VARIÉTÉS , 187
85 fruits fournissent environ 1 livre de coton brut. La récolte de 1894, qui
peut être estimée aux États-Unis à environ 7.500.000 balles, aurait coûté en
salaires de récolte 150 millions de florins, cette récolte étant payée à raison de
1 à 125 florins par 50 kilogrammes de coton brut. Jusqu'à ce jour on n'a encore
pu faire remplacer la cueillette à la main par l'emploi de machines.
Après la récolte du coton, les résidus de la plante sont employés comme
nourriture pour le bétail; ta valeur nutritive de ce fourrage serait équivalente à
la paille de seigle. Le bétail mange avec plaisir le cotonnier à tous les stades de
son développement, mais il l'estime moins quand il est sec. Ce qui ne peut être
utilisé pour la nourriture du bétail, telles Jes tiges ligneuses, peut servir pour
l'exiraction des fibres dont on peut faire un tissu qui peut très bien être employé
pour mettre le coton en balles.
Les maladies qui attaquent le cotonnier peuvent être rangées dans trois caté-
gories :
«. Maladies d'origine physiologique; à cette classe appartiennent la mosaïque
ou jaunissement des feuilles, le.rougissement des feuilles, la chute hâtive des
fruits, etc.;
b. Maladies dues aux champignons : pourriture des racines, maladies des
feuilles, des fruits, etc. ; 1
c. Maladies dues aux nématodes ou anguilltiles-galles des racines.
Les plus grands dégâts sont dus en tout cas aux insectes, parmi lesquels les
chenilles Aletia argillacea Hubn., Helrothis arunger Hubn., sont les plus terribles,
le premier étant le plus dangereux. On estime que, dans ces dernières années,
le tort occasionné aux cotonniers par MAletitt était de 37.-500.000 florins, et dans
certaines années, cette somme a été dépassée. Heureusement, les progrès de la
culture ont pu combattre cette maladie. On a cultivé des variétés qui sont
devenues plus résistantes, et on a pu employer le vert de Paris; on fixe deux
sacs à un bâton disposé obliquement au-dessus d'un cheval, ce qui permet
d'opérer sur 8,5 à 11,4 bouw par an. ;
La préparation du coton ne se fait pas partout comme pour le Sea-Island,
c'est-à-dire qu'il n'est pas toujours séché brut. Dans beaucoup de cas, on le porte
directement à la machine, ce qui permet de faire la préparation à meilleur
compte, mais au détriment de la qualité et même delà quantité, car les machines
à vapeur travaillent plus vite, détruisent beaucoup de fibres, ce qui occasionne
une grande perte et des résidus.
Il existe deux machines principales appelées :
- Roller-gin et Jaw-gin.
On compte dans cette préparation du coton sur une perte de 13 à 23 qui
était plus faible dans le temps. *
(A auivre:) W. R. TROMP DE HAAS.
LES ESSAIS DE QUINQUINA EN AFRIQUE (1)
M. P. Vander Wielen, de la Faculté de Pharmacie de l'Université d'Amsterdam,
a publié dans l'lndiscke Mercuur une étude sur les différents essais d'introduc-
tion du quinquina dans les diverses colonies africaines ; nous résumons ici ces
données qui peuvent être très intéressantes pour le planteur.
(1) ATrikanische Kioabast, door P. VANDER WIELEN, Lector in de pharmacie aan de Universiteil
van Amaterdam (Indische Mercuur, 13 décembre 1903).
85 fruits fournissent environ 1 livre de coton brut. La récolte de 1894, qui
peut être estimée aux États-Unis à environ 7.500.000 balles, aurait coûté en
salaires de récolte 150 millions de florins, cette récolte étant payée à raison de
1 à 125 florins par 50 kilogrammes de coton brut. Jusqu'à ce jour on n'a encore
pu faire remplacer la cueillette à la main par l'emploi de machines.
Après la récolte du coton, les résidus de la plante sont employés comme
nourriture pour le bétail; ta valeur nutritive de ce fourrage serait équivalente à
la paille de seigle. Le bétail mange avec plaisir le cotonnier à tous les stades de
son développement, mais il l'estime moins quand il est sec. Ce qui ne peut être
utilisé pour la nourriture du bétail, telles Jes tiges ligneuses, peut servir pour
l'exiraction des fibres dont on peut faire un tissu qui peut très bien être employé
pour mettre le coton en balles.
Les maladies qui attaquent le cotonnier peuvent être rangées dans trois caté-
gories :
«. Maladies d'origine physiologique; à cette classe appartiennent la mosaïque
ou jaunissement des feuilles, le.rougissement des feuilles, la chute hâtive des
fruits, etc.;
b. Maladies dues aux champignons : pourriture des racines, maladies des
feuilles, des fruits, etc. ; 1
c. Maladies dues aux nématodes ou anguilltiles-galles des racines.
Les plus grands dégâts sont dus en tout cas aux insectes, parmi lesquels les
chenilles Aletia argillacea Hubn., Helrothis arunger Hubn., sont les plus terribles,
le premier étant le plus dangereux. On estime que, dans ces dernières années,
le tort occasionné aux cotonniers par MAletitt était de 37.-500.000 florins, et dans
certaines années, cette somme a été dépassée. Heureusement, les progrès de la
culture ont pu combattre cette maladie. On a cultivé des variétés qui sont
devenues plus résistantes, et on a pu employer le vert de Paris; on fixe deux
sacs à un bâton disposé obliquement au-dessus d'un cheval, ce qui permet
d'opérer sur 8,5 à 11,4 bouw par an. ;
La préparation du coton ne se fait pas partout comme pour le Sea-Island,
c'est-à-dire qu'il n'est pas toujours séché brut. Dans beaucoup de cas, on le porte
directement à la machine, ce qui permet de faire la préparation à meilleur
compte, mais au détriment de la qualité et même delà quantité, car les machines
à vapeur travaillent plus vite, détruisent beaucoup de fibres, ce qui occasionne
une grande perte et des résidus.
Il existe deux machines principales appelées :
- Roller-gin et Jaw-gin.
On compte dans cette préparation du coton sur une perte de 13 à 23 qui
était plus faible dans le temps. *
(A auivre:) W. R. TROMP DE HAAS.
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M. P. Vander Wielen, de la Faculté de Pharmacie de l'Université d'Amsterdam,
a publié dans l'lndiscke Mercuur une étude sur les différents essais d'introduc-
tion du quinquina dans les diverses colonies africaines ; nous résumons ici ces
données qui peuvent être très intéressantes pour le planteur.
(1) ATrikanische Kioabast, door P. VANDER WIELEN, Lector in de pharmacie aan de Universiteil
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