Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-03-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mars 1904 20 mars 1904
Description : 1904/03/20 (A8,N145,T14). 1904/03/20 (A8,N145,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432177h
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 185
région des alluvions est constituée par les terrains bas le long du Mississipi, de
la rivière Rouge, avec une surface de 17 millions de bouws dont 9 dévolus à
la culture du cotonnier.
Les Red loam lands, situés à l'ouest et à l'est du Mississipi et au sud-ouest du
Tennessee et au nord-ouest de la Géorgie, produisent beaucoup plus que la région
alpine qui se rencontre dans le nord et dans le sud de la Caroline, dans la
Géorgie, le Tennessee, l'Arkansas et le Texas.
En 1893, la production de coton par bouw se chiffrait comme suit, dans les
différentes régions productrices :
LIVRES
Caroline du Nord 294
- du Sud 29 i
Géorgie. 294
Alabama. 350
Mississipi. 332
Louisiane.,.,.,. 448
Texas. : 418
Arkansas. 329
Tennessee. , , , 289
c'est-à-dire une moyenne de 339,5 livres de fibres de coton par bouw.
Les frais de production se chiffrent aux États-Unis à environ 45 florins par
bouw ou à 4,84 cents par livre de coton brut ou 14,5 cents par livre de coton pur,
mais dans les parties occidentales les frais sont moins considérables et le coton
pur peut être obtenu pour 14,2 cents par livre.
Si l'on compare les frais en Amérique avec ceux des producteurs en Égypte,
on voit que ces derniers sont plus considérables étant de 28,3 cents par livre.
Dans les provinces du nord-ouest des Indes Anglaises, les frais de production
comportent environ 16,6 cents par livre.
La culture du Sea-Island se fait comme suit dans le sud de la Caroline. Ce sont
principalement les nègres qui s'occupent de cette culture, beaucoup d'entre eux
sont les propriétaires des fermes, mais un plus grand nombre loue le sol. Jamais
une ferme n'occupe plus de 57 bouws pour la culture du cotonnier, mais jamais
le blanc ne cultive plus de 17 bouws de coton. On emploie pour le travail du
champ le baudet, qui peut travailler 17 bouws, le sol étant sablonneux, très
léger. La préparation du sol pour cette culture consiste en un enlèvement des
mauvaises herbes et le découpage des cotonniers dont les fragments sont mis en
tas et brûlés. Le terrain n'est pas retourné totalement; en février, on creuse deux
sillons entre les rangées de cotonniers, de façon à former une rigole de 17 à
20 centimètres de diamètre, et parfois cette rigole est remaniée encore par une
charrue à travail profond. Dans les sillons, on place l'engrais formé par 35 char-
retées de limon.
Parfois on emploie du limon et du fumier de ferme, ce dernier à la dose de
70 charretées par bouw. Le sol doitêtre également bien divisé et les drains, ouverts
dans les années antérieures, sont remplacés de plus en plus par des drains
fermés; bien que cet emploi occasionne un surcroît de charges pour le planteur,
il semble qu'il y ait pour lui un bénéfice pour la longueur de l'usage.
L'ensemencement se fait le mieux du 1er au 10 avril. Trois travailleurs sont
nécessaires pour faire ce travail. Le premier fait des trous de 30 à 45 centimètres
région des alluvions est constituée par les terrains bas le long du Mississipi, de
la rivière Rouge, avec une surface de 17 millions de bouws dont 9 dévolus à
la culture du cotonnier.
Les Red loam lands, situés à l'ouest et à l'est du Mississipi et au sud-ouest du
Tennessee et au nord-ouest de la Géorgie, produisent beaucoup plus que la région
alpine qui se rencontre dans le nord et dans le sud de la Caroline, dans la
Géorgie, le Tennessee, l'Arkansas et le Texas.
En 1893, la production de coton par bouw se chiffrait comme suit, dans les
différentes régions productrices :
LIVRES
Caroline du Nord 294
- du Sud 29 i
Géorgie. 294
Alabama. 350
Mississipi. 332
Louisiane.,.,.,. 448
Texas. : 418
Arkansas. 329
Tennessee. , , , 289
c'est-à-dire une moyenne de 339,5 livres de fibres de coton par bouw.
Les frais de production se chiffrent aux États-Unis à environ 45 florins par
bouw ou à 4,84 cents par livre de coton brut ou 14,5 cents par livre de coton pur,
mais dans les parties occidentales les frais sont moins considérables et le coton
pur peut être obtenu pour 14,2 cents par livre.
Si l'on compare les frais en Amérique avec ceux des producteurs en Égypte,
on voit que ces derniers sont plus considérables étant de 28,3 cents par livre.
Dans les provinces du nord-ouest des Indes Anglaises, les frais de production
comportent environ 16,6 cents par livre.
La culture du Sea-Island se fait comme suit dans le sud de la Caroline. Ce sont
principalement les nègres qui s'occupent de cette culture, beaucoup d'entre eux
sont les propriétaires des fermes, mais un plus grand nombre loue le sol. Jamais
une ferme n'occupe plus de 57 bouws pour la culture du cotonnier, mais jamais
le blanc ne cultive plus de 17 bouws de coton. On emploie pour le travail du
champ le baudet, qui peut travailler 17 bouws, le sol étant sablonneux, très
léger. La préparation du sol pour cette culture consiste en un enlèvement des
mauvaises herbes et le découpage des cotonniers dont les fragments sont mis en
tas et brûlés. Le terrain n'est pas retourné totalement; en février, on creuse deux
sillons entre les rangées de cotonniers, de façon à former une rigole de 17 à
20 centimètres de diamètre, et parfois cette rigole est remaniée encore par une
charrue à travail profond. Dans les sillons, on place l'engrais formé par 35 char-
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Parfois on emploie du limon et du fumier de ferme, ce dernier à la dose de
70 charretées par bouw. Le sol doitêtre également bien divisé et les drains, ouverts
dans les années antérieures, sont remplacés de plus en plus par des drains
fermés; bien que cet emploi occasionne un surcroît de charges pour le planteur,
il semble qu'il y ait pour lui un bénéfice pour la longueur de l'usage.
L'ensemencement se fait le mieux du 1er au 10 avril. Trois travailleurs sont
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