Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-06-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 juin 1904 05 juin 1904
Description : 1904/06/05 (A8,N150,T14). 1904/06/05 (A8,N150,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432182t
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS - - 339
nous aurons des arbres fructifères en suffisance, les graines ne pouvant être -
importées que difficilement par suite de la perte rapide du pouvoir germinatif.
On peut, il est vrai, mettre les graines dès leur récolte dans des caisses Ward et
laisser la germination s'opérer en cours de route. D'après une compagnie impor-
tante, il serait préférable pour l'exportation d'employer de vieilles plantes dont
on enlèverait la tige et une partie des racines pour former des « stumps ». Il
existe dans les forêts de Bornéo des quantités innombrables de plantes qui
pourraient servir à cet usage et, d'après des renseignements particuliers, depuis
• i900 on aurait exporté un millier de ces « stumps ». Le laboratoire d'Amani a
commandé pour ses champs d'expériences un millier de ces stumps.
La multiplication des plantes à gutla-pereha peut aussi être effectuée à l'aide
de boutures. A Java, on a fait des expériences avec le marcottage, mais cela ne
donne qu'un faible pourcentage de réussite, et là réussite est plus sûre avec de
jeunes plantes qu'avec de vieilles.
Le planteur Burchard a obtenu à Sumatra de bons résultats par l'emploi de la
"méthode suivante : Les plantes coupées jusqu'à la base sont mises en terre de
manière que celle-ci les recouvre presque totalement. Les rejets qui, au bout de
trois mois, sont issus de la tige sont après leur enlèvement mis en pépinière, ou
en caisses pour l'obtention de racines. La Société Barito de Bruxelles multiplie
les plantes en serre sans les enterrer et les rameaux formés latéralement sont
simplement enlevés et traités comme des boutures ordinaires.
Pour la transplantation définitive des plantes à gutta, on opérera différemment
suivant que la récolte du latex se fera par saignée, par baltage ou par extraction
•des feuilles. Dans ce dernier cas, on plantera naturellement plus serré. M. Van
Romburgh conseille une distance de 2 à 4 mètres. Si l'on veut ultérieurement
extraire le latex de l'écorce, il faudra que les plantes puissent se développer plus
fortement et on leur donnera une distance de 4 à 5 mètres.
Comme les Palaquium se développent lentement, surtout pendant les premières
années de croissance, il faudra beaucoup de main-d'œuvre pour conserver le sol
en état de propreté entre les plantes, à moins que l'on n'y fasse des cultures
intercalaires, telles que maïs, arachide, etc., comme cela se fait dans les plan-
tations de Tjipetir.
Un autre système a été préconisé par M. Burchard à Sumatra : On laisse la forêt
pousser entre les arbres et on ne nettoie que les environs immédiats des jeunes
plantes, afin de permettre le développement régulier. Au bout d'environ six ans,
les arbres sont suffisamment développés pour empêcher la croissance des mau-
vaises herbes et pour permettre l'enlèvement des arbres de la forêt. Ces derniers
enlevés, on donnera de l'engrais au sol, si cela est nécessaire.
Quant à l'ombrage, les divers Palaquium paraissent se comporter différemment
-D'après Van Romburgh, le P. oblongifoUum est particulièrement sensible à l'action
des rayons solaires, les jeunes plantes en particulier. Cet auteur a observé un
développement plus considérable de pieds sous l'ombrage de l'Albizzia moluccana.
On fera donc bien d'abriter le P. oblongifolium si on le plante dans des endroits
exposés au soleil et aux vents. Par contre, les P. bomeense et P. Gutta souffrent
moins de la chaleur solaire et sont généralement plantés sans abri.
nous aurons des arbres fructifères en suffisance, les graines ne pouvant être -
importées que difficilement par suite de la perte rapide du pouvoir germinatif.
On peut, il est vrai, mettre les graines dès leur récolte dans des caisses Ward et
laisser la germination s'opérer en cours de route. D'après une compagnie impor-
tante, il serait préférable pour l'exportation d'employer de vieilles plantes dont
on enlèverait la tige et une partie des racines pour former des « stumps ». Il
existe dans les forêts de Bornéo des quantités innombrables de plantes qui
pourraient servir à cet usage et, d'après des renseignements particuliers, depuis
• i900 on aurait exporté un millier de ces « stumps ». Le laboratoire d'Amani a
commandé pour ses champs d'expériences un millier de ces stumps.
La multiplication des plantes à gutla-pereha peut aussi être effectuée à l'aide
de boutures. A Java, on a fait des expériences avec le marcottage, mais cela ne
donne qu'un faible pourcentage de réussite, et là réussite est plus sûre avec de
jeunes plantes qu'avec de vieilles.
Le planteur Burchard a obtenu à Sumatra de bons résultats par l'emploi de la
"méthode suivante : Les plantes coupées jusqu'à la base sont mises en terre de
manière que celle-ci les recouvre presque totalement. Les rejets qui, au bout de
trois mois, sont issus de la tige sont après leur enlèvement mis en pépinière, ou
en caisses pour l'obtention de racines. La Société Barito de Bruxelles multiplie
les plantes en serre sans les enterrer et les rameaux formés latéralement sont
simplement enlevés et traités comme des boutures ordinaires.
Pour la transplantation définitive des plantes à gutta, on opérera différemment
suivant que la récolte du latex se fera par saignée, par baltage ou par extraction
•des feuilles. Dans ce dernier cas, on plantera naturellement plus serré. M. Van
Romburgh conseille une distance de 2 à 4 mètres. Si l'on veut ultérieurement
extraire le latex de l'écorce, il faudra que les plantes puissent se développer plus
fortement et on leur donnera une distance de 4 à 5 mètres.
Comme les Palaquium se développent lentement, surtout pendant les premières
années de croissance, il faudra beaucoup de main-d'œuvre pour conserver le sol
en état de propreté entre les plantes, à moins que l'on n'y fasse des cultures
intercalaires, telles que maïs, arachide, etc., comme cela se fait dans les plan-
tations de Tjipetir.
Un autre système a été préconisé par M. Burchard à Sumatra : On laisse la forêt
pousser entre les arbres et on ne nettoie que les environs immédiats des jeunes
plantes, afin de permettre le développement régulier. Au bout d'environ six ans,
les arbres sont suffisamment développés pour empêcher la croissance des mau-
vaises herbes et pour permettre l'enlèvement des arbres de la forêt. Ces derniers
enlevés, on donnera de l'engrais au sol, si cela est nécessaire.
Quant à l'ombrage, les divers Palaquium paraissent se comporter différemment
-D'après Van Romburgh, le P. oblongifoUum est particulièrement sensible à l'action
des rayons solaires, les jeunes plantes en particulier. Cet auteur a observé un
développement plus considérable de pieds sous l'ombrage de l'Albizzia moluccana.
On fera donc bien d'abriter le P. oblongifolium si on le plante dans des endroits
exposés au soleil et aux vents. Par contre, les P. bomeense et P. Gutta souffrent
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