Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-07-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 juillet 1904 20 juillet 1904
Description : 1904/07/20 (A8,N153,T15). 1904/07/20 (A8,N153,T15).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321852
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 43
paiement en Haute-Guinée sur les variétés d'Egypte et sur l'amélioration des
races indigènes. La variété Mit Afifi peut donner de bons résultats dans la région
Sud. Elle paraît vouloir rendre autant que les variétés indigènes et s'acclimater
facilement.
Côte d'Ivoire. Appréciation donnée sur un coton, produit à Etiosika, près
de Mélekou-rio et la lagune Aby. Les indigènes l'appellent « Duésé H.
a Très beau et bon coton, 28-30 millimètres, paraît correspondre au bon coton
de consommation courante en France. Il
Dahomey. Un petit lot de coton récolté sur les bords de l'Ouémé a été com-
paré au Pérou dur. Belle nuance beurrée, soie très forte.
L'égreneuse de l'Association est arrivée et on l'a fait monter à Savalou.
Ici il n'y a toujours que la maison Viator, de Brème, qui fasse quelques achats
de coton. C'est ce qui à engagé le Comité à installer un agent pour remédier à
cet état de choses.
Dans le Haut-Dahomey, la région du Dendi, près du Nigor, serait, paraît-il,
très riche en coton. La main-d'œuvre ne manquerait pas, les chefs de villages
fourniraient volontiers des travailleurs.
CONGO
La Compagnie propriétaire du Kouilou Niari a eu des graines d'Amérique.
ALGÉRIE
M. J. Otten, qui habite l'Algérie, depuis trente ans, s'est mis en campagne pour
faire renaître la culture du coton dans cette colonie.
Très intéressante est la note qui met au courant de ses premiers travaux.
Il existe une contrée, dans le département d'Oran, le long de la ligne du chemin
de fer d'Oran à Alger, qui se prête merveilleusement à la culture du coton et où
on la faisait du reste jadis. Ce sont de vastes plaines irriguées par de grands bar-
rages qui débordent à l'heure actuelle par-dessus les déversoirs, toutes les vannes
ouvertes. Ils suffisent amplement à irriguer les plaines du Sig, du Perrégaux et
de Relizane. On cultive dans ces plaines le maïs, le sorgho, le melon et la pas-
tèque. Ce sont des cultures similaires à celles qui se font en Egypte.
On rencontre encore des personnes ayant fait autrefois la culture du coton. Des
essais ne sont donc pas à faire, mais une reprise de la culture en tenant compte -
des progrès accomplis surtout pour l'égrenage.
Au sujet de.la main-d'œuvre, la cueillette du coton arrive à un moment où tous
les grains sont dépiqués et rentrés et où les autres travaux sont complètement
arrêtés, ce qui fait qu'outre les femmes, il y a les indigènes dont la journée se
paie 1 franc. Il est donc permis d'assurer que la culture du coton sera rémunéra-
trice. On ne connaît pas assez en France cette région.
Les propriétaires ont été avertis que l'Association leur avait envoyé des graines.
Le placement n'a pas eu de peine à être effectué, car la plupart sont tout disposés
cette année à faire des essais importants.
L'impulsion est donnée et l'on peut pronostiquer que le résultat dépassera les
espérances.
Les efforts vont se porter de préférence sur les cotons d'Egyple qui doivent,
par la similitude de la température et du sol, s'acclimater facilement dans la
région de Relizane. Le 14 mai dernier, les semences étaient partout en terre et
à Perrégaux le coton avait déjà levé.
paiement en Haute-Guinée sur les variétés d'Egypte et sur l'amélioration des
races indigènes. La variété Mit Afifi peut donner de bons résultats dans la région
Sud. Elle paraît vouloir rendre autant que les variétés indigènes et s'acclimater
facilement.
Côte d'Ivoire. Appréciation donnée sur un coton, produit à Etiosika, près
de Mélekou-rio et la lagune Aby. Les indigènes l'appellent « Duésé H.
a Très beau et bon coton, 28-30 millimètres, paraît correspondre au bon coton
de consommation courante en France. Il
Dahomey. Un petit lot de coton récolté sur les bords de l'Ouémé a été com-
paré au Pérou dur. Belle nuance beurrée, soie très forte.
L'égreneuse de l'Association est arrivée et on l'a fait monter à Savalou.
Ici il n'y a toujours que la maison Viator, de Brème, qui fasse quelques achats
de coton. C'est ce qui à engagé le Comité à installer un agent pour remédier à
cet état de choses.
Dans le Haut-Dahomey, la région du Dendi, près du Nigor, serait, paraît-il,
très riche en coton. La main-d'œuvre ne manquerait pas, les chefs de villages
fourniraient volontiers des travailleurs.
CONGO
La Compagnie propriétaire du Kouilou Niari a eu des graines d'Amérique.
ALGÉRIE
M. J. Otten, qui habite l'Algérie, depuis trente ans, s'est mis en campagne pour
faire renaître la culture du coton dans cette colonie.
Très intéressante est la note qui met au courant de ses premiers travaux.
Il existe une contrée, dans le département d'Oran, le long de la ligne du chemin
de fer d'Oran à Alger, qui se prête merveilleusement à la culture du coton et où
on la faisait du reste jadis. Ce sont de vastes plaines irriguées par de grands bar-
rages qui débordent à l'heure actuelle par-dessus les déversoirs, toutes les vannes
ouvertes. Ils suffisent amplement à irriguer les plaines du Sig, du Perrégaux et
de Relizane. On cultive dans ces plaines le maïs, le sorgho, le melon et la pas-
tèque. Ce sont des cultures similaires à celles qui se font en Egypte.
On rencontre encore des personnes ayant fait autrefois la culture du coton. Des
essais ne sont donc pas à faire, mais une reprise de la culture en tenant compte -
des progrès accomplis surtout pour l'égrenage.
Au sujet de.la main-d'œuvre, la cueillette du coton arrive à un moment où tous
les grains sont dépiqués et rentrés et où les autres travaux sont complètement
arrêtés, ce qui fait qu'outre les femmes, il y a les indigènes dont la journée se
paie 1 franc. Il est donc permis d'assurer que la culture du coton sera rémunéra-
trice. On ne connaît pas assez en France cette région.
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