Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1904-04-20

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134

Description : 20 avril 1904 20 avril 1904

Description : 1904/04/20 (A8,N147,T14). 1904/04/20 (A8,N147,T14).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432179b

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

VARIÉTÉS 241

nelé en contact avec lui et tournant dans le même sens (par conséquent les
surfaces en contact ont des mouvements inverses). Cette machine travaillait
200 kilogrammes de coton en dix heures (soit 50 kilogrammes de coton nettoyé).

La proportion des fibres brisées, quoique inférieure à celle des machines à scies,
était encore assez considérable, ce qui tenait surtout à la première partie du
travail.

Une solution ingénieuse de l'alimentation automatique par petites quantités,
fut présentée par un inventeur d'égreneuses à rouleaux, M. François Durand.

Celui-ci, dans ses diverses machines, conserva le principe de la séparation uni-
quement par rouleaux. :-.. -
Dans la première (fig. 3), les deux rouleaux en acier C, de très petit diamètre,
dont l'un est garni de parchemin, ont leurs axes mobiles sur la surface latérale

FIG 3. — Coupe de la première machine à égrener le coton, de François Durand.

d'un cylindre en tôle S. Ils sont placés non plus l'un au-dessus de l'autre, mais
l'un à côté de l'autre, et les graines sont amenées par la trémie T au-dessus- du
plan de leurs axes. Ils sont munis à leurs extrémités de pignons dentés engre-
nant avec un secteur fixe, et leur mouvement alternatif sur la surface du cylindre
ci-dessus mentionné, leur imprime, par ce secteur denté, leur mouvement de
rotation; une bielle M, commandée par une manivelle m, les amène rapidement
en avant (de droite à gauche sur la figure 4), avec une faible quantité de graines
qui sont défibrées dans ce parcours. Les fibres passent entre les rouleaux C, par
une fente rectangulaire suivant une génératrice du cylindre et tombent en des-
sous, tandis que les graines nues sont délivrées à gauche, au bout de la course
des rouleaux.

La machine est complétée par deux cylindres R, recouverts de caoutchouc,
qui prennent les gousses sur la toile sans fin T et les mettent en contact avec

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