Titre : L'Agronomie coloniale : bulletin mensuel du Jardin colonial
Auteur : Jardin d'agronomie tropicale (Paris). Auteur du texte
Auteur : Institut national d'agronomie de la France d'outre-mer (Nogent-sur-Marne, Val-de-Marne). Auteur du texte
Auteur : France. Ministère des colonies. Auteur du texte
Éditeur : É. Larose (Paris)
Éditeur : Impr. nationaleImpr. nationale (Paris)
Date d'édition : 1925-07-01
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb34351154x
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 10290 Nombre total de vues : 10290
Description : 01 juillet 1925 01 juillet 1925
Description : 1925/07/01 (A13,N91)-1925/07/31. 1925/07/01 (A13,N91)-1925/07/31.
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64332100
Source : CIRAD, 2012-231851
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 05/08/2013
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- ÉTUDES ET MÉMOIRES:
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NOTES SUR LA CULTURE DU CACAOYER 3
le Bas-Sassandra, eu une école pratique, créée en 1920, initie
140 indigènes à la culture du Cacaoyer, du Caféier et du Cola-
tier. Chaque année, la sortie des élèves se traduirait par la
création de nouvelles plantations. Je citerai également l'exem-
ple de l'Indénié, où la production, qui n'atteignait que 1.060
kilos de fèves en 1915, s'est élevée à 75 tonnes en 1918, puis,
grâce à la construction d'une route permettant le transport
du produit par camions automobiles à la gare d'Agboville,
à 1.100 tonnes en 1922 et 2.125 tonnes (cercle de Bondoukou)
en 1923.
D'après les estimations de M. l'Administrateur Tauxier,
les exportations de ce cercle auraient dépassé 3.000 tonnes
au cours de la dernière campagne d'achat. La hausse des
prix payés par le commerce local qui, à Abengourou, sont
passés progressivement de 44 francs la charge de cacao de
84 kilos, le 30 août 1924, à 97 fr. 50, le 28 février dernier, doit
encourager l'indigène à accroître encore sa production.
Les efforts faits dans certaines régions pour obtenir la
création de plantations collectives par villages n'ont abouti
à aucun résultat sérieux, ce qui n'a rien d'étonnant, l'indigène
étant essentiellement individualiste.
Si la culture du Cacaoyer est pratiquement limitée à la
zone forestière, les habitants de la zone des savanes y parti-
cipent parfois pour le compte des autochtones. C'est ainsi
que, dans l'Indénié, des Baoulés viennent, en novembre et
décembre, travailler à la tâche au nettoyage des plantations,
exécuté au coupe-coupe deux fois par an, et à la récolte des
cabosses, et rentrent chez eux, en février ou mars, pour cultiver
leurs propres champs, après avoir réalisé plusieurs centaines
de francs d'économies.
La variété cultivée est le Cacaoyer créole à fruit jaune de San
Thomé (Creoulo amarillo, qu'il ne faut pas confondre avec le
Criollo de la Trinité et du Vénézuela). On rencontre en outre,
ça et là, des sujets à gros fruit rouge (Creoulo vermelho de San
Thomé, vraisemblablement). Ils ne sont pas appréciés car, en
raison de l'épaisseur du péricarpe, ils ne fournissent pas un
poids plus élevé de fèves que la variété commune.
le Bas-Sassandra, eu une école pratique, créée en 1920, initie
140 indigènes à la culture du Cacaoyer, du Caféier et du Cola-
tier. Chaque année, la sortie des élèves se traduirait par la
création de nouvelles plantations. Je citerai également l'exem-
ple de l'Indénié, où la production, qui n'atteignait que 1.060
kilos de fèves en 1915, s'est élevée à 75 tonnes en 1918, puis,
grâce à la construction d'une route permettant le transport
du produit par camions automobiles à la gare d'Agboville,
à 1.100 tonnes en 1922 et 2.125 tonnes (cercle de Bondoukou)
en 1923.
D'après les estimations de M. l'Administrateur Tauxier,
les exportations de ce cercle auraient dépassé 3.000 tonnes
au cours de la dernière campagne d'achat. La hausse des
prix payés par le commerce local qui, à Abengourou, sont
passés progressivement de 44 francs la charge de cacao de
84 kilos, le 30 août 1924, à 97 fr. 50, le 28 février dernier, doit
encourager l'indigène à accroître encore sa production.
Les efforts faits dans certaines régions pour obtenir la
création de plantations collectives par villages n'ont abouti
à aucun résultat sérieux, ce qui n'a rien d'étonnant, l'indigène
étant essentiellement individualiste.
Si la culture du Cacaoyer est pratiquement limitée à la
zone forestière, les habitants de la zone des savanes y parti-
cipent parfois pour le compte des autochtones. C'est ainsi
que, dans l'Indénié, des Baoulés viennent, en novembre et
décembre, travailler à la tâche au nettoyage des plantations,
exécuté au coupe-coupe deux fois par an, et à la récolte des
cabosses, et rentrent chez eux, en février ou mars, pour cultiver
leurs propres champs, après avoir réalisé plusieurs centaines
de francs d'économies.
La variété cultivée est le Cacaoyer créole à fruit jaune de San
Thomé (Creoulo amarillo, qu'il ne faut pas confondre avec le
Criollo de la Trinité et du Vénézuela). On rencontre en outre,
ça et là, des sujets à gros fruit rouge (Creoulo vermelho de San
Thomé, vraisemblablement). Ils ne sont pas appréciés car, en
raison de l'épaisseur du péricarpe, ils ne fournissent pas un
poids plus élevé de fèves que la variété commune.
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