Revue des cultures coloniales

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32 pages

Titre : Revue des cultures coloniales

Éditeur : [s.n.] (Paris)

Date d'édition : 1904-04-05

Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique

Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r

Type : texte texte

Type : publication en série imprimée publication en série imprimée

Langue : français

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Description : 05 avril 1904 05 avril 1904

Description : 1904/04/05 (A8,N146,T14). 1904/04/05 (A8,N146,T14).

Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad

Droits : Consultable en ligne

Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432178x

Source : CIRAD, 2012-231823

Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France

Date de mise en ligne : 12/08/2013

210 REVUE DES CULTURES COLONIALES

Des recherches récentes faites par l'auteur lui ont démontré que l'écorce de
San-Thomé est moins odorante et plus foncée que celle de Java. Elle renferme :

Total des alcaloïdes 5.46
Quinine d.40
Cinchonidine 0.90
Cinchonine. 1.46
Quinidine. traces
Alcaloïdes amorphes 1.54

La quantité de tannate était très forte; elle se montait à 13.2 %, les cendres
à 2.3 On peut donc en conclure que cette écorce se trouve à peu près
équivalente à la variété moyenne d'écorce de succirubra de Java, et, d'après les
marchés, cette variété paraît prisée et serait capable de concurrencer l'écorce du
succirubra de Java.

ILES DU CAP-VERT

Les essais d'introduction ont été tentés en 1869, 1870 et 1871, puis en 1878
et 1884; les Oinchona provenant de Coimbre furent plantés à Santo-Antao, Togo,
San-Thiago et San-Nicolau, mais la culture de cette plante est restée sans signifi-
cation.

ANGOLA

Les planteurs n'ont pas soigné cette culture qui n'a fourni aucun résultat.

PRINCIPE

Sur l'île du Prince, les expériences ont été plus suivies, mais elles ne pouvaient
donner de résultats, les montagnes n'étant pas assez élevées pour cette culture.

De San-Thomé, de jeunes Cinchona ont été exportés vers Fernando-Po, Came-
roun et le Gabon.

CAMEROUN

Cette colonie paraît être, pour le quinquina, le pays producteur le plus redou-
table au point de vue de la production d'écorce de quinquina. Outre des pieds
provenant de San-Thomé, on a introduit au Cameroun des graines et des boutures
de provenance javanaise. Il est assez probable que d'ici peu d'années on verra
poindre sur le marché une nouvelle écorce de quinquina. Entre la plantation et la
récolte s'intercalent encore de nombreuses difficultés, mais le premier pas a été
fait avec succès, ce que l'on ne doit pas perdre de vue.

De ce que nous avons exposé plus haut, on peut conclure qu'il existe en
Afrique suffisamment de terrain favorables à cette culture. Il est d'intérêt pour
les Hollandais de mettre tout en œuvre pour que le marché d'écorce de quin-
quina, surtout important à Amsterdam, leur soit conservé, même si de l'écorce
d'autre provenance devait être amenée sur le marché d'Europe (1).

(t) Nos correspondants aux colonies feraient chose utile en voulant nous communiquer les ren-
seignements qu'ils posséderaient sur cette culture dans diverses colonies. (Réd. N

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