Titre : Revue des cultures coloniales
Éditeur : [s.n.] (Paris)
Date d'édition : 1904-03-05
Contributeur : Milhe-Poutingon, Albert. Éditeur scientifique
Notice du catalogue : http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb32858342r
Type : texte texte
Type : publication en série imprimée publication en série imprimée
Langue : français
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Description : 05 mars 1904 05 mars 1904
Description : 1904/03/05 (A8,N144,T14). 1904/03/05 (A8,N144,T14).
Description : Collection numérique : Numba, la bibliothèque... Collection numérique : Numba, la bibliothèque numérique du Cirad
Droits : Consultable en ligne
Identifiant : ark:/12148/bpt6k64321763
Source : CIRAD, 2012-231823
Conservation numérique : Bibliothèque nationale de France
Date de mise en ligne : 12/08/2013
CLIMATOLOGIE DU NORD DE L'AFBIQUE 145
CLIMATOLOGIE AGRICOLE DU NORD DE L'AFRIQUE (1)
REFROIDISSEMENTS NOCTURNES DE L'AIR ET DU SOL
EN ALGÉRIE NOTAMMENT, EN TUNISIE ET AU MAROC (Suite).
ÉTUDE DE QUELQUES LIGNES OROGRAPHIQUES EN LONGITUDE
Des hivers rigoureux parfois, au moins des froids très prononcés dans beau-
coup de cas, sévissent normalement, tous les ans, en Algérie et, comme on l'a
vu, jusque dans les profondeurs sahariennes. La publication des principaux
chiffres recueillis a soulevé de vives objections qui démontrent que l'on se
heurte à une légende ou à un préjugé bien enracinés, même chez les agricul-
teurs subissant les effels néfastes de ces durs météores. Au moment où paraît
cette nouvelle étude, février 1904, les perturbations atmosphériques sont telles
en Algérie, que par cet hiver prolongé où la plus grande partie du territoire
disparaît, pour la quatrième fois dans la saison, sous une épaisse couche de
neige, personne n'ose élever la voix contre les données météoriques prises sur le
vif et simplement formulées dans ce travail.
On a dit que les froids signalés n'étaient que ceux observés sur les hauteurs
des Plateaux, à des altitudes bien accusées. Cette objection tombe d'elle-même si
l'on veut bien reconnaître que l'Algérie n'est qu'un brusque et immense relève-
ment en plateau mamelonné, que les basses parties du littoral et les plaines peu
élevées sont rares et que les températures prises dans les villes, au milieu des
maisons, au niveau et sur le bord de la mer ne s'appliquaient qu'à des points
absolument exceptionnels.
D'ailleurs, la carte d'ensemble jointe à ce travail (fig. 15) et qui relate la
répartition très dense des minimas bien accusés, observés dans les principaux
centres de l'Algérie, démontre l'intensité du froid dans tout le pays, sans
exception. Ces chiffres sont empruntés, en grande partie, au Service météorologique
du gouvernement: on sait qu'ils exigent, en climatologie, une correction qui les
accentue encore.
Le tracé des zones de pluie révèle que la faiblesse de la tranche d'eau est en
relation, sauf dans le Sahara, avec la constatation des minimas extrêmes.
L'Algérie, il convient d'insister sur ce point, a une bande littorale au niveau
de la mer à peine indiquée, n'existant même pas dans le plus grand nombre des
cas, puisque presque tout son rivage est constitué par des falaises à pic ou un
bourrelet sahélien sans largeur, entre la mer et lui.
Les quelques plaines parallèles à la mer sont séparées de cette dernière ou
par des montagnes élevées ou par le relèvement sahélien qui rompt l'influence
marine directe : quoique à une faible altitude, les froids y sont beaucoup plus
(1) Voir Revue, nos 135, 136, 137, 138, 139, 140, 141, 142 et 143.
CLIMATOLOGIE AGRICOLE DU NORD DE L'AFRIQUE (1)
REFROIDISSEMENTS NOCTURNES DE L'AIR ET DU SOL
EN ALGÉRIE NOTAMMENT, EN TUNISIE ET AU MAROC (Suite).
ÉTUDE DE QUELQUES LIGNES OROGRAPHIQUES EN LONGITUDE
Des hivers rigoureux parfois, au moins des froids très prononcés dans beau-
coup de cas, sévissent normalement, tous les ans, en Algérie et, comme on l'a
vu, jusque dans les profondeurs sahariennes. La publication des principaux
chiffres recueillis a soulevé de vives objections qui démontrent que l'on se
heurte à une légende ou à un préjugé bien enracinés, même chez les agricul-
teurs subissant les effels néfastes de ces durs météores. Au moment où paraît
cette nouvelle étude, février 1904, les perturbations atmosphériques sont telles
en Algérie, que par cet hiver prolongé où la plus grande partie du territoire
disparaît, pour la quatrième fois dans la saison, sous une épaisse couche de
neige, personne n'ose élever la voix contre les données météoriques prises sur le
vif et simplement formulées dans ce travail.
On a dit que les froids signalés n'étaient que ceux observés sur les hauteurs
des Plateaux, à des altitudes bien accusées. Cette objection tombe d'elle-même si
l'on veut bien reconnaître que l'Algérie n'est qu'un brusque et immense relève-
ment en plateau mamelonné, que les basses parties du littoral et les plaines peu
élevées sont rares et que les températures prises dans les villes, au milieu des
maisons, au niveau et sur le bord de la mer ne s'appliquaient qu'à des points
absolument exceptionnels.
D'ailleurs, la carte d'ensemble jointe à ce travail (fig. 15) et qui relate la
répartition très dense des minimas bien accusés, observés dans les principaux
centres de l'Algérie, démontre l'intensité du froid dans tout le pays, sans
exception. Ces chiffres sont empruntés, en grande partie, au Service météorologique
du gouvernement: on sait qu'ils exigent, en climatologie, une correction qui les
accentue encore.
Le tracé des zones de pluie révèle que la faiblesse de la tranche d'eau est en
relation, sauf dans le Sahara, avec la constatation des minimas extrêmes.
L'Algérie, il convient d'insister sur ce point, a une bande littorale au niveau
de la mer à peine indiquée, n'existant même pas dans le plus grand nombre des
cas, puisque presque tout son rivage est constitué par des falaises à pic ou un
bourrelet sahélien sans largeur, entre la mer et lui.
Les quelques plaines parallèles à la mer sont séparées de cette dernière ou
par des montagnes élevées ou par le relèvement sahélien qui rompt l'influence
marine directe : quoique à une faible altitude, les froids y sont beaucoup plus
(1) Voir Revue, nos 135, 136, 137, 138, 139, 140, 141, 142 et 143.
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