Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-05-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 20 mai 1904 20 mai 1904
Description : 1904/05/20 (A8,N149,T14). 1904/05/20 (A8,N149,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432181d
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
300 REVUE DES CULTURES COLONIALES
dépourvues de débris de capsules. On obtient ainsi un produit suffisamment
propre pour être livré au marché, qnoique moins pur que celui où la séparation
des capsules était faite à la main ; mais l'économie de main-d'œuvre suffit large-
ment à compenser cette légère infériorité.
Ces deux types de machines, comportant les mêmes pièces travaillantes, se
construisent dans des dimensions analogues. La taille des scies varie peu : 25 et
30 centimètres. Leur nombre va de 10 à 25 pour les machines mues à bras, et de
30 à 100 pour les égreneuses à moteur. Le débit de ces instruments varie avec
leur vitesse, la qualité du coton travaillé et l'adresse de l'ouvrier. On compte en
général que le rendement est d'une balle de coton égrené (450 livres, soit
230 kgr. 8) par journée de dix heures et par jeu de 10 scies; les plus grandes
tailles d'égreneuses à moteur donnent donc 10 balles, soit 2.000 kilogrammes en
dix heures. On voit quelle différence il y a avec les débits des machines à rou-
leaux. Ajoutons que beaucoup de constructeurs annoncent que ces débits sont
obtenus avec une vitesse de 300 tours par minute, qu'ils conseillent de ne pas
dépasser.
Le travail des scies donne au coton un aspect floconneux que n'a pas celui
qui sort des machines à rouleaux, cela provient de l'arrachement plus violent,
qui brise plus brutalement les fibres. Il est bien certain que, pour les cotons à
longue soie, l'égreneuse à scies ne pourra jamais entrer en concurrence avec
l'égreneuse à rouleaux ; mais quoique sur le marché anglais les cotons sortant de
cette dernière se payent plus cher que les autres, la machine à scies a acquis et
gardera, pour la plupart des variétés de coton, sa supériorité pratique. Les cour-
tiers et échantillonneurs verraient en effet difficilement la substitution d'une ma-
chine à l'autre, car cela fausserait leurs bases ordinaires d'appréciation, et en outre
il y a nécessité absolue à employer une machine à grand travail, car, au moment
de la récolte, on arrive déjà difficilement à travailler la totalité du coton produit.
k • F. MAIN,
Ingénieur-Agronome.
I
L'ARBRE A PAPIER DU TONKIN (CAY GIO) Suite (1).
LE CAY GIU'O'NG
Generalites. — Le mûrier à papier (en annamite cây giuông) (2) est originaire de
Chine, du Japon, du Siam, des îles de la Polynésie et de Birmanie.
Son introduction en Europe, d'ailleurs, date de longtemps. C'est un arbre qui
en France atteint de 7 à 8 mètres de hauteur. Ses fruits (syncarpes) ont l'aspect
de grosses mûres,-d'une couleur rouge orange. Son écorce sert à faire du papier
(1) Voir Revue n° 145 et 148.
(2) Nom japonais : koilzu ou kozo - !
Nom chinois : hoa ko chou i
Nom javanais : kendang
Nom (îles Fidji) : ma lo
Nom (îles du Pacifique) : tappa, tapa et kapa
Nom calédonien : ava
Nom birman : malaing
d'après WATT (Dictionary of the economic products of India) et DE LANKSSAN (Plantes utiles des
colonies françaises).
dépourvues de débris de capsules. On obtient ainsi un produit suffisamment
propre pour être livré au marché, qnoique moins pur que celui où la séparation
des capsules était faite à la main ; mais l'économie de main-d'œuvre suffit large-
ment à compenser cette légère infériorité.
Ces deux types de machines, comportant les mêmes pièces travaillantes, se
construisent dans des dimensions analogues. La taille des scies varie peu : 25 et
30 centimètres. Leur nombre va de 10 à 25 pour les machines mues à bras, et de
30 à 100 pour les égreneuses à moteur. Le débit de ces instruments varie avec
leur vitesse, la qualité du coton travaillé et l'adresse de l'ouvrier. On compte en
général que le rendement est d'une balle de coton égrené (450 livres, soit
230 kgr. 8) par journée de dix heures et par jeu de 10 scies; les plus grandes
tailles d'égreneuses à moteur donnent donc 10 balles, soit 2.000 kilogrammes en
dix heures. On voit quelle différence il y a avec les débits des machines à rou-
leaux. Ajoutons que beaucoup de constructeurs annoncent que ces débits sont
obtenus avec une vitesse de 300 tours par minute, qu'ils conseillent de ne pas
dépasser.
Le travail des scies donne au coton un aspect floconneux que n'a pas celui
qui sort des machines à rouleaux, cela provient de l'arrachement plus violent,
qui brise plus brutalement les fibres. Il est bien certain que, pour les cotons à
longue soie, l'égreneuse à scies ne pourra jamais entrer en concurrence avec
l'égreneuse à rouleaux ; mais quoique sur le marché anglais les cotons sortant de
cette dernière se payent plus cher que les autres, la machine à scies a acquis et
gardera, pour la plupart des variétés de coton, sa supériorité pratique. Les cour-
tiers et échantillonneurs verraient en effet difficilement la substitution d'une ma-
chine à l'autre, car cela fausserait leurs bases ordinaires d'appréciation, et en outre
il y a nécessité absolue à employer une machine à grand travail, car, au moment
de la récolte, on arrive déjà difficilement à travailler la totalité du coton produit.
k • F. MAIN,
Ingénieur-Agronome.
I
L'ARBRE A PAPIER DU TONKIN (CAY GIO) Suite (1).
LE CAY GIU'O'NG
Generalites. — Le mûrier à papier (en annamite cây giuông) (2) est originaire de
Chine, du Japon, du Siam, des îles de la Polynésie et de Birmanie.
Son introduction en Europe, d'ailleurs, date de longtemps. C'est un arbre qui
en France atteint de 7 à 8 mètres de hauteur. Ses fruits (syncarpes) ont l'aspect
de grosses mûres,-d'une couleur rouge orange. Son écorce sert à faire du papier
(1) Voir Revue n° 145 et 148.
(2) Nom japonais : koilzu ou kozo - !
Nom chinois : hoa ko chou i
Nom javanais : kendang
Nom (îles Fidji) : ma lo
Nom (îles du Pacifique) : tappa, tapa et kapa
Nom calédonien : ava
Nom birman : malaing
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