Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1904 05 mai 1904
Description : 1904/05/05 (A8,N148,T14). 1904/05/05 (A8,N148,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321800
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
202 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Ce qui caractérise la flore du pays que nous avons traversé, c'est la prédomi-
nance des graminées qui sont représentées par les différents mils qui servent à
l'alimentation des habitants et qui constituent la brousse proprement dite avec
des arbres ou arbustes dont les plus communs sont le rat (Combretum glutinosum)
et le n'guiguis (wolof), niama (bambara) (Bauhinia reticulata), le jujubier sauvage
(Zizyphus orthacantha) et les divers acacias ou gommiers. Ces différentes plantes
se trouvent sans interruption depuis Thiès jusqu'au Niger.
Nous n'avons trouvé de véritable forêt que dans le Ferlo où l'on voit en abon-
dance des arbres de belle venue : caïlcédrats, fromagers, nguers, rubeps, kadas,
nebneb, ir, balanites.
Dans le Baol, on voit énormément de baobabs dont la présence est un signe
certain de stérilité pour les grandes essences. On ne trouve en effet dans cette
région que des tamarins, des kadas, des alones, quelques rôniers, quelques
acacias.
A Diavaldi commence l'aire des balanites, des parkia, du gonakié (Acacia
Adansonii) qui indique toujours une certaine fertilité. Dans la vallée du San-
dougou, dans les argiles ferrugineuses mêlées aux sables siliceux pousse le
bambou (Bambusa arzendinacea) qui a la propriété d'exclure les autres végétaux
de sa zone de végétation.
Du côté de la Falémé domine la brousse désolée des gommiers desséchés, des
jujubiers et des petites mimosées.
Je n'ai pas l'intention de faire ici une étude complète de toutes les plantes
rencontrées. Je me contenterai de citer les plus importantes et les plus utilisées.
PLANTES ALIMENTAIRES
Ambrevade ou pois d'Angole (Gajanus indicus). Rare, se rencontre dans les
jardins où il sert de haie. La graine est comestible. A Madagascar, on cultive
en grand l'ambrevade pour l'élevage du ver à soie.
Ananas (Ananas sativus). Jardins des postes.
Asperge. Pousse à l'état sauvage dans le Niani-Ouli et le Boundou.
Bambou (Bambusa arundinacea). Fréquent entre Koumpanton et Goundiour,
M'Pass et Pakiran. On en mange les jeunes pousses. Il est de taille médiocre.
Bananiers (lfusa). Jardins de Thiès, de Bambey, de N'Diourbel.
Bentamaré (Cassia accidentalis). Les graines sont utilisées comme succé-
dané du café.
Beref ou pastèque (Citrullus viilgaris). , Très fréquent.
Calebasse (Lagenaria vulgaris). Très cultivé. L'intérieur de certaines espèces
se mange avant qu'elles ne soient dures.
Canne à sucre. Très rare.
Chou palmiste, fourni par certains palmiers rôniers, etc.
Corossol et citron. Quelques pieds dans les jardins de Thiès.
Curcuma, gingembre. Assez fréquents sur les marchés.
Haricots. Le haricot indigène ou niébé, soso en bambara, est cultivé un peu
partout. Le haricot du Kissi (kissisoso) est une espèce plus grande qui rappelle
le haricot du Cap.
Oseille de Guinée (Hibiscus Sabdariifa). A un goût d'oseille très prononcé.
Jardins.
Palmiers. Le palmier à huile (Elæis guineensis). Habite plus au sud. Dans
les marigots existent quelques palmiers à vin (Raphia viniflra).
Ce qui caractérise la flore du pays que nous avons traversé, c'est la prédomi-
nance des graminées qui sont représentées par les différents mils qui servent à
l'alimentation des habitants et qui constituent la brousse proprement dite avec
des arbres ou arbustes dont les plus communs sont le rat (Combretum glutinosum)
et le n'guiguis (wolof), niama (bambara) (Bauhinia reticulata), le jujubier sauvage
(Zizyphus orthacantha) et les divers acacias ou gommiers. Ces différentes plantes
se trouvent sans interruption depuis Thiès jusqu'au Niger.
Nous n'avons trouvé de véritable forêt que dans le Ferlo où l'on voit en abon-
dance des arbres de belle venue : caïlcédrats, fromagers, nguers, rubeps, kadas,
nebneb, ir, balanites.
Dans le Baol, on voit énormément de baobabs dont la présence est un signe
certain de stérilité pour les grandes essences. On ne trouve en effet dans cette
région que des tamarins, des kadas, des alones, quelques rôniers, quelques
acacias.
A Diavaldi commence l'aire des balanites, des parkia, du gonakié (Acacia
Adansonii) qui indique toujours une certaine fertilité. Dans la vallée du San-
dougou, dans les argiles ferrugineuses mêlées aux sables siliceux pousse le
bambou (Bambusa arzendinacea) qui a la propriété d'exclure les autres végétaux
de sa zone de végétation.
Du côté de la Falémé domine la brousse désolée des gommiers desséchés, des
jujubiers et des petites mimosées.
Je n'ai pas l'intention de faire ici une étude complète de toutes les plantes
rencontrées. Je me contenterai de citer les plus importantes et les plus utilisées.
PLANTES ALIMENTAIRES
Ambrevade ou pois d'Angole (Gajanus indicus). Rare, se rencontre dans les
jardins où il sert de haie. La graine est comestible. A Madagascar, on cultive
en grand l'ambrevade pour l'élevage du ver à soie.
Ananas (Ananas sativus). Jardins des postes.
Asperge. Pousse à l'état sauvage dans le Niani-Ouli et le Boundou.
Bambou (Bambusa arundinacea). Fréquent entre Koumpanton et Goundiour,
M'Pass et Pakiran. On en mange les jeunes pousses. Il est de taille médiocre.
Bananiers (lfusa). Jardins de Thiès, de Bambey, de N'Diourbel.
Bentamaré (Cassia accidentalis). Les graines sont utilisées comme succé-
dané du café.
Beref ou pastèque (Citrullus viilgaris). , Très fréquent.
Calebasse (Lagenaria vulgaris). Très cultivé. L'intérieur de certaines espèces
se mange avant qu'elles ne soient dures.
Canne à sucre. Très rare.
Chou palmiste, fourni par certains palmiers rôniers, etc.
Corossol et citron. Quelques pieds dans les jardins de Thiès.
Curcuma, gingembre. Assez fréquents sur les marchés.
Haricots. Le haricot indigène ou niébé, soso en bambara, est cultivé un peu
partout. Le haricot du Kissi (kissisoso) est une espèce plus grande qui rappelle
le haricot du Cap.
Oseille de Guinée (Hibiscus Sabdariifa). A un goût d'oseille très prononcé.
Jardins.
Palmiers. Le palmier à huile (Elæis guineensis). Habite plus au sud. Dans
les marigots existent quelques palmiers à vin (Raphia viniflra).
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