Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1904 05 juin 1904
Description : 1904/06/05 (A8,N150,T14). 1904/06/05 (A8,N150,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432182t
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
346 REVUE DES CULTURES COLONIALES
colonie, elle indique l'organisation de tous les services publics, douanes, contributions, postes et
télégraphes, police, prisons, justice, travaux publics, trésorerie, santé, marine, etc., etc.
Des croquis géographiques en couleur ajoutés au texte et provenant du service géographique des
colonies donnent à cet annuaire un cachet spécial qui le fait rechercher au même titre qu'un atlas
colonial. Il faut dire que ces croquis sont d'une 'exécution parfaite et d'une grande clarté.
Il n'est pas nécessaire d'insister davantage sur la valeur d'un ouvrage qui est très connu et sur-
tout très apprécié des personnels coloniaux, des familles et de l'armée, et surtout des corps de
troupe de l'armée coloniale.
C'est un fort volume de près de 850 pages de texte, édité par la librairie Lavauzelle, qui a
apporté les soins accoutumés à sa publication.
Prix : broché 6 francs, franco 6 fr. 8o ; relié toile 7 fr. 50, franco 8 fr. 35.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
Monument Vihnorin. — Le Comité du monument Vilmorin, réuni le 10 mai, sous la prési-
dence de M. Louis Passy, secrétaire perpétuel de la Société nationale d'agriculture de France, a
adopté le texte suivant de l'appel à adresser en vue de la souscription publique :
« On sait quels éminents services ont été rendus à l'agriculture et à l'horticnlture par Henry de
Vilmorin, dont la mort prématurée a eu un douloureux retentissement dans le monde agricole et
horticole, non seulement en France, mais aussi dans les pays étrangers.
« Les regrets que sa mort a excités, les sympathies qui continuent à honorer sa mémoire devaient
nécessairement rappeler l'attention sur l'œuvre tout entière accomplie pendant plus d'un siècle par
la famille Vilmorin, dont le nom est à juste titre universellement estimé.
« Pendant quatre générations, en effet, les chefs de la famille V ilmorin, Philippe-Victoire de Vil-
morin, son fils Philippe-André, puis son petit-fils Louis, et enfin son arrière-petit-fils Henry, ont
successivement associé le nom de Vilmorin aux progrès réalisés depuis cent cinquante ans en agri-
culture et en horticulture.
« Ce sont les Vilmorin qui ont introduit ou vulgarisé dans les jardins, dans les champs, dans les
forêts, le plus grand nombre de végétaux utiles, les uns obtenus à l'aide de leurs cultures expéri-
mentales, les autres importés en France de pays lointains. Le nombre des bonnes variétés agricoles
que les Vilmorin ont propagées est très considérable; nos jardins doivent aux Vilmorin une grande
part de leur éclat et de leur prospérité ; et c'est avec leur concours que notre intérêt colonial a pu
développer et améliorer ses cultures. -
« Pour nous résumer, on peut dire que, sans les Vilmorin, il y aurait peut-être un peu moins de blé
dans nos champs, sans doute moins de sucre dans nos betteraves, et à coup sûr moins de fleurs dans
nos jardins!
« C'est cette œuvre si longue et si considérable accomplie par les Vilmorin, qu'il s'agit d'honorer.
Tous ceux qui s'intéressent au progrès agricole et horticole penseront qu'il est juste de perpétuer
leur mémoire par un monument digne des services qu'ils ont rendus, et voudront prendre part à la
souscription ouverte à cet effet, sous le haut patronage des présidents d'honneur de notre Comité. »
Les souscriptions doivent être adressées à M. Léon Bourguignon, trésorier du Comité, rue Jacob, 26,
à Paris.
— En réponse à une demande formulée par la direction de l'agriculture de l'Indo-Chine, un plan-
teur de la province de Kampot signale qu'il a observé dans la région des cacaoyers fournissant
des fruits en quantité et qu'il a pu goûter le cacao préparé avec ces fruits ; il estime donc que cette
culture est possible au Cambodge dans les environs de Kep ou Kompong-Irelach, à l'est et à l'abri
de la chaîne de l'Éléphant; la seule chose à craindre est la sécheresse, parfois très prolongée. Dans
l'ouest, certains terrains paraissent pouvoir convenir. Ce planteur estime que le cacaoyer en « tour
de case » donnerait également de bons résultats.
— D'après les communications adressées par le consul belge à Ascension (Paraguay), la culture du
cotonnier est adaptée à la région ; le cotonnier est indigène au Paraguay et a été cultivé depuis
des siècles par les indigènes, mais l'exportation de coton brut n'a jamais dépassé 150 à 200 tonnes.
Un des avantages de ce pays pour la culture de ce produit est le peu de valeur des terrains qui
peuvent s'obtenir au prix de 2 sh. 6 deniers à 5 shellings par hectare, mais la main-d'œuvre est
difficile et c'est là une des raisons pour lesquelles sans une main-d'œuvre appropriée on ne pourrait
guère faire du Paraguay un pays cotonnier.
colonie, elle indique l'organisation de tous les services publics, douanes, contributions, postes et
télégraphes, police, prisons, justice, travaux publics, trésorerie, santé, marine, etc., etc.
Des croquis géographiques en couleur ajoutés au texte et provenant du service géographique des
colonies donnent à cet annuaire un cachet spécial qui le fait rechercher au même titre qu'un atlas
colonial. Il faut dire que ces croquis sont d'une 'exécution parfaite et d'une grande clarté.
Il n'est pas nécessaire d'insister davantage sur la valeur d'un ouvrage qui est très connu et sur-
tout très apprécié des personnels coloniaux, des familles et de l'armée, et surtout des corps de
troupe de l'armée coloniale.
C'est un fort volume de près de 850 pages de texte, édité par la librairie Lavauzelle, qui a
apporté les soins accoutumés à sa publication.
Prix : broché 6 francs, franco 6 fr. 8o ; relié toile 7 fr. 50, franco 8 fr. 35.
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
Monument Vihnorin. — Le Comité du monument Vilmorin, réuni le 10 mai, sous la prési-
dence de M. Louis Passy, secrétaire perpétuel de la Société nationale d'agriculture de France, a
adopté le texte suivant de l'appel à adresser en vue de la souscription publique :
« On sait quels éminents services ont été rendus à l'agriculture et à l'horticnlture par Henry de
Vilmorin, dont la mort prématurée a eu un douloureux retentissement dans le monde agricole et
horticole, non seulement en France, mais aussi dans les pays étrangers.
« Les regrets que sa mort a excités, les sympathies qui continuent à honorer sa mémoire devaient
nécessairement rappeler l'attention sur l'œuvre tout entière accomplie pendant plus d'un siècle par
la famille Vilmorin, dont le nom est à juste titre universellement estimé.
« Pendant quatre générations, en effet, les chefs de la famille V ilmorin, Philippe-Victoire de Vil-
morin, son fils Philippe-André, puis son petit-fils Louis, et enfin son arrière-petit-fils Henry, ont
successivement associé le nom de Vilmorin aux progrès réalisés depuis cent cinquante ans en agri-
culture et en horticulture.
« Ce sont les Vilmorin qui ont introduit ou vulgarisé dans les jardins, dans les champs, dans les
forêts, le plus grand nombre de végétaux utiles, les uns obtenus à l'aide de leurs cultures expéri-
mentales, les autres importés en France de pays lointains. Le nombre des bonnes variétés agricoles
que les Vilmorin ont propagées est très considérable; nos jardins doivent aux Vilmorin une grande
part de leur éclat et de leur prospérité ; et c'est avec leur concours que notre intérêt colonial a pu
développer et améliorer ses cultures. -
« Pour nous résumer, on peut dire que, sans les Vilmorin, il y aurait peut-être un peu moins de blé
dans nos champs, sans doute moins de sucre dans nos betteraves, et à coup sûr moins de fleurs dans
nos jardins!
« C'est cette œuvre si longue et si considérable accomplie par les Vilmorin, qu'il s'agit d'honorer.
Tous ceux qui s'intéressent au progrès agricole et horticole penseront qu'il est juste de perpétuer
leur mémoire par un monument digne des services qu'ils ont rendus, et voudront prendre part à la
souscription ouverte à cet effet, sous le haut patronage des présidents d'honneur de notre Comité. »
Les souscriptions doivent être adressées à M. Léon Bourguignon, trésorier du Comité, rue Jacob, 26,
à Paris.
— En réponse à une demande formulée par la direction de l'agriculture de l'Indo-Chine, un plan-
teur de la province de Kampot signale qu'il a observé dans la région des cacaoyers fournissant
des fruits en quantité et qu'il a pu goûter le cacao préparé avec ces fruits ; il estime donc que cette
culture est possible au Cambodge dans les environs de Kep ou Kompong-Irelach, à l'est et à l'abri
de la chaîne de l'Éléphant; la seule chose à craindre est la sécheresse, parfois très prolongée. Dans
l'ouest, certains terrains paraissent pouvoir convenir. Ce planteur estime que le cacaoyer en « tour
de case » donnerait également de bons résultats.
— D'après les communications adressées par le consul belge à Ascension (Paraguay), la culture du
cotonnier est adaptée à la région ; le cotonnier est indigène au Paraguay et a été cultivé depuis
des siècles par les indigènes, mais l'exportation de coton brut n'a jamais dépassé 150 à 200 tonnes.
Un des avantages de ce pays pour la culture de ce produit est le peu de valeur des terrains qui
peuvent s'obtenir au prix de 2 sh. 6 deniers à 5 shellings par hectare, mais la main-d'œuvre est
difficile et c'est là une des raisons pour lesquelles sans une main-d'œuvre appropriée on ne pourrait
guère faire du Paraguay un pays cotonnier.
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