Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-04-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 avril 1904 05 avril 1904
Description : 1904/04/05 (A8,N146,T14). 1904/04/05 (A8,N146,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432178x
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
220 REVUE DÉS CULTURES COLONIALES
On s'accorde généralement à dire que l'inventeur de cette machine est Eli Whit-
ney, qui prit un brevet en 1793. Aujourd'hui, certains auteurs américains pré-
tendent que le véritable auteur de l'égreneuse à scies est, non pas Withney,
mais Hedgen Holmes, qui construisit le premier une véritable machine à scies.
M. D. A. Tompkins, qui semble avoir étudié tous les documents relatifs aux
brevets des deux inventeurs, publie dans un de ses ouvrages les dessins annexés
à ces brevets. Or, dans ceux de la machine de Withney, l'organe travaillant est
un cylindre en bois garni d'une série de pointes légèrement inclinées, placées
suivant les sections droites du cylindre.
Quoi qu'il en soit, le principe était inventé, puisque ces pointes travaillent
exactement comme le feraient les dents des scies, et les premières machines à
scies sont généralement connues sous le nom de machines de TVdhney. Il en existe
un modèle assez ancien au Conservatoire des Arts et Métiers; la caisse est en
bois comme les poulies et l'arbre portant les brosses; il est mû par une mani-
velle appliquée à une poulie de 170 de diamètre, qui actionne l'arbre des scies
et celui des brosses. Ce dernier porte une poulie de petit diamètre recouverte de
cuir, pour faciliter l'adhérence. Les scies sont au nombre de 20, et ont 0m200 de
diamètre. Ce modèle peut être considéré comme une machine de Holmes, parce
que les scies ne pénètrent dans la trémie que sur une faible partie de leur cir-
conférence et que les graines débarrassées de leurs fibres s'écoulent à la partie
inférieure de la trémie; la machine est donc à fonctionnement continu. Dans celle
de Whitney, au contraire, le cylindre formait une des parois de la trémie, et ses
dents travaillaient sur une assez grande longueur (plus du tiers de la surface du
cylindre). Lorsque la provision de graines placées dans la trémie était défibrée,
il fallait faire basculer le fond de la trémie pour évacuer ces graines avant de
remettre une nouvelle charge dans la machine, qui était donc à fonctionnement
discontinu.
Quel que soit son inventeur, cette machine fut longtemps employée aux États-
Unis, où un certain nombre d'exemplaires fonctionnaient encore au début de la
deuxième moitié du xix" siècle.
Le premier de ces moulins, mû par l'eau, fut construit en 1795, à Monticello
(Caroline du Sud) ; d'autres furent établis en 1797 aux environs de Columbia; ils
produisirent, en 1798, 600 balles de coton.
F. MAIN.
(A suivre.)
L'INDIGO SYNTHÉTIQUE ALLEMAND ET L'INDIGO NATUREL
Nous avons suivi à plusieurs reprises ici les phases de la lutte de l'indigo syn-
thétique allemand contre l'indigo naturel. [Bulletin Economique, n° 10, octobre 1902,
p. 757; n° 11, novembre 1902, p. 832.)
Nous trouvons dans le dernier rapport du Consul général d'Angleterre à Franc-
fort quelques détails qu'il nous paraît intéressant de reproduire.
L'importation d'indigo naturel en Allemagne était encore, en 1892, de
17.435 quintaux métriques et atteignait son maximum, 19.739 quintaux
métriques, en 1896. A l'heure actuelle, l'importation n'est plus que de 5.267 quin-
On s'accorde généralement à dire que l'inventeur de cette machine est Eli Whit-
ney, qui prit un brevet en 1793. Aujourd'hui, certains auteurs américains pré-
tendent que le véritable auteur de l'égreneuse à scies est, non pas Withney,
mais Hedgen Holmes, qui construisit le premier une véritable machine à scies.
M. D. A. Tompkins, qui semble avoir étudié tous les documents relatifs aux
brevets des deux inventeurs, publie dans un de ses ouvrages les dessins annexés
à ces brevets. Or, dans ceux de la machine de Withney, l'organe travaillant est
un cylindre en bois garni d'une série de pointes légèrement inclinées, placées
suivant les sections droites du cylindre.
Quoi qu'il en soit, le principe était inventé, puisque ces pointes travaillent
exactement comme le feraient les dents des scies, et les premières machines à
scies sont généralement connues sous le nom de machines de TVdhney. Il en existe
un modèle assez ancien au Conservatoire des Arts et Métiers; la caisse est en
bois comme les poulies et l'arbre portant les brosses; il est mû par une mani-
velle appliquée à une poulie de 170 de diamètre, qui actionne l'arbre des scies
et celui des brosses. Ce dernier porte une poulie de petit diamètre recouverte de
cuir, pour faciliter l'adhérence. Les scies sont au nombre de 20, et ont 0m200 de
diamètre. Ce modèle peut être considéré comme une machine de Holmes, parce
que les scies ne pénètrent dans la trémie que sur une faible partie de leur cir-
conférence et que les graines débarrassées de leurs fibres s'écoulent à la partie
inférieure de la trémie; la machine est donc à fonctionnement continu. Dans celle
de Whitney, au contraire, le cylindre formait une des parois de la trémie, et ses
dents travaillaient sur une assez grande longueur (plus du tiers de la surface du
cylindre). Lorsque la provision de graines placées dans la trémie était défibrée,
il fallait faire basculer le fond de la trémie pour évacuer ces graines avant de
remettre une nouvelle charge dans la machine, qui était donc à fonctionnement
discontinu.
Quel que soit son inventeur, cette machine fut longtemps employée aux États-
Unis, où un certain nombre d'exemplaires fonctionnaient encore au début de la
deuxième moitié du xix" siècle.
Le premier de ces moulins, mû par l'eau, fut construit en 1795, à Monticello
(Caroline du Sud) ; d'autres furent établis en 1797 aux environs de Columbia; ils
produisirent, en 1798, 600 balles de coton.
F. MAIN.
(A suivre.)
L'INDIGO SYNTHÉTIQUE ALLEMAND ET L'INDIGO NATUREL
Nous avons suivi à plusieurs reprises ici les phases de la lutte de l'indigo syn-
thétique allemand contre l'indigo naturel. [Bulletin Economique, n° 10, octobre 1902,
p. 757; n° 11, novembre 1902, p. 832.)
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fort quelques détails qu'il nous paraît intéressant de reproduire.
L'importation d'indigo naturel en Allemagne était encore, en 1892, de
17.435 quintaux métriques et atteignait son maximum, 19.739 quintaux
métriques, en 1896. A l'heure actuelle, l'importation n'est plus que de 5.267 quin-
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