Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1925-08-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 août 1925 01 août 1925
Description : 1925/08/01 (A13,N92)-1925/08/31. 1925/08/01 (A13,N92)-1925/08/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6433211d
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
Notes d'Agriculture sur La Réunion w
par
M. RIGOTARD
Ingénieur agronome
Ex-Chef du Service d'Agriculture de l'Ile de la Réunion
En 1664, Louis XIV, voulant étendre le commerce de la
France et assurer à notre pavillon le prestige qui lui était dû
dans la mer des Indes, créait, sur la proposition de Colbert, la
Compagnie des Indes. orientales et lui cédait Madagascar et ses
dépendances. Dès le début de l'année suivante, en mars 1665,
quatre navires partaient de Brest pour la mer des Indes. Le
Directeur général, M. de Baussée, fit voile pour la Grande Ile ;
les trois autres navires relâchèrent à Bourbon où débarquèrent,
avec Etienne Regnault, que le Roi avait nommé commandant,
vingt colons, dont les noms nous sont presque tous parvenus,
et qui furent les ancêtres d'une grande partie de la population
actuelle de cette colonie. Tels furent les débuts de la colonisa-
tion effective de La Réunion.
- Ce n'est pas à dire qu'avant cette année 1665, divers essais
de colonisation n'aient pas été tentés : ils furent sans lendemain.
Les Portugais, qui découvrirent, dans le premier quart du
XVIe siècle, Santa Apollonia, nommée plus tard Mascarenhas,
du nom de Pedro Mascarenhas, leur chef, ne s'y fixèrent pas (2).
L'île était complètement déserte. Les forêts descendaient les
montagnes jusqu'au rivage, le climat y était d'une remarqua-
ble salubrité, les eaux étaient très abondantes et très pures,
tout aurait dû les retenir : en réalité, les Portugais étaient atti-
rés par les richesses des Indes et ils se souciaient peu de peu-
(1) Conférence faite aux élèves de l'Institut National d'Agronomie Coloniale,
le 20 avril 1925.
(2) Lire, dans le Bull. de FAcad. de La Réunion, les travaux récents de M. le
Gouverneur Merwart sur la découverte de l'île de La Réunion.
par
M. RIGOTARD
Ingénieur agronome
Ex-Chef du Service d'Agriculture de l'Ile de la Réunion
En 1664, Louis XIV, voulant étendre le commerce de la
France et assurer à notre pavillon le prestige qui lui était dû
dans la mer des Indes, créait, sur la proposition de Colbert, la
Compagnie des Indes. orientales et lui cédait Madagascar et ses
dépendances. Dès le début de l'année suivante, en mars 1665,
quatre navires partaient de Brest pour la mer des Indes. Le
Directeur général, M. de Baussée, fit voile pour la Grande Ile ;
les trois autres navires relâchèrent à Bourbon où débarquèrent,
avec Etienne Regnault, que le Roi avait nommé commandant,
vingt colons, dont les noms nous sont presque tous parvenus,
et qui furent les ancêtres d'une grande partie de la population
actuelle de cette colonie. Tels furent les débuts de la colonisa-
tion effective de La Réunion.
- Ce n'est pas à dire qu'avant cette année 1665, divers essais
de colonisation n'aient pas été tentés : ils furent sans lendemain.
Les Portugais, qui découvrirent, dans le premier quart du
XVIe siècle, Santa Apollonia, nommée plus tard Mascarenhas,
du nom de Pedro Mascarenhas, leur chef, ne s'y fixèrent pas (2).
L'île était complètement déserte. Les forêts descendaient les
montagnes jusqu'au rivage, le climat y était d'une remarqua-
ble salubrité, les eaux étaient très abondantes et très pures,
tout aurait dû les retenir : en réalité, les Portugais étaient atti-
rés par les richesses des Indes et ils se souciaient peu de peu-
(1) Conférence faite aux élèves de l'Institut National d'Agronomie Coloniale,
le 20 avril 1925.
(2) Lire, dans le Bull. de FAcad. de La Réunion, les travaux récents de M. le
Gouverneur Merwart sur la découverte de l'île de La Réunion.
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