Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mai 1904 20 mai 1904
Description : 1904/05/20 (A8,N149,T14). 1904/05/20 (A8,N149,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432181d
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
294 --.. - - - REVUE DES CULTURES COLONIALES
les feuilles se font plus petites, les fruits poussent le long des branches entre
les points d'attache des pétioles. Ils ne se trouvent pas en grappes. Le fruit a la
forme et atteint la grosseur d'une grande prune, dont il a aussi la couleur rouge
brunâtre. Cet arbre est très commun dans la zone, il doit aussi exister dans la
Makua et peut-être dans tout le bassin de l'Uele. Le Nekbudu donne un latex très
abondant qui devient rougeâtre en se coagulant et est alors très élastique. Ce
latex se coagule très facilement soit par exposition aux rayons solaires, soit par
ébullition. »
Le produit ainsi obtenu, et envoyé sur le marché d'Anvers, a été estimé, en
1901, 6 à 7 francs le kilogramme.
Nous avons reçu encore d'autres indications moins complètes, Il est vrai, qui
semblent indiquer que ce Ficus Nekbudu est déjà exploité par le noir.
C'est ainsi que M. Lejeune-Vincent, qui s'occupe activement de la mise en
valeur des forêts du Lopori et de la Maringa (Equateur), a reçu des échantillons
d'une plante, exploitée par le noir, qui semble devoir se rapporter au
F. Nelcbudu.
A citer également le Ficus Prèussii Warburg. Cette plante, recueillie d'abord dans
le Cameroun par le Dr Preuss, existe dans le district du Stanley-Pool où Dewèvre
l'a observée en 1896. D'après les observateurs allemands, cette essence produirait
du latex en quantité et également une bonne dose de caoutchouc. Il est probable
que du caoutchouc de cette provenance se rencontre dans le commerce au
même titre que celui du Ficus Vogelii Miq., d'ailleurs très voisin et ayant même
pu être confondu avec lui.
Comme on le voit, il reste là encore quelques points obscurs que nous avons
tenu à signaler afin d'attirer sur eux l'attention de tous ceux qui parcourent les
forêts africaines. -
E. DE WILDEMAN.
1 1
VARIÉTÉS
LA MISSION CHEVALIER
La mission scientifique du Chari-lac Tchad dont nous avons annoncé le retour
a été reçue en séance solennelle, le samedi 30 avril, par la Société de géographie,
dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne. L'immense salle présentait son
aspect des plus grands jours, les notabilités qui s'y pressaient et l'énorme public
qui l'emplissait témoignaient que si l'opinion française s'est passionnément inté-
ressée aux missions héroïques qui nous ont ouvert le chemin de l'Afrique
centrale, elle n'est pas moins éprise aujourd'hui de l'œuVrë plus pacifique et
modeste, mais si hautement utile de ceux qui se dévouent comme M. Augilslé
Chevaiier et ses compagnons pour explorer les ressources de ces régions loin-
taines et déterminer les moyens d'en tirer parti. Dans un langage sobre et vigou-
reux, le chet de la mission qu'entouraient ses trois collaborateurs : M. Courtet,
le bi- Decorse et M. Martret, a exposé l'itinéraire, les travaux et les résultats de
la mission. Dès son premier contact avec les régions qu'elle s'était assignées, là
les feuilles se font plus petites, les fruits poussent le long des branches entre
les points d'attache des pétioles. Ils ne se trouvent pas en grappes. Le fruit a la
forme et atteint la grosseur d'une grande prune, dont il a aussi la couleur rouge
brunâtre. Cet arbre est très commun dans la zone, il doit aussi exister dans la
Makua et peut-être dans tout le bassin de l'Uele. Le Nekbudu donne un latex très
abondant qui devient rougeâtre en se coagulant et est alors très élastique. Ce
latex se coagule très facilement soit par exposition aux rayons solaires, soit par
ébullition. »
Le produit ainsi obtenu, et envoyé sur le marché d'Anvers, a été estimé, en
1901, 6 à 7 francs le kilogramme.
Nous avons reçu encore d'autres indications moins complètes, Il est vrai, qui
semblent indiquer que ce Ficus Nekbudu est déjà exploité par le noir.
C'est ainsi que M. Lejeune-Vincent, qui s'occupe activement de la mise en
valeur des forêts du Lopori et de la Maringa (Equateur), a reçu des échantillons
d'une plante, exploitée par le noir, qui semble devoir se rapporter au
F. Nelcbudu.
A citer également le Ficus Prèussii Warburg. Cette plante, recueillie d'abord dans
le Cameroun par le Dr Preuss, existe dans le district du Stanley-Pool où Dewèvre
l'a observée en 1896. D'après les observateurs allemands, cette essence produirait
du latex en quantité et également une bonne dose de caoutchouc. Il est probable
que du caoutchouc de cette provenance se rencontre dans le commerce au
même titre que celui du Ficus Vogelii Miq., d'ailleurs très voisin et ayant même
pu être confondu avec lui.
Comme on le voit, il reste là encore quelques points obscurs que nous avons
tenu à signaler afin d'attirer sur eux l'attention de tous ceux qui parcourent les
forêts africaines. -
E. DE WILDEMAN.
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VARIÉTÉS
LA MISSION CHEVALIER
La mission scientifique du Chari-lac Tchad dont nous avons annoncé le retour
a été reçue en séance solennelle, le samedi 30 avril, par la Société de géographie,
dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne. L'immense salle présentait son
aspect des plus grands jours, les notabilités qui s'y pressaient et l'énorme public
qui l'emplissait témoignaient que si l'opinion française s'est passionnément inté-
ressée aux missions héroïques qui nous ont ouvert le chemin de l'Afrique
centrale, elle n'est pas moins éprise aujourd'hui de l'œuVrë plus pacifique et
modeste, mais si hautement utile de ceux qui se dévouent comme M. Augilslé
Chevaiier et ses compagnons pour explorer les ressources de ces régions loin-
taines et déterminer les moyens d'en tirer parti. Dans un langage sobre et vigou-
reux, le chet de la mission qu'entouraient ses trois collaborateurs : M. Courtet,
le bi- Decorse et M. Martret, a exposé l'itinéraire, les travaux et les résultats de
la mission. Dès son premier contact avec les régions qu'elle s'était assignées, là
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