Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-03-20
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
Format : Nombre total de vues : 5134 Nombre total de vues : 5134
Description : 20 mars 1904 20 mars 1904
Description : 1904/03/20 (A8,N145,T14). 1904/03/20 (A8,N145,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k6432177h
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
VARIÉTÉS 177
Bipartition géographique au Tonkin. Le cây giô croît dans certaines provinces
du Tonkin. On signale cette espèce dans plusieurs parties de l'Annam, où elle
s'est vendue à Quang-ngai, pendant le mois de février de l'année 1903, à raison
de 0 $ 90 à 1 S le picul de 63 kgr. 400. En remontant le Fleuve Rouge, le cây giÓ-
commence à apparaître dans la région de Sontay. Il n'y est l'objet d'aucune cul-
ture étendue, et ce n'est qu'au-dessus de Hung-hoa, dans les divers huyêns ou
districts de cette province, surtout sur la rive gauche du Fleuve Rouge jusqu'au
delà de Phu-doan, qu'on le rencontre à l'état cultivé.
Il existe également dans la province de Thai-nguyên, dans les huyêns de Dai-tu
et de Van-lang (centre administratif de Hung-son), et probablement ailleurs.
Voici d'abord, par ordre d'importance, les superficies approximatives plantées
en eây giô, dans la province de Hung-hoa, sur laquelle a porté notre enquête :
Pfiu-doan 250 mau
Huyên de Ha-hoa., 250 mau
Huyên de Thanh-ba 150 mau
Huyên de Cam-khé , 100 mau
La surface totale serait donc de 750 ou 270 hectares environ (1 mau = 36 ares).
Nous ne possédons pas d'indications précises sur l'étendue des terrains cul-
tivés en cây giô dans la province de Thai-nguyên, mais d'après les rapports otTi-
ciels, les parcelles disponibles pour cette culture seraient très nombreuses et dis-
persées dans toute la circonscription de Hung-son.
Je rappelle en passant que la propriété indigène représente pour les diverses
cultures, et notamment pour celle de la plante à papier, le système du morcel-
lement de la terre à un degré extrême, comme à peu près dans tous les pays
d'Extrême-Orient.
Les plantations n'atteignent en effet que très rarement l'étendue d'un hectare ;
elles se tiennent le plus souvent à de petites surfaces de 30 à 60 ares au maxi-
mum. Cela s'explique par ce fait qu'il n'y a pas de culture proprement dite de
cây giÓ, et qu'en outre les indigènes n'utilisent (du moins dans la région que nous
avons visitée) que les parties basses des mamelons, plantés généralement à leur
sommet, et à mi-versant, de cây dôc (Garcnia tonlcinensis), de lataniers et d'arbres
à laque.
Terrains et climats. Si l'on jette un coup d'œil sur la région qui borde le
Fleuve Rouge et en suivant la route qui remonte de Sontay à Thanh-ba, on aper-
çoit immédiatement, sur la gauche, d'anciens lits de fleuves et de torrents des-
séchés, parfois très larges, et transformées actuellement en rizières profondes.
D'autre part, les nombreux mamelons qui couvrent le sol, en formant un relief
très pittoresque, portent des traces anciennes d'excavations creusées par les
courants violents, et qui se sont continuées, à mesure du relrait des eaux, par
un ravinement accentué des parties plus basses. On y trouve des cailloux roulés
̃ mêlés à des translations de sable ou à de l'argile d'une couleur tantôt jaune, -
tantôt rouge, indice de la présence, à des doses variables, du fer à l'état d'oxyde.
Depuis cette époque, les mamelons se sont peuplés de végétations vigoureuses.
- qui ont formé une couche d'humus d'une épaisseur variant de 3 à 10 centi-
mètres.
Les coupes de terrains sont assez fréquentes pour qu'il soit permis de se
rendre un compte exact de la composition du sol ; à la surface on trouve d'abord
de l'humus; immédiatement au-dessous, du sable et de l'argile mêlés à des cail-
Bipartition géographique au Tonkin. Le cây giô croît dans certaines provinces
du Tonkin. On signale cette espèce dans plusieurs parties de l'Annam, où elle
s'est vendue à Quang-ngai, pendant le mois de février de l'année 1903, à raison
de 0 $ 90 à 1 S le picul de 63 kgr. 400. En remontant le Fleuve Rouge, le cây giÓ-
commence à apparaître dans la région de Sontay. Il n'y est l'objet d'aucune cul-
ture étendue, et ce n'est qu'au-dessus de Hung-hoa, dans les divers huyêns ou
districts de cette province, surtout sur la rive gauche du Fleuve Rouge jusqu'au
delà de Phu-doan, qu'on le rencontre à l'état cultivé.
Il existe également dans la province de Thai-nguyên, dans les huyêns de Dai-tu
et de Van-lang (centre administratif de Hung-son), et probablement ailleurs.
Voici d'abord, par ordre d'importance, les superficies approximatives plantées
en eây giô, dans la province de Hung-hoa, sur laquelle a porté notre enquête :
Pfiu-doan 250 mau
Huyên de Ha-hoa., 250 mau
Huyên de Thanh-ba 150 mau
Huyên de Cam-khé , 100 mau
La surface totale serait donc de 750 ou 270 hectares environ (1 mau = 36 ares).
Nous ne possédons pas d'indications précises sur l'étendue des terrains cul-
tivés en cây giô dans la province de Thai-nguyên, mais d'après les rapports otTi-
ciels, les parcelles disponibles pour cette culture seraient très nombreuses et dis-
persées dans toute la circonscription de Hung-son.
Je rappelle en passant que la propriété indigène représente pour les diverses
cultures, et notamment pour celle de la plante à papier, le système du morcel-
lement de la terre à un degré extrême, comme à peu près dans tous les pays
d'Extrême-Orient.
Les plantations n'atteignent en effet que très rarement l'étendue d'un hectare ;
elles se tiennent le plus souvent à de petites surfaces de 30 à 60 ares au maxi-
mum. Cela s'explique par ce fait qu'il n'y a pas de culture proprement dite de
cây giÓ, et qu'en outre les indigènes n'utilisent (du moins dans la région que nous
avons visitée) que les parties basses des mamelons, plantés généralement à leur
sommet, et à mi-versant, de cây dôc (Garcnia tonlcinensis), de lataniers et d'arbres
à laque.
Terrains et climats. Si l'on jette un coup d'œil sur la région qui borde le
Fleuve Rouge et en suivant la route qui remonte de Sontay à Thanh-ba, on aper-
çoit immédiatement, sur la gauche, d'anciens lits de fleuves et de torrents des-
séchés, parfois très larges, et transformées actuellement en rizières profondes.
D'autre part, les nombreux mamelons qui couvrent le sol, en formant un relief
très pittoresque, portent des traces anciennes d'excavations creusées par les
courants violents, et qui se sont continuées, à mesure du relrait des eaux, par
un ravinement accentué des parties plus basses. On y trouve des cailloux roulés
̃ mêlés à des translations de sable ou à de l'argile d'une couleur tantôt jaune, -
tantôt rouge, indice de la présence, à des doses variables, du fer à l'état d'oxyde.
Depuis cette époque, les mamelons se sont peuplés de végétations vigoureuses.
- qui ont formé une couche d'humus d'une épaisseur variant de 3 à 10 centi-
mètres.
Les coupes de terrains sont assez fréquentes pour qu'il soit permis de se
rendre un compte exact de la composition du sol ; à la surface on trouve d'abord
de l'humus; immédiatement au-dessous, du sable et de l'argile mêlés à des cail-
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