Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1925-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 juillet 1925 01 juillet 1925
Description : 1925/07/01 (A13,N91)-1925/07/31. 1925/07/01 (A13,N91)-1925/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64332100
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
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- SOMMAIRE
- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
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NOTES SUR LA CULTURE DU CACAOYER 9
goudron de bois. Le coaltar est contre-indiqué. Les tissus
excisés sont recueillis et brûlés ou enterrés dans un trou, sous
de la chaux. On doit prendre la précaution de stériliser la
lame du canif utilisé pour parer la blessure soit avec des cen-
dres chaudes, soit avec une bouillie bordelaise très forte.
Les plantes soignées doivent être examinées fréquemment
et traitées de nouveau en cas de récidive.
Il conviendrait, en outre, de récolter et de détruire les insectes
soupçonnés de véhiculer le parasite, mais il semble bien difficile
d'obtenir de l'indigène de tels soins, qui, au surplus, ne pour-
raient avoir d'effet appréciable que s'ils étaient généralisés.
Bien que je n'aie pas trouvé trace de Crevasse du Collet
(Collar-Crack des Anglais) au cours de mon voyage, je crois
devoir attirer l'attention sur cette maladie qui, signalée en
premier lieu dans les territoires britanniques du Togo, puis
en Gold Coast, constitue une menace pour les plantations de
la Côte d'Ivoire. Le Rapport du mycologiste du Gouvernement
de la Gold Coast, pour la campagne finissant le 31 mars 1924,
faisait connaître, en effet, que, depuis l'année précédente,
elle avait fait son apparition dans l'Akim oriental et l'Ashanti.
Les études faites sur les plantations et la culture du cham-
pignon ont montré l'identité de celui-ci avec l'Armillaria
mellea (Vahl.) Fr., qui sévit en Europe sur plusieurs espèces
fruitières ou forestières, causant le Pourridié. Ce parasite
avait déjà été signalé en Afrique tropicale, comme ayant
des effets fatals sur le Caféier, l'Hevea, le Manguier, le Goyavier
et divers arbres d'ombrage ou d'ornement. Les symptômes
de la maladie, sur le Cacaoyer, paraissent particuliers à cet
hôte. Des crevasses longitudinales se forment au collet et
s'étendent en hauteur. De ces crevasses sortent des végétations
en étroites collerettes, primitivement d'une couleur crème et
qui deviennent ensuite jaunes ou noirâtres. Ces collerettes
sont le prolongement de plaques de mycélium de consistance
coriace et de couleur blanche contenues dans les crevasses
et qui peuvent s'étendre jusqu'au centre de la tige. Les organes
fructifères sont des champignons apparaissant par groupes
près du niveau du sol. Leur couleur varie avec l'âge. Quand ils
goudron de bois. Le coaltar est contre-indiqué. Les tissus
excisés sont recueillis et brûlés ou enterrés dans un trou, sous
de la chaux. On doit prendre la précaution de stériliser la
lame du canif utilisé pour parer la blessure soit avec des cen-
dres chaudes, soit avec une bouillie bordelaise très forte.
Les plantes soignées doivent être examinées fréquemment
et traitées de nouveau en cas de récidive.
Il conviendrait, en outre, de récolter et de détruire les insectes
soupçonnés de véhiculer le parasite, mais il semble bien difficile
d'obtenir de l'indigène de tels soins, qui, au surplus, ne pour-
raient avoir d'effet appréciable que s'ils étaient généralisés.
Bien que je n'aie pas trouvé trace de Crevasse du Collet
(Collar-Crack des Anglais) au cours de mon voyage, je crois
devoir attirer l'attention sur cette maladie qui, signalée en
premier lieu dans les territoires britanniques du Togo, puis
en Gold Coast, constitue une menace pour les plantations de
la Côte d'Ivoire. Le Rapport du mycologiste du Gouvernement
de la Gold Coast, pour la campagne finissant le 31 mars 1924,
faisait connaître, en effet, que, depuis l'année précédente,
elle avait fait son apparition dans l'Akim oriental et l'Ashanti.
Les études faites sur les plantations et la culture du cham-
pignon ont montré l'identité de celui-ci avec l'Armillaria
mellea (Vahl.) Fr., qui sévit en Europe sur plusieurs espèces
fruitières ou forestières, causant le Pourridié. Ce parasite
avait déjà été signalé en Afrique tropicale, comme ayant
des effets fatals sur le Caféier, l'Hevea, le Manguier, le Goyavier
et divers arbres d'ombrage ou d'ornement. Les symptômes
de la maladie, sur le Cacaoyer, paraissent particuliers à cet
hôte. Des crevasses longitudinales se forment au collet et
s'étendent en hauteur. De ces crevasses sortent des végétations
en étroites collerettes, primitivement d'une couleur crème et
qui deviennent ensuite jaunes ou noirâtres. Ces collerettes
sont le prolongement de plaques de mycélium de consistance
coriace et de couleur blanche contenues dans les crevasses
et qui peuvent s'étendre jusqu'au centre de la tige. Les organes
fructifères sont des champignons apparaissant par groupes
près du niveau du sol. Leur couleur varie avec l'âge. Quand ils
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