VARIÉTÉS 217
difficultés qu'elle présente. Ici aussi, les résultats de la culture des variétés
étrangères n'ont pas été brillants.
A Soerakarta, la culture du coton est sans importance, des graines ont été
distribuées pour essais. 1
A Djoedjakarta la culture du cotonnier n'a pas pu être faite sur une grande
échelle, celle de l'indigo s'étant développée assez fortement.
Dans la résidence de Kedoe, on ne cultive guère le cotonnier, les denrées
alimentaires donnant des bénéfices beaucoup plus appréciables. Certains essais ,
tentés avec des graines étrangères ont donné de bons résultats, d'autres de
mauvais.
BAGELEN
On a installé de nombreux champs d'expériences dans cette région qui paraî-
trait être très propice pour la culture de la variété de Nouvelle-Orléans, qui peut
se développer dans presque tous les terrains de cette résidence, mais ici aussi
l'indigène préfère cultiver d'autres plantes. A Banjoemas, on n'a guère pu obtenir
de réponse favorable au sujet du développement de cette culture. Les résultats
défavorables sont attribuées, d'une part, aux pluies et, d'autre part, au peu de
faveur que la population indigène accorde à cette plante. A Krawang, on ne peut
mentionner la culture du cotonnier.
Si l'on essaie de résumer les résultats obtenus à Java et à Madoara, on verra
que dans ces deux résidences cette culture peut être développée, mais dans les
résidences occidentales : Bantam, Préanger, Banjoemas, Krawang et Chéribon,
la culture sera plus sujette à des mécomptes que dans les résidences du Nord et
de l'Est, par suite de l'irrégularité du climat. Cependant, l'espoir que Teysmann
avait fondé à propos de la culture du cotonnier et en particulier dans l'introduc-
tion de variétés étrangères ne s'est pas réalisé; aussi, malgré tous les efforts faits
pour développer cette culture, voit-on d'année en année le coton diminuer d'im-
portance pour les Indes Néerlandaises.
Le grand risque que l'indigène, privé de capital, court en cultivant de bonnes
variétés de coton et même les variétés indigènes, fait que le Javanais peut très
difficilement entrer en concurrence avec l'Amérique, le pays producteur par
excellence..
Il suffit de mettre en parallèle le rendement aux Indes et en Amérique,
pour voir combien la lutte est inégale ; en Amérique, en effet, on obtient en
moyenne 340 livres de coton purifié par bouw, tandis que dans les Indes, dans
les conditions les plus favorables, on en obtient 200 seulement et encore ce
dernier est de qualité inférieure.
Dr W. R. TROMP DE HAAS.
; + ,-
ÉGRENAGE DU COTON (1)
La graine du cotonnier se présente sous une forme oblongue, irrégulière, un
peu en pointe du côté du hile, qui est très accentué. Elle a un aspect légèrement
gcanuleux, une couleur noire ou brun noirâtre. Cette couleur n'est possible à
voir que sur des graines bien nues, et souvent l'aspect général est grisàtre cette
(1) Extrait du Journ. dagiicult. pratique, n0* 40, 41, 43 et 50.
difficultés qu'elle présente. Ici aussi, les résultats de la culture des variétés
étrangères n'ont pas été brillants.
A Soerakarta, la culture du coton est sans importance, des graines ont été
distribuées pour essais. 1
A Djoedjakarta la culture du cotonnier n'a pas pu être faite sur une grande
échelle, celle de l'indigo s'étant développée assez fortement.
Dans la résidence de Kedoe, on ne cultive guère le cotonnier, les denrées
alimentaires donnant des bénéfices beaucoup plus appréciables. Certains essais ,
tentés avec des graines étrangères ont donné de bons résultats, d'autres de
mauvais.
BAGELEN
On a installé de nombreux champs d'expériences dans cette région qui paraî-
trait être très propice pour la culture de la variété de Nouvelle-Orléans, qui peut
se développer dans presque tous les terrains de cette résidence, mais ici aussi
l'indigène préfère cultiver d'autres plantes. A Banjoemas, on n'a guère pu obtenir
de réponse favorable au sujet du développement de cette culture. Les résultats
défavorables sont attribuées, d'une part, aux pluies et, d'autre part, au peu de
faveur que la population indigène accorde à cette plante. A Krawang, on ne peut
mentionner la culture du cotonnier.
Si l'on essaie de résumer les résultats obtenus à Java et à Madoara, on verra
que dans ces deux résidences cette culture peut être développée, mais dans les
résidences occidentales : Bantam, Préanger, Banjoemas, Krawang et Chéribon,
la culture sera plus sujette à des mécomptes que dans les résidences du Nord et
de l'Est, par suite de l'irrégularité du climat. Cependant, l'espoir que Teysmann
avait fondé à propos de la culture du cotonnier et en particulier dans l'introduc-
tion de variétés étrangères ne s'est pas réalisé; aussi, malgré tous les efforts faits
pour développer cette culture, voit-on d'année en année le coton diminuer d'im-
portance pour les Indes Néerlandaises.
Le grand risque que l'indigène, privé de capital, court en cultivant de bonnes
variétés de coton et même les variétés indigènes, fait que le Javanais peut très
difficilement entrer en concurrence avec l'Amérique, le pays producteur par
excellence..
Il suffit de mettre en parallèle le rendement aux Indes et en Amérique,
pour voir combien la lutte est inégale ; en Amérique, en effet, on obtient en
moyenne 340 livres de coton purifié par bouw, tandis que dans les Indes, dans
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La graine du cotonnier se présente sous une forme oblongue, irrégulière, un
peu en pointe du côté du hile, qui est très accentué. Elle a un aspect légèrement
gcanuleux, une couleur noire ou brun noirâtre. Cette couleur n'est possible à
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