Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-05-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 mai 1904 05 mai 1904
Description : 1904/05/05 (A8,N148,T14). 1904/05/05 (A8,N148,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321800
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
PRODUCTION DE LA ZONE CENTRALE SÉNÉGALAISE 261
Ces profondeurs sont ordinairement celles de la couche arable la plus impres-
sionnée par la chaleur solaire.
Il faut se rappeler que les observations aériennes cessent d'être exactes,
pour les minima, au lever du soleil, sauf la lecture de l'index qui seule est à
inscrire comme ayant donné le point le plus bas recherché.
Cependant le thermomètre enregistreur, dès que le soleil le touche donne une
indication actinométrique qui n'est pas sans valeur et sans exactitude : elle pré-
eise le moment où les corps reçoivent le soleil et s'échauffent pendant que l'air
ambiant n'est pas encore sensibilisé.
Ces observations ne se rapportant qu'aux phénomènes de refroidissement,
sous zéro principalement, ce n'est pas le lieu de décrire ici ce que doit être un
observatoire complet de météorologie agricole dans nos jardins ou dans nos
établissements coloniaux. Évidemment, il serait intéressant, pour les possessions
tropicales au voisinage du Sahara notamment, de décrire les abaissements relatifs
qui s'y produisent et de rechercher dans la pratique l'atténuation sous clayon-
nage des rayonnements et des radiations.
Le point important à rappeler, c'est qu'en matière agronomique, il faut
observer le milieu atmosphérique dans la tranche d'air où vivent les gens, les
animaux et les plantes, c'est-à-dire auprès du sol, à l'aÙ'.libre et sans abris con-
ventionnels.
:II<
* *
En cherchant à établir, non pour les savants, mais seulement pour les prati-
ciens, combien la climatologie agricole était insuffisamment servie par la météo-
rologie dynamique, je n'ai pas entendu critiquer les méthodes et le rôle de cette
dernière. J'ai regretté avec beaucoup qu'un même effort, une même continuité
d'études n'aient pas été appliqués à la météorologie agricole. On pensera certai-
nement que si cette science spéciale était l'objet de l'attention plus directe de
-savants tels que MM. Angot, Teisserenc de Bort, Moureaux et tant d'autres, sous
une direction aussi autorisée que celle de M. Mascart, les phénomènes clima-
tiques afférents à l'agriculture de la France et de ses colonies seraient mieux
précisés pour le plus grand bien de la richesse nationale et de la science en
général.
CH. RIVIÈRE.
Directeur du Jardin d'Essai du Hamma.
PRODUCTIONS DE LA ZONE CENTRALE SÉNÉGALAISE
Dans le courant de l'année dernière, une mission, sous les ordres du commandant BELLE, a étudié
le tracé d'une voie ferrée destinée à relier à Kayes* la ligne de Dakar à Saint-Louis. Le docteur
CONAN, attachée à cette mission, a étudié les productions de la région parcourue dans un Rapport
-dont nous extrayons les passages suivants :
FLORE DES RÉGIONS TRAVERSÉES
La flore de la Sénégambie a été l'objet de nombreux travaux et a été sérieu-
sement étudiée par Heudelot, Le Prieur, Guillemin et Perrottet et plus récem-
ment par Liotard, le F. Sébire et surtout A. Chevalier, du Muséum.
Ces profondeurs sont ordinairement celles de la couche arable la plus impres-
sionnée par la chaleur solaire.
Il faut se rappeler que les observations aériennes cessent d'être exactes,
pour les minima, au lever du soleil, sauf la lecture de l'index qui seule est à
inscrire comme ayant donné le point le plus bas recherché.
Cependant le thermomètre enregistreur, dès que le soleil le touche donne une
indication actinométrique qui n'est pas sans valeur et sans exactitude : elle pré-
eise le moment où les corps reçoivent le soleil et s'échauffent pendant que l'air
ambiant n'est pas encore sensibilisé.
Ces observations ne se rapportant qu'aux phénomènes de refroidissement,
sous zéro principalement, ce n'est pas le lieu de décrire ici ce que doit être un
observatoire complet de météorologie agricole dans nos jardins ou dans nos
établissements coloniaux. Évidemment, il serait intéressant, pour les possessions
tropicales au voisinage du Sahara notamment, de décrire les abaissements relatifs
qui s'y produisent et de rechercher dans la pratique l'atténuation sous clayon-
nage des rayonnements et des radiations.
Le point important à rappeler, c'est qu'en matière agronomique, il faut
observer le milieu atmosphérique dans la tranche d'air où vivent les gens, les
animaux et les plantes, c'est-à-dire auprès du sol, à l'aÙ'.libre et sans abris con-
ventionnels.
:II<
* *
En cherchant à établir, non pour les savants, mais seulement pour les prati-
ciens, combien la climatologie agricole était insuffisamment servie par la météo-
rologie dynamique, je n'ai pas entendu critiquer les méthodes et le rôle de cette
dernière. J'ai regretté avec beaucoup qu'un même effort, une même continuité
d'études n'aient pas été appliqués à la météorologie agricole. On pensera certai-
nement que si cette science spéciale était l'objet de l'attention plus directe de
-savants tels que MM. Angot, Teisserenc de Bort, Moureaux et tant d'autres, sous
une direction aussi autorisée que celle de M. Mascart, les phénomènes clima-
tiques afférents à l'agriculture de la France et de ses colonies seraient mieux
précisés pour le plus grand bien de la richesse nationale et de la science en
général.
CH. RIVIÈRE.
Directeur du Jardin d'Essai du Hamma.
PRODUCTIONS DE LA ZONE CENTRALE SÉNÉGALAISE
Dans le courant de l'année dernière, une mission, sous les ordres du commandant BELLE, a étudié
le tracé d'une voie ferrée destinée à relier à Kayes* la ligne de Dakar à Saint-Louis. Le docteur
CONAN, attachée à cette mission, a étudié les productions de la région parcourue dans un Rapport
-dont nous extrayons les passages suivants :
FLORE DES RÉGIONS TRAVERSÉES
La flore de la Sénégambie a été l'objet de nombreux travaux et a été sérieu-
sement étudiée par Heudelot, Le Prieur, Guillemin et Perrottet et plus récem-
ment par Liotard, le F. Sébire et surtout A. Chevalier, du Muséum.
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