Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mai 1904 20 mai 1904
Description : 1904/05/20 (A8,N149,T14). 1904/05/20 (A8,N149,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432181d
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
302 REVUE DES CULTURES COLONIALES
Culture aux Indes. — Les opinions émises par plusieurs savants anglais sont
de nature à nous éclairer sur l'importance acquise par cette plante aux Indes et au
Japon, et sur les services qu'elle a déjà rendus à l'industrie du papier dans ces
deux pays voisins.
Nous ne publierons que celles qui se rattachent plus spécialement aux Indes,
nous réservant de faire connaître celles intéressant le Japon dans la troisième
partie de ce rapport.
Les principaux moyens de reproduction (1) du mûrier à papier, en Birmanie,
sont des plus simples à exécuter et s'effectuent : 1° par marcottage; 2° par divi-
sion des souches; 3° par ensemencement.
Ce dernier mode est rarement employé.
Reproduction. — Marcottage. — Dès la fin de mars, la tèrre est remuée autour
de la plante et on applique un engrais léger; les jeunes tiges sont ensuite cou-
chées en terre en ayant soin de faire dépasser l'extrémité du rameau. Au prin-
temps suivant, lorsque les jeunes racines se sont constituées, on coupe les mar-
cottes au sécateur et on les transplante en terrain préparé, sur de petits
monticules (2), distants de 0m45; de nouveaux bourgeons apparaissent dix jours
après le repiquage et en septembre de la même année il n'est pas rare de voir
les jeunes pousses arriver à une longueur de 0m90 à 2m40 (3) (!).
Division des souches. — Lorsque les tiges ont été recueillies pour être écorcées
en vue de la fabrication de la pâte à papier, quelques pieds, bien constitués pour
la reproduction, sont immédiatement recouverts de terre; au mois de mars-avril
de l'année suivante, dès que les rejetons se dégagent des petits talus, on déracine
les souches et après les avoir partagées en plusieurs parties on les transplante en
pépinières qui servent à fournir les sujets bons au repiquage, au bout d'une
période de trois ans. Celui-ci effectué, les rejets sont aptes à être coupés dès
l'année suivante.
Soins culturaux. — Les jeunes plants doivent être repiqués en terrain élevé, en
coteaux ou en plaine, dès le mois de mars-avril. En juin, on effectue soigneuse-
ment plusieurs sarclages et les herbes sèches sont conservées dans un endroit
indiqué, pour former du fumier. La coupe des rejets a lieu de septembre à
février, lorsqu'ils ont atteint de deux à cinq ans.
Rendement. — Le nombre de pieds par acre (1 acre = 40 ares) oscille entre
1.400 et 4.600, ce qui donne 8.000 pieds en moyenne à l'hectare.
Le rendement serait, suivant l'époque de la transplantion, de 350 à 550 kilo-
grammes environ par acre, chiffres qui équivaudraient à une moyenne de
1.100 kilogrammes d'écorce brute à l'hectare.
Traitement de l'écorce. — Fibre. — Le papier fabriqué en Birmanie avec l'écorce
du Broussonetia papyrifera est employé comme papier mâché, qui sert à confec-
tionner une sorte de carton que l'on emploie pour couvrir les maisons. Cette
destination n'est pas unique, comme nous le verrons plus loin. Les rejets, une
fois sectionnés, sont trempés pendant longtemps dans un bassin rempli d'eau,
jusqu'à ce que l'écorce se détache complètement du bois. Cette écorce est ensuite
pilée; cette opération terminée, elle doit présenter un certain degré de ténuité
(1) WATT (Dictionary of economic products of India).
(2) Nous pensons que les petits monticules dont il s'agit sont tout simplement des buttages à la
bêche, pour permettre à la plante de se constituer de nouvelles racines.
(3) La longueur de 2m40 nous semble exagérée pour qu'elle puisse s'établir dans un laps de temps
ne dépassant pas six à sept mois environ
Culture aux Indes. — Les opinions émises par plusieurs savants anglais sont
de nature à nous éclairer sur l'importance acquise par cette plante aux Indes et au
Japon, et sur les services qu'elle a déjà rendus à l'industrie du papier dans ces
deux pays voisins.
Nous ne publierons que celles qui se rattachent plus spécialement aux Indes,
nous réservant de faire connaître celles intéressant le Japon dans la troisième
partie de ce rapport.
Les principaux moyens de reproduction (1) du mûrier à papier, en Birmanie,
sont des plus simples à exécuter et s'effectuent : 1° par marcottage; 2° par divi-
sion des souches; 3° par ensemencement.
Ce dernier mode est rarement employé.
Reproduction. — Marcottage. — Dès la fin de mars, la tèrre est remuée autour
de la plante et on applique un engrais léger; les jeunes tiges sont ensuite cou-
chées en terre en ayant soin de faire dépasser l'extrémité du rameau. Au prin-
temps suivant, lorsque les jeunes racines se sont constituées, on coupe les mar-
cottes au sécateur et on les transplante en terrain préparé, sur de petits
monticules (2), distants de 0m45; de nouveaux bourgeons apparaissent dix jours
après le repiquage et en septembre de la même année il n'est pas rare de voir
les jeunes pousses arriver à une longueur de 0m90 à 2m40 (3) (!).
Division des souches. — Lorsque les tiges ont été recueillies pour être écorcées
en vue de la fabrication de la pâte à papier, quelques pieds, bien constitués pour
la reproduction, sont immédiatement recouverts de terre; au mois de mars-avril
de l'année suivante, dès que les rejetons se dégagent des petits talus, on déracine
les souches et après les avoir partagées en plusieurs parties on les transplante en
pépinières qui servent à fournir les sujets bons au repiquage, au bout d'une
période de trois ans. Celui-ci effectué, les rejets sont aptes à être coupés dès
l'année suivante.
Soins culturaux. — Les jeunes plants doivent être repiqués en terrain élevé, en
coteaux ou en plaine, dès le mois de mars-avril. En juin, on effectue soigneuse-
ment plusieurs sarclages et les herbes sèches sont conservées dans un endroit
indiqué, pour former du fumier. La coupe des rejets a lieu de septembre à
février, lorsqu'ils ont atteint de deux à cinq ans.
Rendement. — Le nombre de pieds par acre (1 acre = 40 ares) oscille entre
1.400 et 4.600, ce qui donne 8.000 pieds en moyenne à l'hectare.
Le rendement serait, suivant l'époque de la transplantion, de 350 à 550 kilo-
grammes environ par acre, chiffres qui équivaudraient à une moyenne de
1.100 kilogrammes d'écorce brute à l'hectare.
Traitement de l'écorce. — Fibre. — Le papier fabriqué en Birmanie avec l'écorce
du Broussonetia papyrifera est employé comme papier mâché, qui sert à confec-
tionner une sorte de carton que l'on emploie pour couvrir les maisons. Cette
destination n'est pas unique, comme nous le verrons plus loin. Les rejets, une
fois sectionnés, sont trempés pendant longtemps dans un bassin rempli d'eau,
jusqu'à ce que l'écorce se détache complètement du bois. Cette écorce est ensuite
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(2) Nous pensons que les petits monticules dont il s'agit sont tout simplement des buttages à la
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(3) La longueur de 2m40 nous semble exagérée pour qu'elle puisse s'établir dans un laps de temps
ne dépassant pas six à sept mois environ
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