Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mai 1904 20 mai 1904
Description : 1904/05/20 (A8,N149,T14). 1904/05/20 (A8,N149,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432181d
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 317
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- La maison GODEFRoy-LEDEUF vient de recevoir un lot important de Ficus elastiea de Java,
qui sont arrivés en parfait état et sont disponibles dès maintenant.
— D'après une note de M. C. W. Barrett, de la Station expérimentale de Porto-Rico (circulaire
na 1), la fibre Sansevieria guiiieensis pouvant obtenir sur le marché de New-York 125 dollars
la tonne, cette fibre est plus esJimée sur ce marché que celle du Fonrcroya fcetidaougigantea,
dont la valeur varie de 100 à 125 dollars la tonne.
— Un supplément à l'« Indische Mercuur », 20 février 1904, donne les dernières statistiques rela-
tives à l'exportation, importation du stock des grands produits tropicaux. Nous ne pouvons songer à
donner ici les statistiques totales des produits : café, riz, thé, épices; disons seulement qu'en 1903-
1904 l'exportation totale du eafé a atteint au Brésil 11.380.000 balles de 60 kilogrammes; l'Amé-
rique Centrale, 3.250.000 balles; l'Afrique, 200.000 ; les Indes Occidentales, 908.000; au total, 15.730.000
sacs, que l'on peut estimer devoir être relevés à 11.320.000 sacs; cette production est beaucoup
moins considérable que celle de 1901-1902 pendant laquelle on avait atteint 19.004.000 balles, mais
malgré cette diminution de production, la valeur du café n'a pas augmenté, au contraire elle a con-
stamment diminué.
— La « Queensland acclimatisation Society » a fait établir des essais pour là réintroduction du
cotonnier dans ce pays où la plante avait été introduite déjà en 1898, mais abandonnée pour
diverses raisons.
Ces expériences avaient été faites dans le but d'obtenir une variété par croisement capable de
donner un grand rendement de fibres. Des expériences analogues tentées à Alvin (Côte-d'Or), n'ont
pas été couronnées de succès, la fibre obtenue était relativement plus courte.
— Le « The Transvaal Agricultural Journal », no 5, 1903, publie une note de M. F. R. de
Aguiar, administrateur de Maputo (district de Lourenço Marques), sur la culture du Ceara
(Hanihot Glaziovii), l'auteur fait remarquer que la plante croît facilement dans tous les sols,
mais que les sols secs lui conviennent mieux, car dans un sol humide l'écoulement du latex est
trop considérable et il se coagule mal. Le meilleur moyen de propager la plante est le semis fait
comme suit. -
Après avoir bien travaillé la terre et l'avoir recouverte d'une couche de fumier d'étable, on sème les
graines en lignes en les plaçant de 20 à 30 centimètres de distance. Les graines sont recouvertes d'une
nouvelle couche d'engrais et copieusement arrosées journellement, au bout de quinze à vingt jours
les plantes lèvent. Vingt jours après la germination, les plantes seront transplantées dans un sol
bien préparé et dans des trous bien amendés par du fumier de ferme, elles seront distantes de 5 à
6 mètres.
La transplantation se fera avec motte de terre; dans leur nouvelle situation, on les arrosera
encore pendant une huitaine de jours. La saison la plus favorable pour le semis serait de décembre
à janvier.
— Le même périodique attire l'attention sur le Bidefts pilosa, une plante de la famille des Compo-
sées communément répandue dans les régions tropicales et connue en Amérique sous le nom de Beg-
garricks ou Klits-gras. Cette herbe constitue une peste pour le planteur, mais elle n'est cependant pas
sans valeur, elle peut constituer un excellent fourrage; les chevaux en particulier en sont très
avides, surtout quand la plante est jeune et encore succulente. Le fermier pourra se débarrasser de
cette plante gênante en la détruisaut à temps, c'est-à-dire avant que les graines munies de crochets
ne soient arrivées à maturité et aient pu être transportées.
— Il existe au Brésil diverses variétés de lIanibut j les uns fournissant un latex employable pour
l'extraction du caoutchouc, les autres un latex très aqueux renfermant bien peu de caoutchouc. Ces
deux arbres sont facilement reconnus par les indigènes et par les colons, et il est vraiment curieux
que cette différence ait mis tant de temps à se faire remarquer par ceux qui devaient faire des
plantations dans d'autres régions tropicales. Les BEaiiihot à tronc élancé, à branches droites, à
feuillage peu abondant, sont toujours meilleurs que ceux qui sont plus trapus, plus ramifiés et à
feuillage abondant. C'est en partie à ce caractère que certains colons reconnaissent les arbres ;
nous avons eu l'occasion de parler de ces faits à plusieurs d'entre eux qui nous ont dit que ce
caractère servait fréquemment aux indigènes qui évitaient de saigner les arbres dont la cime était
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- La maison GODEFRoy-LEDEUF vient de recevoir un lot important de Ficus elastiea de Java,
qui sont arrivés en parfait état et sont disponibles dès maintenant.
— D'après une note de M. C. W. Barrett, de la Station expérimentale de Porto-Rico (circulaire
na 1), la fibre Sansevieria guiiieensis pouvant obtenir sur le marché de New-York 125 dollars
la tonne, cette fibre est plus esJimée sur ce marché que celle du Fonrcroya fcetidaougigantea,
dont la valeur varie de 100 à 125 dollars la tonne.
— Un supplément à l'« Indische Mercuur », 20 février 1904, donne les dernières statistiques rela-
tives à l'exportation, importation du stock des grands produits tropicaux. Nous ne pouvons songer à
donner ici les statistiques totales des produits : café, riz, thé, épices; disons seulement qu'en 1903-
1904 l'exportation totale du eafé a atteint au Brésil 11.380.000 balles de 60 kilogrammes; l'Amé-
rique Centrale, 3.250.000 balles; l'Afrique, 200.000 ; les Indes Occidentales, 908.000; au total, 15.730.000
sacs, que l'on peut estimer devoir être relevés à 11.320.000 sacs; cette production est beaucoup
moins considérable que celle de 1901-1902 pendant laquelle on avait atteint 19.004.000 balles, mais
malgré cette diminution de production, la valeur du café n'a pas augmenté, au contraire elle a con-
stamment diminué.
— La « Queensland acclimatisation Society » a fait établir des essais pour là réintroduction du
cotonnier dans ce pays où la plante avait été introduite déjà en 1898, mais abandonnée pour
diverses raisons.
Ces expériences avaient été faites dans le but d'obtenir une variété par croisement capable de
donner un grand rendement de fibres. Des expériences analogues tentées à Alvin (Côte-d'Or), n'ont
pas été couronnées de succès, la fibre obtenue était relativement plus courte.
— Le « The Transvaal Agricultural Journal », no 5, 1903, publie une note de M. F. R. de
Aguiar, administrateur de Maputo (district de Lourenço Marques), sur la culture du Ceara
(Hanihot Glaziovii), l'auteur fait remarquer que la plante croît facilement dans tous les sols,
mais que les sols secs lui conviennent mieux, car dans un sol humide l'écoulement du latex est
trop considérable et il se coagule mal. Le meilleur moyen de propager la plante est le semis fait
comme suit. -
Après avoir bien travaillé la terre et l'avoir recouverte d'une couche de fumier d'étable, on sème les
graines en lignes en les plaçant de 20 à 30 centimètres de distance. Les graines sont recouvertes d'une
nouvelle couche d'engrais et copieusement arrosées journellement, au bout de quinze à vingt jours
les plantes lèvent. Vingt jours après la germination, les plantes seront transplantées dans un sol
bien préparé et dans des trous bien amendés par du fumier de ferme, elles seront distantes de 5 à
6 mètres.
La transplantation se fera avec motte de terre; dans leur nouvelle situation, on les arrosera
encore pendant une huitaine de jours. La saison la plus favorable pour le semis serait de décembre
à janvier.
— Le même périodique attire l'attention sur le Bidefts pilosa, une plante de la famille des Compo-
sées communément répandue dans les régions tropicales et connue en Amérique sous le nom de Beg-
garricks ou Klits-gras. Cette herbe constitue une peste pour le planteur, mais elle n'est cependant pas
sans valeur, elle peut constituer un excellent fourrage; les chevaux en particulier en sont très
avides, surtout quand la plante est jeune et encore succulente. Le fermier pourra se débarrasser de
cette plante gênante en la détruisaut à temps, c'est-à-dire avant que les graines munies de crochets
ne soient arrivées à maturité et aient pu être transportées.
— Il existe au Brésil diverses variétés de lIanibut j les uns fournissant un latex employable pour
l'extraction du caoutchouc, les autres un latex très aqueux renfermant bien peu de caoutchouc. Ces
deux arbres sont facilement reconnus par les indigènes et par les colons, et il est vraiment curieux
que cette différence ait mis tant de temps à se faire remarquer par ceux qui devaient faire des
plantations dans d'autres régions tropicales. Les BEaiiihot à tronc élancé, à branches droites, à
feuillage peu abondant, sont toujours meilleurs que ceux qui sont plus trapus, plus ramifiés et à
feuillage abondant. C'est en partie à ce caractère que certains colons reconnaissent les arbres ;
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