Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1904 05 mai 1904
Description : 1904/05/05 (A8,N148,T14). 1904/05/05 (A8,N148,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321800
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES 283
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- Le « ïnéiache Mercuur », nO 7, 1904, examinant nu rapport de M. A. II. Berkchant sur les
bois de Surimâm examine également la -réglemerrtation de l'exploitation de la balata. Cette mdus-
trie ne peut, d'après l'auteur, être sauvée que si l'on parvient à faire comprendre aux exploitants que
dans leuriotérêt propre il faut veiller à ce que les saignées faites aux arbres ne soient pas trop
profondes. Il faudrait également faire défense d'exploiter certaines zones au moins momentanément
afin de permettre aux inspecteurs de juger comment se fait l'exploitation et de permettre aux jeunes
plantes de se développer. Si l'on ne laisse pas aux jeunes plantes le temps de se développer et si
l'on continue la saignée à outrance, il arrivera un moment où l'on ne trouvera plus d'arbres
capables de fournir des fruits, car un arbre à Ira la ta ne produit pas très rapidement des fruits et
il faut tenir compte qu'une partie des fruits sont mangés par les chauves-souris, les singes, etc.
Le supplément au « Board of trade Journal », décembre 1903, publie une note sur les fibres
Cana En SBakimlieîra au Brésil. La fibre Carua serait produite par une plante très répandue
dans le nord de l'Etat de Bahia, et se développe particulièrement bien sous les hautes altitudes.
L'extraction se fait comme suit par les indigènes. Les tiges ayant, été coupées, l'écorce est
enlevée et mise dans l'eau pendant une quinzaine de jours ; puis les êccrces trempées sont grattées
au moyen d'un canif à lame non aiguisée. Les fibres brutes ainsi obtenues ont été uniquement
employées jusqu'à ce jour pour les usages locaux. Depuis peu une firme anglaise aurait commencé
une extraction mécanique de ces fibres et on aurait entamé des expériences de culture de la plante.
Les fibres lIaklmbeira proviendraient d'une plante très affine du Carua et se rencontrerait en
abondance dans les mêmes régions'; cette fibre est plus douce que celle du Carua. Cette dernière
fibre renferme : -
Eau 8.4
Cendres 3.1
Cenulose-.,., ., 69.8
La longueur des fibres isolées est de 2 à 5 millimètres ; le Carua est très sensible aux alcalis, aussi
n'est-il pas aussi durable que beaucoup d'autres fibres. Dans les conditions actuelles, le Carua vaut
10 à 13 livres par tonne et les cordes faites, semble-t-il, avec de telles fibres 25 livres la tonne;
quant au Mahimbeira dont on n'a pu obtenir une quantité suffisante pour analyse, elle est estimée
de 13 à 20 livres-par tonne. Des échantillons nouveaux de Carua reçu à Londres ont été estimés à
31 livres par tonne. Ges deux plantes paraissent appartenir à la famille des Broméliacées. Le Carua
serait, semble-l-Il, produit par la Neaglaziovia varlegata Mez; l'étude botanique de ces espèces
sera reprise.
M. GitEN, entomologiste du Gouvernement de Ceylan, conclut d'un rapport publié par lui sur,
la sériciculture à Ceylan que cette industrie ne payerait probablement pas les efforts des blancs,
mais que si on pouvait amener l'indigène à s'occuper du ver à soie, il y aurait là pour lui une source
accessoire de profits. II recommande donc l'encouragement de l'élevage des vers à soie par des primes
données aux meilleures récoltes de cocons.
La production oaontcheuliCère de la région de l'Amazone a atteint pour la période 1'902-
i903. terminant au 30 juin, la valeur de 29.890 tonnes, production environ équivalente à celle de
l'année précédente. L'Europe a reçu sur cette production 15.261 tonnes; l'Amérique 14.566, c'est-à-
dire MO tonnes de plus que pendant l'exercice précédent. Manaos vient en tête des ports d'expor-
tation dans la dernière saison, Manaos a exporté 16.600.000 de livres vers l'Europe et 18.000.000 vers
l'Amérique ; Para vient en seconde ligne avec 13.400.000 vers l'Europe ef 13-.600.000 vers l'Amé-
rique; viennent ensuite les ports dlquitos et de Serpa.
M. UNGARETTI, un colon fixé depuis quelques années à Caxias (Rio Grande do Sul), aurait,
d'après la « Deutsche Zeitung » de Porto Alegro. obtenu de très beaux résultats avec la culture des
oliviers. Dans cette région montagneuse, l'olivier se développe très rapidement et donne dès la
quatrième ou cinquième année ses premiers fruits. Ce colon a fait venir directement d'Italie des
arbres d'oliviers greffés et des châtaigniers et se propose de les offrir en vente aux cultivateurs qui
s'intéressent à cette question.
Le Gouvernement de Siam va créer un établissement séricicole modèle dans le but de faire.
adopter les procédés modernes de préparation de la soie.
Un échantillon de soie végétale « Samuhu » ou « Samohu J, provenant du fruit d'un Chorisia
NOUVELLES ET CORRESPONDANCES
- Le « ïnéiache Mercuur », nO 7, 1904, examinant nu rapport de M. A. II. Berkchant sur les
bois de Surimâm examine également la -réglemerrtation de l'exploitation de la balata. Cette mdus-
trie ne peut, d'après l'auteur, être sauvée que si l'on parvient à faire comprendre aux exploitants que
dans leuriotérêt propre il faut veiller à ce que les saignées faites aux arbres ne soient pas trop
profondes. Il faudrait également faire défense d'exploiter certaines zones au moins momentanément
afin de permettre aux inspecteurs de juger comment se fait l'exploitation et de permettre aux jeunes
plantes de se développer. Si l'on ne laisse pas aux jeunes plantes le temps de se développer et si
l'on continue la saignée à outrance, il arrivera un moment où l'on ne trouvera plus d'arbres
capables de fournir des fruits, car un arbre à Ira la ta ne produit pas très rapidement des fruits et
il faut tenir compte qu'une partie des fruits sont mangés par les chauves-souris, les singes, etc.
Le supplément au « Board of trade Journal », décembre 1903, publie une note sur les fibres
Cana En SBakimlieîra au Brésil. La fibre Carua serait produite par une plante très répandue
dans le nord de l'Etat de Bahia, et se développe particulièrement bien sous les hautes altitudes.
L'extraction se fait comme suit par les indigènes. Les tiges ayant, été coupées, l'écorce est
enlevée et mise dans l'eau pendant une quinzaine de jours ; puis les êccrces trempées sont grattées
au moyen d'un canif à lame non aiguisée. Les fibres brutes ainsi obtenues ont été uniquement
employées jusqu'à ce jour pour les usages locaux. Depuis peu une firme anglaise aurait commencé
une extraction mécanique de ces fibres et on aurait entamé des expériences de culture de la plante.
Les fibres lIaklmbeira proviendraient d'une plante très affine du Carua et se rencontrerait en
abondance dans les mêmes régions'; cette fibre est plus douce que celle du Carua. Cette dernière
fibre renferme : -
Eau 8.4
Cendres 3.1
Cenulose-.,., ., 69.8
La longueur des fibres isolées est de 2 à 5 millimètres ; le Carua est très sensible aux alcalis, aussi
n'est-il pas aussi durable que beaucoup d'autres fibres. Dans les conditions actuelles, le Carua vaut
10 à 13 livres par tonne et les cordes faites, semble-t-il, avec de telles fibres 25 livres la tonne;
quant au Mahimbeira dont on n'a pu obtenir une quantité suffisante pour analyse, elle est estimée
de 13 à 20 livres-par tonne. Des échantillons nouveaux de Carua reçu à Londres ont été estimés à
31 livres par tonne. Ges deux plantes paraissent appartenir à la famille des Broméliacées. Le Carua
serait, semble-l-Il, produit par la Neaglaziovia varlegata Mez; l'étude botanique de ces espèces
sera reprise.
M. GitEN, entomologiste du Gouvernement de Ceylan, conclut d'un rapport publié par lui sur,
la sériciculture à Ceylan que cette industrie ne payerait probablement pas les efforts des blancs,
mais que si on pouvait amener l'indigène à s'occuper du ver à soie, il y aurait là pour lui une source
accessoire de profits. II recommande donc l'encouragement de l'élevage des vers à soie par des primes
données aux meilleures récoltes de cocons.
La production oaontcheuliCère de la région de l'Amazone a atteint pour la période 1'902-
i903. terminant au 30 juin, la valeur de 29.890 tonnes, production environ équivalente à celle de
l'année précédente. L'Europe a reçu sur cette production 15.261 tonnes; l'Amérique 14.566, c'est-à-
dire MO tonnes de plus que pendant l'exercice précédent. Manaos vient en tête des ports d'expor-
tation dans la dernière saison, Manaos a exporté 16.600.000 de livres vers l'Europe et 18.000.000 vers
l'Amérique ; Para vient en seconde ligne avec 13.400.000 vers l'Europe ef 13-.600.000 vers l'Amé-
rique; viennent ensuite les ports dlquitos et de Serpa.
M. UNGARETTI, un colon fixé depuis quelques années à Caxias (Rio Grande do Sul), aurait,
d'après la « Deutsche Zeitung » de Porto Alegro. obtenu de très beaux résultats avec la culture des
oliviers. Dans cette région montagneuse, l'olivier se développe très rapidement et donne dès la
quatrième ou cinquième année ses premiers fruits. Ce colon a fait venir directement d'Italie des
arbres d'oliviers greffés et des châtaigniers et se propose de les offrir en vente aux cultivateurs qui
s'intéressent à cette question.
Le Gouvernement de Siam va créer un établissement séricicole modèle dans le but de faire.
adopter les procédés modernes de préparation de la soie.
Un échantillon de soie végétale « Samuhu » ou « Samohu J, provenant du fruit d'un Chorisia
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