de 14 à 600 kilos à l'heure. Dans ces conditions, il est bien difficile à un colon de fixer judicieusement son choix : il ne sait laquelle prendre. Doit-il s'arrêter à la moins chère, à la plus légère, à la plus simple, à celle dont le débit est le plus élevé ? Ce qu'il voudrait, c'est connaître la meilleure.
Il était donc nécessaire, afin d'assurer méthodiquement et sans arrêts la diffusion des concasseurs, de se documenter exactement sur la valeur des appareils proposés et d'étudier, pour chacun d'eux, les meilleures conditions d'emploi. En
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