Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-04-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 05 avril 1904 05 avril 1904
Description : 1904/04/05 (A8,N146,T14). 1904/04/05 (A8,N146,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432178x
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
2C2 REVUE DES CULTURES COLONIALES
VARIÉTÉS
Dans son numéro du 10 mars dernier, la Quinzaine Coloniale a publié un article des plus intéres-
sants sur l'importance prise dans ces dernières années par le Marché du caoutchouc à Bordeaux.
Nous publions un extrait de ce document qui ne peut manquer d'attirer l'attention des lecteurs
de la Revue.
LE MARCHÉ DE CAOUTCHOUC DE BORDEAUX
Nous avons signalé dans la Quinzaine Coloniale du 10 juin dernier le rapide essor
qu'a pris en peu d'années le marché de Bordeaux. Les statistiques des quantités de
caoutchouc importées directement à Bordeaux des pays producteurs montrent
que ce marché vient de faire pendant l'année 1903 un véritable bond qui le classe
définitivement comme grand marché français, et même comme marché européen
de cette matière première. L'importation du caoutchouc par le port de Bordeaux
qui avait atteint en 1902 le chiffre déjà élevé de 678.400 kilogrammes a dépassé
1.113.000 kilogrammes en 1903. Quand on se rappelle qu'il y a six ou sept ans à
peine, Bordeaux ne recevait directement des pays producteurs que des quan-
tités n'atteignant pas 100.000 kilogrammes, qu'il en importait au contraire à peu
près le double provenant des marchés de Liverpool, Hambourg et Anvers, on ne
peut qu'être satisfait d'un pareil résultat ; non seulement dans cette courte
période, le marché de Bordeaux s'est affranchi du tribut qu'il payait à l'étranger,
mais il a pris en outre un développement de tous points comparable à celui
également récent et si rapide du marché d'Anvers.
Il suffit pour s'en convaincre de rapprocher les chiffres des importations
directes de ces deux marchés pendant leurs premières années :
Marché de caoutchouc Marché de Bordeaux
d'Anvers au début Importations
de la création directes des pays
du marché producteurs
i89L. 21.000 kgr. 1897 51.724 kgr.
1892. 62.965 » i898. 88.982 »
1893. 167.196 « 1899. 175.532 »
i894. 274.580 » i900. 239.532 »
1895,. 531.074 » i90i. 235.380 »
1896. 1.115.875 » 1902. 678.000 »
1903. 1.113.000 »
Le mouvement ascensionnel si remarquable du marché de Bordeaux est venu
répondre au scepticisme de ceux qui, il y a quelques années, jugeaient chimé-
rique l'entreprise de créer en France et surtout à Bordeaux un marché sérieux
de caoutchouc. Il semblait à ce moment impossible de lutter contre les puissants
marchés de Liverpool, d'Anvers et d'Hambourg, et le petit nombre de ceux qui
admettaient la possibilité de créer en France un centre d'importation de caout-
chouc conseillaient, pour assurer le succès d'une pareille tentative, de concentrer
tous les efforts sur le port du Havre, quoique ce port se fût déjà laissé dépos-
séder de son ancien marché.
Cependant l'exemple d'Anvers était bien fait pour inspirer confiance à ceux qui
entrevoyaient pour Bordeaux une place analogue à prendre dans le commerce du
VARIÉTÉS
Dans son numéro du 10 mars dernier, la Quinzaine Coloniale a publié un article des plus intéres-
sants sur l'importance prise dans ces dernières années par le Marché du caoutchouc à Bordeaux.
Nous publions un extrait de ce document qui ne peut manquer d'attirer l'attention des lecteurs
de la Revue.
LE MARCHÉ DE CAOUTCHOUC DE BORDEAUX
Nous avons signalé dans la Quinzaine Coloniale du 10 juin dernier le rapide essor
qu'a pris en peu d'années le marché de Bordeaux. Les statistiques des quantités de
caoutchouc importées directement à Bordeaux des pays producteurs montrent
que ce marché vient de faire pendant l'année 1903 un véritable bond qui le classe
définitivement comme grand marché français, et même comme marché européen
de cette matière première. L'importation du caoutchouc par le port de Bordeaux
qui avait atteint en 1902 le chiffre déjà élevé de 678.400 kilogrammes a dépassé
1.113.000 kilogrammes en 1903. Quand on se rappelle qu'il y a six ou sept ans à
peine, Bordeaux ne recevait directement des pays producteurs que des quan-
tités n'atteignant pas 100.000 kilogrammes, qu'il en importait au contraire à peu
près le double provenant des marchés de Liverpool, Hambourg et Anvers, on ne
peut qu'être satisfait d'un pareil résultat ; non seulement dans cette courte
période, le marché de Bordeaux s'est affranchi du tribut qu'il payait à l'étranger,
mais il a pris en outre un développement de tous points comparable à celui
également récent et si rapide du marché d'Anvers.
Il suffit pour s'en convaincre de rapprocher les chiffres des importations
directes de ces deux marchés pendant leurs premières années :
Marché de caoutchouc Marché de Bordeaux
d'Anvers au début Importations
de la création directes des pays
du marché producteurs
i89L. 21.000 kgr. 1897 51.724 kgr.
1892. 62.965 » i898. 88.982 »
1893. 167.196 « 1899. 175.532 »
i894. 274.580 » i900. 239.532 »
1895,. 531.074 » i90i. 235.380 »
1896. 1.115.875 » 1902. 678.000 »
1903. 1.113.000 »
Le mouvement ascensionnel si remarquable du marché de Bordeaux est venu
répondre au scepticisme de ceux qui, il y a quelques années, jugeaient chimé-
rique l'entreprise de créer en France et surtout à Bordeaux un marché sérieux
de caoutchouc. Il semblait à ce moment impossible de lutter contre les puissants
marchés de Liverpool, d'Anvers et d'Hambourg, et le petit nombre de ceux qui
admettaient la possibilité de créer en France un centre d'importation de caout-
chouc conseillaient, pour assurer le succès d'une pareille tentative, de concentrer
tous les efforts sur le port du Havre, quoique ce port se fût déjà laissé dépos-
séder de son ancien marché.
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