Presse et revues
32 pages
Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mai 1904 20 mai 1904
Description : 1904/05/20 (A8,N149,T14). 1904/05/20 (A8,N149,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432181d
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 315-
A PROPOS DE LA NOIX DE COLA
Sous le titre de « Einige Bemerkungeri uber die Kolaniisse in Togo », M. le
D* Gi-uner publie dans Tropenpflanzer, n° 3, 1904, une étude sur le colatier, dans
laquelle il examine la dispersion des colatiers utiles de la région, la vente des
noix et leur replantation.
Ce dernier paragraphe nous intéresse surtout et il sera utile, pensons-nous,
de le résumer pour ceux des lecteurs de la Revue qui peuvent s'occuper de cette
culture, particulièrement en Afrique Occidentale.
Dans le Misahohe, le colatier est planté d'après les indications fournies par le
professeur 0. Warburg. Il est très important de ne pas planter là noix en pépi-
nière, car, lors de la transplantation, la plante périt fréquemment, et en tout cas
est retardée de un à un an et demi dans sa croissance. Les noix fraîches se
développent rapidement et régulièrement, beaucoup mieux en tout cas que les
noix conservées. Le plus grand ennemi des plantations de cola dans le Misahohe
est l'antilope, pour laquelle les feuilles doivent être une vraie friandise. On a vu
parfois des plantations totalement détruites ou fortement arrêtées dans leur
croissance par manque de surveillance, vis-à-vis de ces herbivores. Il sera donc
utile d'entourer les plantes par des ronces artificielles. D'après les résultats des
expériences, la meilleure méthode pour la mnltiplication des colatiers est de
mettre les vieilles noix en terre pendant quelques semaines, ce qui activé leur
germination, puis de les planter dans des pots en bambou ou dans des paniers
tressés en feuilles de palmier et de les planter sous ombrage. Si les graines sont
fraîches, le terrage peut être supprimé.
Depuis 1903, les colatiers sont plantés à Misahohe, dans la forêt, dans le but
d'éviter les frais de déboisement. Cette forêt est plutôt buissonnante, on y trace
tous les 7 mètres des sortes de tranchées parallèles de 1 mètre de largeur. Dans-
ces tranchées on fait tous les 7 mètres des trous dans lesquels la terre est enlevée-
sur 50 centimètres de largeur et de profondeur. De cette façon la plante à suffi-
samment d'ombre, et au fur et à mesure de sa croissance on enlève d'autres arbres
jusqu'à ce que le fourré primitif soit remplacé par une forêt de colatiers.
Les soins sont peu important; deux fois par an on passera dans la plantation,
dans le but de supprimer les plantes inutiles ou nuisibles. Le seul ennemi est le
dommage causé par les antilopes, mais il est également produit dans les planta-
tions en plein air.
Dans le Togo, il existe actuellement déjà un assez grand nombre de plantations
gouvernementales obtenues à l'aide des colatiers d'Asante et de Labosoki, c'est-
à-dire des plantes encore peu connues au sujet desquelles M. le professeur
0. Warburg a publié antérieurement dans le même périodique des données que
nous avons également résumées ici.
É, D. W.
J'
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A PROPOS DE LA NOIX DE COLA
Sous le titre de « Einige Bemerkungeri uber die Kolaniisse in Togo », M. le
D* Gi-uner publie dans Tropenpflanzer, n° 3, 1904, une étude sur le colatier, dans
laquelle il examine la dispersion des colatiers utiles de la région, la vente des
noix et leur replantation.
Ce dernier paragraphe nous intéresse surtout et il sera utile, pensons-nous,
de le résumer pour ceux des lecteurs de la Revue qui peuvent s'occuper de cette
culture, particulièrement en Afrique Occidentale.
Dans le Misahohe, le colatier est planté d'après les indications fournies par le
professeur 0. Warburg. Il est très important de ne pas planter là noix en pépi-
nière, car, lors de la transplantation, la plante périt fréquemment, et en tout cas
est retardée de un à un an et demi dans sa croissance. Les noix fraîches se
développent rapidement et régulièrement, beaucoup mieux en tout cas que les
noix conservées. Le plus grand ennemi des plantations de cola dans le Misahohe
est l'antilope, pour laquelle les feuilles doivent être une vraie friandise. On a vu
parfois des plantations totalement détruites ou fortement arrêtées dans leur
croissance par manque de surveillance, vis-à-vis de ces herbivores. Il sera donc
utile d'entourer les plantes par des ronces artificielles. D'après les résultats des
expériences, la meilleure méthode pour la mnltiplication des colatiers est de
mettre les vieilles noix en terre pendant quelques semaines, ce qui activé leur
germination, puis de les planter dans des pots en bambou ou dans des paniers
tressés en feuilles de palmier et de les planter sous ombrage. Si les graines sont
fraîches, le terrage peut être supprimé.
Depuis 1903, les colatiers sont plantés à Misahohe, dans la forêt, dans le but
d'éviter les frais de déboisement. Cette forêt est plutôt buissonnante, on y trace
tous les 7 mètres des sortes de tranchées parallèles de 1 mètre de largeur. Dans-
ces tranchées on fait tous les 7 mètres des trous dans lesquels la terre est enlevée-
sur 50 centimètres de largeur et de profondeur. De cette façon la plante à suffi-
samment d'ombre, et au fur et à mesure de sa croissance on enlève d'autres arbres
jusqu'à ce que le fourré primitif soit remplacé par une forêt de colatiers.
Les soins sont peu important; deux fois par an on passera dans la plantation,
dans le but de supprimer les plantes inutiles ou nuisibles. Le seul ennemi est le
dommage causé par les antilopes, mais il est également produit dans les planta-
tions en plein air.
Dans le Togo, il existe actuellement déjà un assez grand nombre de plantations
gouvernementales obtenues à l'aide des colatiers d'Asante et de Labosoki, c'est-
à-dire des plantes encore peu connues au sujet desquelles M. le professeur
0. Warburg a publié antérieurement dans le même périodique des données que
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